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Apocalyptica annonce la sortie de son nouvel album live !

Alors qu’ils sont en plein dans l’enregistrement d’un nouvel opus à Los Angeles, les Apocalyptica ont annoncé par surprise la sortie d’un nouvel album spécial, enregistré durant leur concert dans une célèbre église finlandaise ! Ce dernier, intitulé « Live In Helsinki – St John Church » sortira le 17 novembre prochain.

« Ruska » :

[LIVE-REPORT] Motocultor Jour 3

Ce samedi verra le grand retour du beau temps, après une nuit glaciale et pluvieuse (peut-être même un peu trop chaud diront certains). Le jour et la nuit avec la veille !

Et on commencera à une seule photographe (le second étant cloué dans la tente par une énorme fièvre) avec The Dali Thundering Concept ! Arrivés sur le tard (car annoncés au dernier moment) par l’organisation du festival, le groupe fera mouche auprès d’un public totalement conquis mais surtout énergique (et à une heure aussi matinale, il faut le souligner). Un bon set avec des gars talentueux, impliqués, provoquant une énorme onde de puissance sur scène : il va falloir les suivre de très près !

Trop d’autodérision tue-t-elle l’autodérision ? Contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai absolument pas été emballé par le set des Tranzat ! Arrivés avec leurs flambants polos rose pâle, j’ai trouvé le set mou, les musiciens comme absents (à l’exception du guitariste Benjamin Arbellot vraiment à fond dans le concert mais aussi dans le concept) et la musique, pas exceptionnelle ni même très originale. Et vu toutes les critiques dithyrambiques concernant leur concert, j’ai dû effectivement rater quelque chose. Mais la prestation m’est complètement passé au travers.

J’en profite pour filer sur la Suppositor Stage afin de découvrir Ten56, nouveau groupe de l’ancien leader des Betraying The Martyrs, (que je shooterai de loin, étant donné que je suis arrivée bien tard dans la fosse)….. Et si le son les a franchement desservi, la formation a également manqué un poil de présence sur scène pour faire de leur show quelque chose d’inoubliable.

Je dois avoir un problème avec l’humour ce matin là puisque c’est au tour de la prestation des Princesses Leya de me passer au travers. Mais ce n’est pas parce que leur show était mauvais ! N’appréciant guère les humoristes de Navarre et d’ailleurs y compris hors Motocultor, j’ai retrouvé tout ce que je n’aimais pas dans ce genre de spectacle : trop chorégraphié, trop scénarisé, laissant peu de place à l’improvisation, et finalement… à la musique ! Bref, ce n’est juste pas pour moi. Mais j’ai pris un grand plaisir à photographier la petite bande de Dedo, particulièrement beaux devant l’objectif !

C’est par curiosité que je me rend au concert des Schammasch, groupe avant-gardiste de black metal suisse ! Et j’ai fortement apprécié leur show, qui a su parler aux fans du genre, malgré que l’heure de passage, en pleine après-midi, ait desservi un tantinet le spectacle. A découvrir et à voir sur scène (mais dans l’obscurité, ce sera encore mieux!)

Les Lost Society ne sont pas à leur première apparition au Motocultor : d’ailleurs, le chanteur guitariste Samy Elbanna déclarera qu’il se souvient encore du goût de la poussière de la dernière fois ! Il invitera le public a être encore plus fou, plus sauvage. Et il faut dire qu’il va être servi !

Une musique énergique, de la puissance, le tout servi par un excellent son pour changer, et un public en furie. Elbanna en est même monté sur un des pylones soutenant la tente de la Dave Mustage, arrangant encore plus une foule déjà en délire. C’était peut-être le concert le plus fou et le plus violent auquel j’ai assisté dans toute ma petite vie, et l’un des deux meilleurs du festival!

Je cours ensuite voir mes chouchous, Benighted ! Et je vais être servi par un groupe des plus énergiques, avec un set remplis de titres énormes qui vont juste nous mettre une fessée mes enfants ! (oui oui, objectivité zéro, je sais) Et le public, en tout cas au premier rang, était dans une telle transe qu’ils ne voyaient plus nos objectifs braqués sur eux. Une superbe alchimie entre les fans et la formation !

Regarde Les Hommes Tomber sous la Massey Ferguscène attirera tout autant de monde (même plus encore). Le groupe brillera par un show pointilleux et leur très bonne énergie. Une belle découverte de mon côté !

Tesseract aura fait un show extrêmement propre qui aura ravi les fans de la première heure, venus en nombre les acclamer (et ce malgré l’absence d’un lightshow digne de ce nom). Le groupe se montrera pourtant assez poseurs, limite prétentieux, ce qui jettera un froid dans le pit photo au moins. Belle présence de Daniel Tompkins, vraie pile électrique qui arpentera tout l’espace à sa disposition jusqu’à aller faire un tour dans la fosse !

Pendant ce temps, sur la Bruce Dickinscène arrive un des nombreux ovnis accueilli par ce festival : H09909. Composé d’un duo d’américains à la mode Beetlejuice (avec un grand Choixpeau vissé sur le crâne) et GI Joe, et d’un batteur (qui parfois se demande ce qu’il fabrique sur scène), ils seront une belle surprise pour beaucoup de festivaliers avec un électro rap metal jouissif et dévastateur, qui vient tutoyer les grands pontes du genre. Une vraie expérience sur scène, à ne manquer sous aucun prétexte !

God Is An Astronaut aura été une nouvelle belle surprise de ce samedi ! Déjà bien connu sur album studio, je me demandais ce que ça allait donner sur scène, avec une petite dose d’appréhension ! Et je n’ai pas été déçu avec un show à la fois millimétré mais laissant place à une certaine spontanéité et une certaine fraîcheur. Mais aussi un groupe heureux d’être présent, à partager sa musique ave son public. A ne pas louper si vous les voyez passer !

Vader se sera fait plaisir sur scène, au vu des mines réjouies de l’ensemble du groupe ! Encore une fois un show techniquement sans faille avec une belle chaleur qui fait du bien aux cages à miel !

Alcest aura été en petite forme : quelques petits ratés durant surtout le début de set, et un beau caffouillage sur « Sapphire ». Le groupe ne tardera pas à se ressaisir et offrira un show enchanteur et féérique à son public, même s’il manquait ce petit truc magique qui fait que ce soit inoubliable.

Une petite foule seulement se sera amassée autour de la Bruce Dickinscène pour voir le show à la fois furieux et déjanté des Sick Of It All ! Si les new-yorkais auront fait le taf et bien plus encore (on sent qu’ils se seront fait particulièrement plaisir sur ce set), il manquait peut-être un petit grain de folie qui aurait fait de ce concert quelque chose d’inoubliable !

Perturbator aura aussi fait le boulot avec un spectacle à couper le souffle ! Servi par un bon jeu de lumière, la partie musicale n’aura pourtant pas été à la hauteur avec un son, de nouveau, trop fort en basse. Dommage car l’expérience offerte par le duo est juste immanquable, surtout à cette heure avancée de la nuit.

Enfin, les Apocalyptica déboulent en clôture de la Dave Mustage, eux-même surpris par la grande foule qui les attendait à cette heure tardive (il était une heure du matin). Bon show des finlandais qui manquait cependant d’énergie et, surtout, de cohérence (aucune mise en avant du nouvel EP du groupe, « Metal Classic, Classic Metal », et peu de morceaux issus du dernier album en date « Cell-0 »). De plus, la présence d’un chanteur m’aura fortement déçu (le même que sur la tournée de 2010 de mémoire), ce dernier ne se montrant pas à la hauteur des invités de prestige du groupe à mon sens.

Ce samedi aura donc vu son lot de bonnes découvertes, mais les groupes attendus nous auront particulièrement déçus sur cette journée. Un samedi agréable et chaud pour arpenter les allées du Motocultor. On décidera une nouvelle fois de faire l’impasse sur la tente du Macumba et de reprendre des forces pour la nouvelle très grosse journée qui se profile le lendemain.

[ALERTE FESTIVAL] Le Motocultor, c’est dans un mois !

Dans un mois tout juste aura lieu la nouvelle édition du Motocultor Festival ! Il se tiendra une nouvelle fois sur le site de Kerboulard, à Saint-Nolff, très exactement du 18 au 21 août prochain ! En voici l’affiche complète :

[EDITO] 2020, une année de dangers et de défis

1er janvier 2020. On a tous accueilli avec bonheur cette nouvelle année, enterrant d’emblée 2019, sacrée comme étant la « pire année de tout l’univers », détrônant ainsi 2018.
Elle avait pourtant bien débuté cette année avec de jolies sorties côté album (on retiendra le « Cell-0 » d’Apocalyptica, premier opus tout instrumental du groupe depuis bien longtemps) mais aussi de gros concerts (dans des genres complètement différents, Sabaton et Slipknot auront mis le feu au Zénith de Paris). Côté festival, le Cernunnos Pagan Festt aura réussi à attirer foule de curieux avec une affiche éclectique et de qualité. C’est toujours un réel plaisir que d’assister à ce grand petit festival. On ne pensait pas, malgré les actualités grossissantes, que ce serait le dernier pour bien longtemps…

Avec la pandémie de Covid-19, 2020 aura été une année quasi-blanche pour toute la profession du spectacle. Elle a aussi obligé les musiciens à se réinventer : vidéos playthrought, FAQ, concerts en streaming avec accès payant, merchandising développé … De nombreuses solutions pour garder un contact social avec son public, même si elles ne pallieront jamais à l’absence de contact humain laissée par les concerts. Nous avons grande hâte de les retrouver, espérons-le dans un avenir tout proche.

2020 aura aussi sonné la fin pour ces quelques groupes, soit par manque financier, soit à cause de tensions exacerbées par la situation actuelle. Elle aura également donné lieu à des changements importants de line-up (on pensera à Nightwish ou plus récemment à Delain)

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Néanmoins, elle n’est pas que négative. Elle restera aussi une année prolifique en ce qui concerne les albums studios : on a pu assister à des retours prévus de longue date, à des belles surprises, à des groupes émergeants, mais aussi à quelques déceptions. Voici, pour nous, les albums à retenir sur cette année 2020, sans aucune hiérarchie.

Dark Tranquility – Moments (20/11/2020 – Century Media Records)
Notre chronique à lire ici.

Premier album du groupe depuis le départ de Niklas Sundin (guitare), les Dark Tranquility reviennent au top de leur forme avec un « Moment » plus incisif et agressif. Après les demi-déceptions qu’étaient « Atoma » et « Construct », les suédois démontrent qu’ils ont leurs places au panthéon du death metal.

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Loudblast – Manifesto (06/11/2020 – Listenable Records)
Notre chronique à lire ici

« Manifesto » fait place à 42 minutes d’une fureur dévastatrice tout en sachant trouver le bon équilibre entre les racines death, les évolutions vers le doom avec un petit zeste de black. Une charmante agressivité, et un must-have de 2020.

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Nuclear Power Trio – A Clear And Present Rager (02/10/2020 – Metal Blade Records)
Notre chronique à lire ici.

Si le trio américain parodique nous a désarçonné dans un premier temps, leur premier EP, mélange brut de groove et de puissantes mélodies, a mis tout le monde d’accord. Une galette d’une grande qualité musicale à découvrir impérativement et un groupe à suivre de très près (tout en respectant les gestes barrières)

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Dark Buddha Rising – Mathreyata (13/11/2020 – Svart Records)

Le groupe finlandais continue de se constituer une discographie unique et « Mathreyata » n’échappe pas à la règle. Hypnotique, psychédélique, cet album constitue une expérience sensorielle hors du temps. On y atteint des sommets divins. On se demande si Dark Buddha Rising pourra encore aller plus haut sur la prochaine galette !

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Déluge – Aego Templo (06/11/2020 – Metal Blade Records)
Notre chronique à lire ici
Notre interview à découvrir là

Avec son – et seulement – deuxième album taillé véritablement dans la roche, les Déluge arrivent à trouver le parfait équilibre entre des riffs puissants et agressifs et une atmosphère aérienne et onirique. Une parfaite alliance entre l’espoir et la destruction, et un opus merveilleux qui donne ses lettres de noblesse au post-black metal.

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Lunatic Soul – Through Shaded Woods (13/11/2020 – Kscope)

Album plus lumineux pour ce projet parallèle de Riverside, à contre-courant de toute la noirceur des derniers opus du groupe. Une musique folklorique, presque médiévale, qui fait du bien au moral en ces temps plus que troublés.

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Devildriver – Dealing With Demons I (02/10/2020 – Napalm Records)
Notre chronique à lire ici

Retour gagnant pour le combo américain, qui parvient enfin à se renouveler avec la première partie de ce diptyque plus personnel pour le frontman, Dez Fafara, mais aussi une musique plus alambiquée tout en gardant l’aspect groovy du groupe.

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Katla – Allt þetta Helvítis Myrkur (13/11/2020 – Prophecy Productions)

Ce groupe au doux nom de volcan, fruit de la collaboration entre Einar Thorberg Guðmundsson (Fortíð, Potentiam) et Guðmundur Óli Pálmason (ex-Solstafir), prend des routes plus sinueuses et plus obscures avec cet opus par rapport aux précédentes galettes. Une atmosphère lourde, écaillée qui ne devrait que vous remuer les tripes.

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Paradise Lost – Obsidian (15/05/2020 – Nuclear Blast)
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Retour aux sources pour Paradise Lost avec un « Obsidian » plus proche de « Draconian Time » et de « One Second », avec des titres plus accessibles, tout en mettant en avant des structures bien plus complexes qu’auparavant. Un excellent album pour les britanniques.

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Survival Zero – Ascension (24/04/2020 – Autoproduction)
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Un premier album solide et une galette qui respire la fraîcheur pour la formation française. Des compositions complexes venant tâter des riffs hargneux, et un grunt à vous couper le souffle. Et la production est à tomber par terre. Un opus qui fait beaucoup de bien, et un groupe à suivre de très très près (encore une fois en respectant les gestes barrières).

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Apocalyptica – Cell-0 (10/01/2020 – Silver Lining Music)
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Enfin un bel album du groupe de violoncellistes (et du batteur Mikko Sirén) sur lequel on sent qu’ils osent faire ce qu’ils veulent. Un opus tout instrumental, à la liberté de ton qui fait plaisir, qui perdra pourtant les fans de ces dernières années, mais ravira au plus haut point ceux de la première heure.

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[INTERVIEW] Mikko Siren (Apocalyptica) : « Chaque morceau a sa propre identité, mais fait partie de quelque chose de plus grand »

A l’occasion de la sortie de « Cell-0 », qui marque le retour (bref) du groupe à du 100% instrumental, Metal-Actus a pu s’entretenir avec le batteur d’Apocalyptica Mikko Siren et évoquer le concept particulier de cette cellule imaginaire.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, j’aimerai que tu reviennes sur l’immense tournée que vous venez d’achever à l’occasion de l’anniversaire de la sortie de «Plays Metallica By Four Cellos». Quel regard portes-tu sur ces années très intenses ?

Mikko Siren (Batterie) : C’était génial ! Nous avions initialement prévu de faire une trentaine de dates sur cette tournée – essentiellement en Europe – pour célébrer la sortie de cet album il y a 20 ans. On comptait revenir après en studio pour enregistrer notre nouvel album. Et tout ça remonte à 2015 (rires). Après nos premiers concerts, les promoteurs et nos fans à travers le monde ont été emballé par l’idée, et on a reçu une immense demande de faire plus de shows ! Donc effectivement, il se trouve que c’est notre plus grande tournée, avec un passage dans au moins 45 pays à travers le monde.
Et nous étions de retour à nos débuts, quand nous n’avions que les violoncelles, et ensuite la batterie. Nous avons ainsi pris conscience à quel point nos fans adorent nos morceaux instrumentaux, voire plus que ceux avec des chanteurs. Ainsi, on a pris la décision de faire «Cell-0» en pleine tournée !

Cette réaction de votre public est celle qui vous a poussé à revenir au tout instrumental sur cet opus donc ?

Exactement !

Que veux dire ce titre «Cell-0» ?

On parlait, durant notre tournée, de musique, et de la vie en général – ce qu’il se passait dans nos société, dans notre monde, sur Terre. Nous avons imaginé cette particule imaginaire, « Cell-Zéro», qui est le départ de toute chose sur cette planète : ça peut être un simple atome tout comme quelque chose de plus puissant, qui a créé la vie. C’est aussi quelque chose dont manque actuellement l’humanité, car cet élément améliore les sentiments des êtres humains, et les rend plus doux, plus compatissants. Beaucoup de personnes manquent de respect envers les autres, envers notre terre et la nature.

Je trouve que votre musique est bien plus agressive et plus rentre-dedans que sur vos deux précédents albums. D’autres groupes vous ont-ils influencé ?

Beaucoup de choses se sont passé en cinq ans, entre la sortie de notre précédent album «Shadowmaker» et aujourd’hui, et cela a eu une influence sur notre musique, peut-être pas forcément voulue. Eicca (Toppinen) et Perttu (Kivilaakso) sont les deux compositeurs principaux du groupe : musicalement, ils sont tous les deux assez ouverts à différents types de musique, du classique au plus thrash à la Slayer.
Sut «Cell-0», on se rapproche des émotions que peuvent ressentir chaque individu, on les «kidnappe» en quelque sorte pour les porter aussi loin que possible, de les approfondir, de les développer, et d’en faire ressortir leur beauté, malgré cette sur-agressivité apparente.

Ces émotions sont au coeur de votre album donc ?

Oui. Nous voyons chacun des morceaux comme une peinture : chaque morceau a sa propre identité, mais fait partie de quelque chose de plus grand. Tu peux le constater sur notre artwork d’ailleurs. On essaie alors de faire quelque chose de cohérent, d’avoir une histoire continue du début à la fin de notre album.

Le clip de «Rise» est-il la projection de cette peinture que tu décris ?

Non, car il s’agit de l’interprétation de notre réalisatrice, Lisa Mann. C’est drôle car quand j’ai pour la première fois entendu «Rise», la seule chose qui m’est venu à l’esprit est le terme de «lumière», dans le sens que c’est quelque chose de positif, qui améliore les choses. Lisa travaille depuis un moment avec nous – elle a réalisé certains de nos clips dont «Not Strong Enough» ou encore «Cold Blood» – et elle nous connaît bien maintenant. On lui a donc fait écouter la chanson tout en lui demandant de nous réaliser le clip. Et on lui a laissé carte blanche. C’est donc sa propre interprétation de notre musique même si elle se rapproche beaucoup de la nôtre !

Donc vous ne lui avez donné aucune directive ?

Juste quelques indices ! Mais c’est elle qui a choisi l’histoire, la photographie, qui a utilisé les danseurs…. Cette vidéo est sa vision, en tant qu’artiste, du morceau. On voulait lui donner la possibilité de s’exprimer. Et c’est aussi notre façon de la remercier d’être avec nous depuis toutes ces années.

Que peux-tu nous dire sur «Call My Name»?

Il s’agit d’une composition de Perttu, et elle devait être à l’origine chantée par un guest. On a du la retravailler pour qu’elle passe mieux en instrumentale. C’est un titre épique, qui se rapproche beaucoup des bandes-sons des jeux vidéos – ce qui n’est pas étonnant, Perttu étant un fan de jeux vidéos, il a pu piocher quelques éléments dans ce genre de musique. C’est un mélange entre du dark metal et quelques accords mineurs, qui sonne à des moments plus pop, mais dont la puissance ne fait que monter pour à la fin exploser. Un bon morceau de metal en gros (rires). Au niveau de la thématique, le morceau retranscrit les cris que la Terre adresse à l’Humanité : «Que m’avez-vous fait ? Vous m’avez ruiné, vous avez détruit la nature et ses habitants».

Que peux-tu me dire sur «Beyond The Stars» ?

Elle a été écrite par Perttu, et il était déjà prévu qu’elle occuperait la dernière place de notre tracklist. Il retrace l’histoire d’un satellite, dans lequel l’humanité a mis ce qu’elle savait faire de mieux : la musique, les arts … et elle l’a envoyé dans l’espace dans le but que quelqu’un en retrouve son contenu. Il s’agit de sa vision que, inévitablement, l’humanité devra quitter un jour notre planète, qu’on devra la laisser derrière nous après des années à la maltraiter. C’est aussi le morceau qui réunit tous les autres de l’album – toutes ces particules se mettent enfin en place ensemble.

Je voulais revenir sur votre début de collaboration avec Sabaton : après votre cover de «Fields Of Verdun», vous avez sorti une autre cover, «Angels Watching» et vous êtes montés sur scène avec eux le temps de cinq titres. Qu’est-ce que vous attendez pour l’album de duos ? (Rires)

Je ne peux pas vraiment te répondre (rires). On aime beaucoup collaborer avec Sabaton, et leur façon d’être avec les autres, les fans … Et ils ont toujours tout pleins d’idées ! On espère juste pouvoir faire plus de choses avec eux. On a, pour commencer, cette formidable tournée qui nous attend avec Amaranthe ! On se rejoindra les uns et les autres sur scène, pour passer une bonne soirée, avec tous nos fans réunis. Et puis peut-être qu’il y aura autre chose, un jour, à un moment donné. (rires)

Es-tu heureux de revenir sur les routes aussi tôt ? J’ai l’impression que votre dernière tournée s’est achevée hier !

Oui ! Effectivement, on ne fait que courir depuis la fin de la dernière tournée, entre les nouveaux concerts à préparer, la composition de l’album, les enregistrements à Stockholm, à Los Angeles, la promotion partout en Europe….On n’a plus le temps d’être à la maison, et c’est dommage car j’aime bien être chez moi (rires). Mais je suis content de repartir jouer !

Comme sur les deux précédentes tournées, est-ce que vous aurez un chanteur avec vous sur scène ?

Sur la prochaine tournée, on profitera de la présence d’Elize Ryd (Amaranthe) qui viendra avec nous sur quelques morceaux. Concernant les concerts qu’on va donner aux Etats-Unis, Frankie Perez sera de la partie.

Et pour ce qui est des festivals cet été ?

On en fera quelques uns, mais on se consacrera surtout à nos propres tournées en salle. On fera beaucoup plus de festivals à l’été 2021.

Un dernier mot ?

Merci pour votre incroyable soutien et votre patience pour la sortie de ce nouvel album studio. On en est super fiers et c’est en partie grâce à vous qu’on l’a réalisé.

Notre chronique ici.

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