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Devildriver : Nouveau single disponible !

« This Relationship, Broken » est le titre de ce tout nouveau single – et clip – de Devildriver ! C’est un extrait de l’album « Dealing With Demons Vol. II », prévu pour ce vendredi via Napalm Records.

Liste des titres :

1. I Have no Pity
2. Mantra
3. Nothing Lasts Forever
4. Summoning
5. Through the Depths
6. Bloodbath
7. It’s a Hard Truth
8. If Blood is Life
9. This Relationship, Broken

Artwork :

Devildriver aannonce son prochain album, nouvel extrait dévoilé !

« Dealing With Demons Vol. II » est donc le titre de ce prochain opus studio des Devildriver ! Sa sortie est prévue, via Napalm Records, pour le 12 mai 2023.

« Through The Depths » :

Liste des titres :

1. I Have no Pity
2. Mantra
3. Nothing Lasts Forever
4. Summoning
5. Through the Depths
6. Bloodbath
7. It’s a Hard Truth
8. If Blood is Life
9. This Relationship, Broken

[EDITO] 2020, une année de dangers et de défis

1er janvier 2020. On a tous accueilli avec bonheur cette nouvelle année, enterrant d’emblée 2019, sacrée comme étant la « pire année de tout l’univers », détrônant ainsi 2018.
Elle avait pourtant bien débuté cette année avec de jolies sorties côté album (on retiendra le « Cell-0 » d’Apocalyptica, premier opus tout instrumental du groupe depuis bien longtemps) mais aussi de gros concerts (dans des genres complètement différents, Sabaton et Slipknot auront mis le feu au Zénith de Paris). Côté festival, le Cernunnos Pagan Festt aura réussi à attirer foule de curieux avec une affiche éclectique et de qualité. C’est toujours un réel plaisir que d’assister à ce grand petit festival. On ne pensait pas, malgré les actualités grossissantes, que ce serait le dernier pour bien longtemps…

Avec la pandémie de Covid-19, 2020 aura été une année quasi-blanche pour toute la profession du spectacle. Elle a aussi obligé les musiciens à se réinventer : vidéos playthrought, FAQ, concerts en streaming avec accès payant, merchandising développé … De nombreuses solutions pour garder un contact social avec son public, même si elles ne pallieront jamais à l’absence de contact humain laissée par les concerts. Nous avons grande hâte de les retrouver, espérons-le dans un avenir tout proche.

2020 aura aussi sonné la fin pour ces quelques groupes, soit par manque financier, soit à cause de tensions exacerbées par la situation actuelle. Elle aura également donné lieu à des changements importants de line-up (on pensera à Nightwish ou plus récemment à Delain)

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Néanmoins, elle n’est pas que négative. Elle restera aussi une année prolifique en ce qui concerne les albums studios : on a pu assister à des retours prévus de longue date, à des belles surprises, à des groupes émergeants, mais aussi à quelques déceptions. Voici, pour nous, les albums à retenir sur cette année 2020, sans aucune hiérarchie.

Dark Tranquility – Moments (20/11/2020 – Century Media Records)
Notre chronique à lire ici.

Premier album du groupe depuis le départ de Niklas Sundin (guitare), les Dark Tranquility reviennent au top de leur forme avec un « Moment » plus incisif et agressif. Après les demi-déceptions qu’étaient « Atoma » et « Construct », les suédois démontrent qu’ils ont leurs places au panthéon du death metal.

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Loudblast – Manifesto (06/11/2020 – Listenable Records)
Notre chronique à lire ici

« Manifesto » fait place à 42 minutes d’une fureur dévastatrice tout en sachant trouver le bon équilibre entre les racines death, les évolutions vers le doom avec un petit zeste de black. Une charmante agressivité, et un must-have de 2020.

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Nuclear Power Trio – A Clear And Present Rager (02/10/2020 – Metal Blade Records)
Notre chronique à lire ici.

Si le trio américain parodique nous a désarçonné dans un premier temps, leur premier EP, mélange brut de groove et de puissantes mélodies, a mis tout le monde d’accord. Une galette d’une grande qualité musicale à découvrir impérativement et un groupe à suivre de très près (tout en respectant les gestes barrières)

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Dark Buddha Rising – Mathreyata (13/11/2020 – Svart Records)

Le groupe finlandais continue de se constituer une discographie unique et « Mathreyata » n’échappe pas à la règle. Hypnotique, psychédélique, cet album constitue une expérience sensorielle hors du temps. On y atteint des sommets divins. On se demande si Dark Buddha Rising pourra encore aller plus haut sur la prochaine galette !

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Déluge – Aego Templo (06/11/2020 – Metal Blade Records)
Notre chronique à lire ici
Notre interview à découvrir là

Avec son – et seulement – deuxième album taillé véritablement dans la roche, les Déluge arrivent à trouver le parfait équilibre entre des riffs puissants et agressifs et une atmosphère aérienne et onirique. Une parfaite alliance entre l’espoir et la destruction, et un opus merveilleux qui donne ses lettres de noblesse au post-black metal.

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Lunatic Soul – Through Shaded Woods (13/11/2020 – Kscope)

Album plus lumineux pour ce projet parallèle de Riverside, à contre-courant de toute la noirceur des derniers opus du groupe. Une musique folklorique, presque médiévale, qui fait du bien au moral en ces temps plus que troublés.

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Devildriver – Dealing With Demons I (02/10/2020 – Napalm Records)
Notre chronique à lire ici

Retour gagnant pour le combo américain, qui parvient enfin à se renouveler avec la première partie de ce diptyque plus personnel pour le frontman, Dez Fafara, mais aussi une musique plus alambiquée tout en gardant l’aspect groovy du groupe.

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Katla – Allt þetta Helvítis Myrkur (13/11/2020 – Prophecy Productions)

Ce groupe au doux nom de volcan, fruit de la collaboration entre Einar Thorberg Guðmundsson (Fortíð, Potentiam) et Guðmundur Óli Pálmason (ex-Solstafir), prend des routes plus sinueuses et plus obscures avec cet opus par rapport aux précédentes galettes. Une atmosphère lourde, écaillée qui ne devrait que vous remuer les tripes.

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Paradise Lost – Obsidian (15/05/2020 – Nuclear Blast)
Voir la chronique ici

Retour aux sources pour Paradise Lost avec un « Obsidian » plus proche de « Draconian Time » et de « One Second », avec des titres plus accessibles, tout en mettant en avant des structures bien plus complexes qu’auparavant. Un excellent album pour les britanniques.

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Survival Zero – Ascension (24/04/2020 – Autoproduction)
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Un premier album solide et une galette qui respire la fraîcheur pour la formation française. Des compositions complexes venant tâter des riffs hargneux, et un grunt à vous couper le souffle. Et la production est à tomber par terre. Un opus qui fait beaucoup de bien, et un groupe à suivre de très très près (encore une fois en respectant les gestes barrières).

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Apocalyptica – Cell-0 (10/01/2020 – Silver Lining Music)
Voir la chronique ici
Voir l’interview ici

Enfin un bel album du groupe de violoncellistes (et du batteur Mikko Sirén) sur lequel on sent qu’ils osent faire ce qu’ils veulent. Un opus tout instrumental, à la liberté de ton qui fait plaisir, qui perdra pourtant les fans de ces dernières années, mais ravira au plus haut point ceux de la première heure.

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[CHRONIQUE] Devildriver – Dealing With Demons I (coup de coeur)

Premier volet du dyptique imaginé par Dez Fafara, «Dealing With Demons I» avait pour but de sortir Devildriver d’une série d’albums trop semblables. Avec une certaine réussite !

Le chanteur et frontman du groupe voulait aussi se lancer davantage dans l’écriture, et en sortir une oeuvre qui sortirait des sentiers battus. Cet album regorge de morceaux plus profond, plus complexes, et est de loin la galette la plus aboutie et la plus dense du groupe.

Devildriver s’amuse à détruire les carcans qui enfermait les américains dans une ronde musicale latente, qui, même si elle restait de bonne facture, ne sortait plus rien de véritablement exceptionnel. Ainsi, on passe aisément d’un mathcore aux allures de The Dillinger Escape Plan («Iona», «Vengeance Is Clear») à un blues rock provenant tout droit de la Nouvelle-Orléans («Nest Of Vipers»). Le morceau «Witches», aux influences très black Metal, sort même un solo de guitare plutôt bien senti qui change complètement des riffs groovy qui parsèment (trop) la musique de Devildriver.

Si on retrouve, bien sûr, les quelques ingrédients qui ont fait le succès des américains (notamment concernant le chant de Fafara), ces derniers ont distillé des petits éléments originaux, surprenants, qui créent un effet de surprise pour l’habitué.

Même si on retrouve encore la patte des américains, «Dealing With Demons I » montre que Devildriver cherche à évoluer, à se libérer de son étiquette, et le groupe nous propose des titres intelligents, bien pensés. Tout est réfléchi, jusque dans la tracklist qui monte en puissance. Dez Fafara et sa troupe ont créé une véritable expérience dans laquelle ils invitent leurs fans, de la première heure comme les lâcheurs, à les suivre. Une excellente surprise.

9,5/10

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Devildriver : Nouvelle vidéo disponible !

« Wishing » est le titre de cette nouvelle vidéo des Devildriver ! Le morceau est issu du prochain opus du groupe, « Dealing With Demons I », prévu pour ce 9 octobre !

Tracklist :

01 – Keep Away From Me
02 – Vengeance Is Clear
03 – Nest Of Vipers
04 – Iona
05 – Wishing
06 – You Give Me A Reason To Drink (feat. Simon Blade Fafara)
07 – Witches
08 – Dealing With Demons
09 – The Damned Don’t Cry
10 – Scars Me Forever

« Nest Of Viper » :

« Iona » :

« Keep Away From Me » :

[LIVE-REPORT] Alcatraz Rock & Metal Festival – Part 2 (14 août 2016)

Cette deuxième journée de l’Alcatraz Festival est très attendue par beaucoup d’entre nous, au vu de l’affiche, beaucoup plus attractive que celle de la veille. Les festivaliers ne s’y sont pas trompés puisque beaucoup ont acheté leur pass à la journée ce dimanche. Petit aperçu.

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L’Alcatraz Festival : Notre live-report du premier jour

Le dimanche commence avec le concert de Flotsam & Jetsam : ce groupe voit sa popularité augmenter, surtout dans les pays du Benelux. Ils reviennent d’ailleurs avec un album éponyme cette année. Pourtant, les allemands ne nous feront pas grande impression (syndrome du premier groupe matinal ?). De plus, ils ne semblaient pas très motivés ce matin-là. Dommage.

Exodus est la première grosse claque de la journée (et pourtant, il est encore tôt, 13h à ma montre). La vague de puissance envoyée par Steve Souza , revenu récemment au sein du groupe, et ses comparses est juste indescriptible, et fait oublier l’ancien chanteur, Rob Dukes, qui possédait un charisme phénoménal. On les attend maintenant avec un nouvel album, histoire de dépoussiérer une set-list un peu vieillote.

« Bon je sais qu’il est encore tôt, vous venez peut-être juste de commencer à picoler, mais va falloir se réveiller les gens » lance un Dez Fafara , plutôt taquin, sitôt le show de Devildriver débuté. Le public suivra cette directive à la lettre et enchaînera ainsi circles pits et pogos devant un groupe satisfait.
Ce dernier est venu présenter son dernier album en date, « Trust No One » qui passe comme une lettre à la poste sur scène. Le groupe est particulièrement en forme : mention spéciale au nouveau batteur de la formation, Austin D’Ammond, impressionnant autant en live que sur album, et avec lequel la musique du groupe prend une toute autre dimension, plus puissante, plus féroce, plus dévastatrice.

C’est au tour des Korpiklaani de venir sur scène. Mais pour le spectacle, on repassera : service minimum pour le groupe (aux visages affreusement figés) qui ne s’adressera pas du tout au public, pourtant venu en masse les voir. Si le set fut carré, surtout axé sur le dernier opus du groupe « Noita« , il était sans aucune saveur : autant allumer la radio ou son lecteur MP3 pour écouter la même chose. Les finnois n’ont eu aucune présence scénique et n’ont fait aucun effort pour s’impliquer dans le concert qu’ils étaient en train de donner, même quand ils joueront leur chanson la plus connue « Vodka« .

Anciennement membre de The Runaways, Lita Ford mène depuis quelques années une jolie carrière solo. Elle présente aujourd’hui son dernier né, « Time Capsule », sorti au mois d’avril dernier. Mais la setlist sera plus hétérogène, la célèbre guitariste reprenant même des standards du groupe qui l’a fait connaître, tel que le fameux « Cherry Bomb« . Si on peut regretter un show beaucoup trop théâtralisé, le concert reste excellent et a ravi tous les fans de la musicienne.

Déboulent maintenant les Children Of Bodom, qui sont étrangement plus sérieux qu’à l’accoutumée. Ils produiront pourtant un show puissant et sans faille, grâce à une setlist « fourre-tout » qui se clôturera sur un des titres les plus célèbres du groupe, « Downfall » (qui figure sur « Hatebreeder » sorti en 1999). Les fans de tous bords sont satisfaits.

On pourrait renommer Soulfly « Bisounours-Metal » tellement Max Cavalera semble jovial et accueillant sur scène, affichant tout le long du set un énorme sourire. Ou alors « Max Cavalera & son » puisque son fils, Zyon, est également le batteur du groupe. En tout cas les brésiliens sont en forme et enchaîneront les vieux tubes de la formation (« Arise Again« , le très efficace « Blood Fire War Hate » ou encore « Seek’N’Stike« , paru en 2002 sur l’album « 3« ), les reprises, que ce soit celles de Sepultura (notamment « Refuse/Resist » et « Roots Bloody Roots » qui enflammeront véritablement le public) ou d’autres (comme « Iron Man » des Black Sabbath) et les titres de leur dernier opus « Archangel » (dont « We Sold Our Souls To Metal » qui constitue une formidable entrée en matière au concert de ce soir). Ils se retireront après une heure d’un set beaucoup trop court, avec un Max vêtu du maillot de l’équipe de foot locale, en véritable brésilien qui se respecte. Peut-être l’un des meilleurs shows sur ce festival.

Nous avions été déçus par Kreator au Motocultor Festival de l’année dernière. Nous étions peut-être dans de mauvaises conditions ce soir-là car le show de l’Alcatraz Festival fut une véritable redécouverte du groupe en live ! Là encore, ils étaient en forme, et ont parié sur des titres plus fédérateurs. Et ça marche puisque une très large foule se pressera autour de la scène. Malheureusement, le show fut entaché par un très gros soucis de son, en plein milieu de set, qui a amené le groupe à sortir de scène le temps que ce soit rétabli. Cela a encore plus raccourci un show démentiel, dont on aurait aimé avoir toutes les saveurs.

Avantasia avait tout pour faire le show exceptionnel : décors somptueux, setlist idéale (entre titres du dernier album « Ghostlight » et ceux du premier opus « The Metal Opera« , en passant par l’apparition du superbe morceau « The Scarecrow« ), son au top et moultes guests. Mais Tobias Sammet était particulièrement de mauvaise humeur ce soir : il se montrera irrespectueux envers le public et le festival qu’il accueille (il répétera « on ne joue pas habituellement dans ce genre de festival »). S’il rectifie le tir en fin de concert, on pouvait se demander pourquoi il avait accepté de monter sur scène. C’est dommage car sans ce souci de comportement, le show aurait été absolument parfait, avec, en prime, les apparitions de Bob Catley (Magnum) ou encore le chanteur de Mr Big, Eric Martin, parmi bien d’autres.

Enfin, les Twisted Sister apparaissent sur scène pour le dernier concert européen de leur carrière. Et ils nous livreront un superbe show, poussant même jusqu’à 1h30. Le célèbre tube du groupe, « We’re Are Not Gonna Take It » a même été repris par le public six fois (dont une growlé sous l’impulsion d’un Dee Snider tellement mort de rire qu’il en lâchera son micro ). Tous les standards ont d’ailleurs été joué. Electrique ce soir, très en voix même, Dee Snider sautera partout, ne cessera d’arguer le public, et en profitera pour régler quelques comptes. Le groupe se produisait durant les attentats de Nice, le 14 juillet dernier, et a fait lever le majeur du public vers le ciel contre ceux qui empêchent les autres de vivre comme ils l’entendent. Une opération renouvelée ce soir en Belgique, pays durement touché également par le terrorisme. Un très beau moment …Au moment de se retirer, chacun des membres du groupe dira un petit mot de remerciement, à l’attention de leurs fans et du public présent ce soir. Une sorte de message d’au revoir…

Le concert, qui a rassemblé toutes les tranches d’âge, s’arrêtera sur un somptueux feu d’artifice qui clôturera également le festival. Un événement réussi sur la majorité des points, et que beaucoup retrouveront avec plaisir l’année prochaine.