Archives par mot-clé : Alcest

[ALERTE CONCERT] Alcest annonce une grande tournée !

Les Alcest viennent d’annoncer une grande tournée européenne, nommée « Ecailles de Lunes – 10th Anniversary Tour ». Elle passera bien évidemment par la France aux dates suivantes :

29/09/2023 @ La Bam, Metz

14/10/2023 @ l’Aéronef, Lille

19/10/2023 @ Le Forum, Vauréal

20/10/2023 @ Le VIP, Saint-Nazaire

21/10/2023 @ Le 106, Rouen

22/10/2023 @ L’Empreinte, Savigny-le-Temple

[ALERTE FESTIVAL] Le Plane’R Fest annonce sa programmation !

Le Plane’R’Fest se déroulera les 7 et 8 juillet prochains au Champ de Foire de Colombier-Saugnieu (69).

L’organisation vient d’en révéler le contenu de sa programmation que voici :

BLIND GUARDIAN
CARPENTER BRUT
MASS HYSTERIA
ALCEST
PARADISE LOST
MYRATH
LOUDBLAST
CRISIX
NOVELISTS FR
TEN56.
NIGHTMARE
VISIONS OF ATLANTIS
RESOLVE
AKIAVEL
BAD SITUATION
ODC
LAST ADDICTION
EVER AFTER

[LIVE-REPORT] Motocultor Jour 3

Ce samedi verra le grand retour du beau temps, après une nuit glaciale et pluvieuse (peut-être même un peu trop chaud diront certains). Le jour et la nuit avec la veille !

Et on commencera à une seule photographe (le second étant cloué dans la tente par une énorme fièvre) avec The Dali Thundering Concept ! Arrivés sur le tard (car annoncés au dernier moment) par l’organisation du festival, le groupe fera mouche auprès d’un public totalement conquis mais surtout énergique (et à une heure aussi matinale, il faut le souligner). Un bon set avec des gars talentueux, impliqués, provoquant une énorme onde de puissance sur scène : il va falloir les suivre de très près !

Trop d’autodérision tue-t-elle l’autodérision ? Contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai absolument pas été emballé par le set des Tranzat ! Arrivés avec leurs flambants polos rose pâle, j’ai trouvé le set mou, les musiciens comme absents (à l’exception du guitariste Benjamin Arbellot vraiment à fond dans le concert mais aussi dans le concept) et la musique, pas exceptionnelle ni même très originale. Et vu toutes les critiques dithyrambiques concernant leur concert, j’ai dû effectivement rater quelque chose. Mais la prestation m’est complètement passé au travers.

J’en profite pour filer sur la Suppositor Stage afin de découvrir Ten56, nouveau groupe de l’ancien leader des Betraying The Martyrs, (que je shooterai de loin, étant donné que je suis arrivée bien tard dans la fosse)….. Et si le son les a franchement desservi, la formation a également manqué un poil de présence sur scène pour faire de leur show quelque chose d’inoubliable.

Je dois avoir un problème avec l’humour ce matin là puisque c’est au tour de la prestation des Princesses Leya de me passer au travers. Mais ce n’est pas parce que leur show était mauvais ! N’appréciant guère les humoristes de Navarre et d’ailleurs y compris hors Motocultor, j’ai retrouvé tout ce que je n’aimais pas dans ce genre de spectacle : trop chorégraphié, trop scénarisé, laissant peu de place à l’improvisation, et finalement… à la musique ! Bref, ce n’est juste pas pour moi. Mais j’ai pris un grand plaisir à photographier la petite bande de Dedo, particulièrement beaux devant l’objectif !

C’est par curiosité que je me rend au concert des Schammasch, groupe avant-gardiste de black metal suisse ! Et j’ai fortement apprécié leur show, qui a su parler aux fans du genre, malgré que l’heure de passage, en pleine après-midi, ait desservi un tantinet le spectacle. A découvrir et à voir sur scène (mais dans l’obscurité, ce sera encore mieux!)

Les Lost Society ne sont pas à leur première apparition au Motocultor : d’ailleurs, le chanteur guitariste Samy Elbanna déclarera qu’il se souvient encore du goût de la poussière de la dernière fois ! Il invitera le public a être encore plus fou, plus sauvage. Et il faut dire qu’il va être servi !

Une musique énergique, de la puissance, le tout servi par un excellent son pour changer, et un public en furie. Elbanna en est même monté sur un des pylones soutenant la tente de la Dave Mustage, arrangant encore plus une foule déjà en délire. C’était peut-être le concert le plus fou et le plus violent auquel j’ai assisté dans toute ma petite vie, et l’un des deux meilleurs du festival!

Je cours ensuite voir mes chouchous, Benighted ! Et je vais être servi par un groupe des plus énergiques, avec un set remplis de titres énormes qui vont juste nous mettre une fessée mes enfants ! (oui oui, objectivité zéro, je sais) Et le public, en tout cas au premier rang, était dans une telle transe qu’ils ne voyaient plus nos objectifs braqués sur eux. Une superbe alchimie entre les fans et la formation !

Regarde Les Hommes Tomber sous la Massey Ferguscène attirera tout autant de monde (même plus encore). Le groupe brillera par un show pointilleux et leur très bonne énergie. Une belle découverte de mon côté !

Tesseract aura fait un show extrêmement propre qui aura ravi les fans de la première heure, venus en nombre les acclamer (et ce malgré l’absence d’un lightshow digne de ce nom). Le groupe se montrera pourtant assez poseurs, limite prétentieux, ce qui jettera un froid dans le pit photo au moins. Belle présence de Daniel Tompkins, vraie pile électrique qui arpentera tout l’espace à sa disposition jusqu’à aller faire un tour dans la fosse !

Pendant ce temps, sur la Bruce Dickinscène arrive un des nombreux ovnis accueilli par ce festival : H09909. Composé d’un duo d’américains à la mode Beetlejuice (avec un grand Choixpeau vissé sur le crâne) et GI Joe, et d’un batteur (qui parfois se demande ce qu’il fabrique sur scène), ils seront une belle surprise pour beaucoup de festivaliers avec un électro rap metal jouissif et dévastateur, qui vient tutoyer les grands pontes du genre. Une vraie expérience sur scène, à ne manquer sous aucun prétexte !

God Is An Astronaut aura été une nouvelle belle surprise de ce samedi ! Déjà bien connu sur album studio, je me demandais ce que ça allait donner sur scène, avec une petite dose d’appréhension ! Et je n’ai pas été déçu avec un show à la fois millimétré mais laissant place à une certaine spontanéité et une certaine fraîcheur. Mais aussi un groupe heureux d’être présent, à partager sa musique ave son public. A ne pas louper si vous les voyez passer !

Vader se sera fait plaisir sur scène, au vu des mines réjouies de l’ensemble du groupe ! Encore une fois un show techniquement sans faille avec une belle chaleur qui fait du bien aux cages à miel !

Alcest aura été en petite forme : quelques petits ratés durant surtout le début de set, et un beau caffouillage sur « Sapphire ». Le groupe ne tardera pas à se ressaisir et offrira un show enchanteur et féérique à son public, même s’il manquait ce petit truc magique qui fait que ce soit inoubliable.

Une petite foule seulement se sera amassée autour de la Bruce Dickinscène pour voir le show à la fois furieux et déjanté des Sick Of It All ! Si les new-yorkais auront fait le taf et bien plus encore (on sent qu’ils se seront fait particulièrement plaisir sur ce set), il manquait peut-être un petit grain de folie qui aurait fait de ce concert quelque chose d’inoubliable !

Perturbator aura aussi fait le boulot avec un spectacle à couper le souffle ! Servi par un bon jeu de lumière, la partie musicale n’aura pourtant pas été à la hauteur avec un son, de nouveau, trop fort en basse. Dommage car l’expérience offerte par le duo est juste immanquable, surtout à cette heure avancée de la nuit.

Enfin, les Apocalyptica déboulent en clôture de la Dave Mustage, eux-même surpris par la grande foule qui les attendait à cette heure tardive (il était une heure du matin). Bon show des finlandais qui manquait cependant d’énergie et, surtout, de cohérence (aucune mise en avant du nouvel EP du groupe, « Metal Classic, Classic Metal », et peu de morceaux issus du dernier album en date « Cell-0 »). De plus, la présence d’un chanteur m’aura fortement déçu (le même que sur la tournée de 2010 de mémoire), ce dernier ne se montrant pas à la hauteur des invités de prestige du groupe à mon sens.

Ce samedi aura donc vu son lot de bonnes découvertes, mais les groupes attendus nous auront particulièrement déçus sur cette journée. Un samedi agréable et chaud pour arpenter les allées du Motocultor. On décidera une nouvelle fois de faire l’impasse sur la tente du Macumba et de reprendre des forces pour la nouvelle très grosse journée qui se profile le lendemain.

Harakiri For The Sky : Nouveau single !

« Sing For The Damage We’ve Done » est le titre de ce nouveau single des Harakiri For The Sky. Il est en collaboration avec le chanteur des Alcest, Neige !

Le morceau est, lui, issu du prochain album du groupe, « Maere », prévu pour le 29 janvier 2021 via AOP Records.

Premier single « I, Pallbearer » :

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[EDITO] 2019 : Et si on faisait le bilan ?

2019 aura été une année assez agitée au niveau de notre genre de musique favori ! Nouvelles super-formations, retours pour le moins inespérés, petites merveilles sorties du néant, des petits groupes français au top… On se fait un topo ?

Il y aura eu moultes de grands groupes qui auront décidé que 2019 serait l’année de leur retour sur le devant de la scène ! A commencer (et très franchement, on ne les attendait plus) par les Tool ! Après avoir réactivé le projet A Perfect Circle en 2018, ce bon vieux Maynard James Keenan a sorti cet été «Fear Inoculum» qui fera les beaux jours de tout fan du groupe (voir même du bonhomme).

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Côté teuton de la force, Rammstein reviendra mais décevra au printemps avec un album éponyme certes réussi, mais qui ne réussira pas à sortir des sentiers battus. L’autre projet de son chanteur, «Lindemann» , et son deuxième album «F&M» surprendra beaucoup plus les critiques comme les fans, déjà par sa production impeccable, et par le sérieux de cet opus – Till Lindemann revenant au tout allemand et développant un univers «poétique» particulier propre, qui ne convient pas voire plus à son grand frère.

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Autre retour passé plus inaperçu, celui des Life Of Agony, avec un «Sound Of Scars» qui rappellera les années 1990 aux plus nostalgiques d’entre vous ! Enfin, dans la catégorie de ceux qu’on n’attendait pas du tout, The Old Dead Tree, qui revient faire un tour avant de s’en aller pour de bon : leur EP «The End» est une parfaite conclusion à cette aventure. Une bien belle manière de se retirer.

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Et d’ailleurs, dans les groupes français, cette année, beaucoup ont pu se distinguer ! A commencer par les Herrschaft qui, six ans après leur dernier disque, reviennent avec « Le Festin Du Lion » en développant un tout nouveau concept, celui de Satan et de son assistant. On parie qu’ils feront beaucoup parler d’eux ! Les Asylum Pyre ont aussi fait forte impression avec leur nouveau parf… pardon leur nouvel album «N°5», le premier avec leur nouvelle chanteuse Ombeline Dupray! On aura également une pensée tendre et particulière pour StuBorA dont le dernier album, «Horizon Noir», aura su faire mouche auprès de notre équipe.

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2019 aura également été l’année de la consécration pour plusieurs groupes, dont deux en particulier : les immanquables Jinjer avec la sortie de leur EP « Micro » et de leur album, « Macro » ainsi que des tournées à guichets fermés mais aussi The Hu, formation « traditiometal » provenant tout droit de Mongolie, qui, après un carton sur notre bon ami Youtube, a vu sa carrière décoller de manière tout à fait spectaculaire.

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Enfin, tout ce discours est bien beau, mais quels sont les albums qui, selon nous, sont à retenir ? Voici, de manière purement subjective, les galettes qui auront été les plus savoureuses, les plus belles à découvrir, ou celles qui auront su nous interpeller; bref, celles qui auront fait, pour nous, notre année 2019 !

«True North» – Borknagar (notre chronique à découvrir ici)

Si les précurseurs du pagan metal se font assez rares sur la scène internationale, chacun de leur nouvel album est toujours autant remarqué. «True North», dernier né des norvégiens ne fait pas exception à la règle : un opus toujours aussi aérien, mais bien plus sombre et complexe que ses prédécesseurs. Il ne vous laissera pas indifférent.

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«Spiritual Instinct» – Alcest (notre chronique à découvrir ici)

Ce nouvel album du groupe français mêle avec brio noirceur et sublime, rappelant au passage ses origines black metal. «Spiritual Instinct» se veut plus brut de décoffrage, pour notre plus grand bonheur !

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«Le Grand Voyage» – Klone (notre chronique à découvrir ici)

Le groupe originaire de Poitiers nous livre avec «Le Grand Voyage» l’une de ses plus belles oeuvres, entre influences jazzy et progressives, invitant les auditeurs que nous sommes à quitter, l’espace d’un instant, l’espace terrestre. Un indispensable de 2019 !

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«We Are Not Your Kind» – Slipknot (Notre chronique à découvrir ici)

Retour gagnant pour le combo américain de DesMoines qui signe avec «We Are Not Your Kind» un opus à la fois rageur, sombre et entêtant qui saura autant ravir les fans de la première heure que les nouveaux venus !

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«Veleno» – Fleshgod Apocalypse (Notre chronique à découvrir ici)

Les italiens continuent leurs ascensions fulgurantes avec un «Veleno» maîtrisé de bout en bout. Une alliance surprenante entre une violence d’une puissance colossale et un piano/clavecin (fabuleux Francesco Ferrini ) d’inspiration classique.

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«The Heretics» – Rotting Christ (Notre chronique à découvrir ici)

Opus malheureusement passé inaperçu car dans les premières sorties de l’année. «The Heretics» est un album réfléchi, à la complexité affolante, qui mérite qu’on s’y attarde davantage.

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«The Sublime» – Yeruselem (Notre chronique à découvrir ici)

Le groupe d’indus post-metal, véritable échappée issue des Blut Aus Nord, est parvenu à créer un album original, planant, différent. Le véritable coup de coeur de cette année !

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«A Dawn To Fear» – Cult Of Luna

Six ans après la sortie de son dernier album studio officiel, «Vertikal», Cult Of Luna prend le pari avec «A Dawn To Fear» de proposer une musique plus spontanée et organique, sans pour autant laisser complètement de côté sa facette cérébrale qui fascine tant. Résultat ? Les scandinaves nous offre ici leur meilleur rejeton à ce jour. A écouter.

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«The Valley» – Whitechapel (Notre chronique à découvrir ici)

«The Valley» aura fait face à de nombreuses critiques de la part des fans les plus puristes de Whitechapel. Mais par sa prise de risque (car s’éloignant de plus en plus du deathcore), sa richesse (aucun morceau ne ressemble à un autre) et sa sincérité, cet opus ne peut que vous toucher, voir juste vous interpeller. Un album à découvrir !

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«Something Wicked Marches In» – Vltimas

Premier jet de ce nouveau supergroupe, «Something Wicked Marches In» vous ravira par son atmosphère lugubre teintée de complaintes puissantes via le chant de David Vincent (ex-Morbid Angel). Une excellente production pour une formation à suivre de plus près.

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[ALERTE FESTIVAL] Découvrez la programmation du Hellfest 2020 !

Voici l’affiche de la prochaine édition du Hellfest Open Air, qui se tiendra à Clisson du 19 au 21 juin prochain.

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A noter que les pass 3 jours sont sold out depuis octobre 2019.

[CHRONIQUE] Spiritual Instinct – Alcest

Si les Alcest restent relativement actifs depuis la sortie de leur première galette, «Souvenirs D’Un Autre Monde», en 2007, l’annonce d’un nouvel opus créé toujours un événement, que ce soit auprès de leur communauté que de la critique. Si «Spiritual Instinct», le dernier arrivé, frappe par sa briéveté, ce nouveau jet issu d’un autre monde enchante toujours autant.

Une petite douceur donc qui marque par quelques retours par les racines musicales du groupe, à savoir (pour ceux du fond qui ne suivent pas) le black metal. Les guitares de Neige sont font parfois violentes, révélant à des moments un son plus root, qui contraste merveilleusement bien avec sa voix claire ( sur le manifique «Jardin de Minuit») : un véritable retour de situation auquel nous n’étions pas préparé.

Suivant cette directive, «Spiritual Instinct» se montrera plus rentre-dedans que ses prédécesseurs. On aura droit à des vrais moments magiques, à l’image de «Sapphire», ou encore des titres penchant plus vers le progressif pur comme «Protection». Mais d’autres titres seront emprunts d’une certaine violence, comme ce «L’Île Des Morts» dont le son franchit à de nombreuses reprises les frontières du black metal pur.

La noirceur frôle le sublime sur ce «Spiritual Instinct», sur lequel les Alcest font preuve d’une légère envie d’évolution, toujours en gardant ce son remarquable, reconnaissable d’entre tous. Une beauté piquante, à mettre dans toutes les mains.

9,5/10

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