Archives par mot-clé : Napalm Records

Delain annonce la sortie d’un nouvel EP !

C’est ce 8 novembre (et toujours chez Napalm Records) que sortira le nouvel EP des Delain, « Dance With The Devil ». Le clip de la chanson éponyme se visionne également juste en-dessous :

Tracklist : 

1.     Dance with the Devil          
2.     The Reaping           
3.     Sleepwalkers Dream (2024 Version)
4.     The Cold (Live)
5.     Burning Bridges (Live)
6.     The Quest and the Curse (Live)
7.     April Rain (Live)
8.     Invidia (Live)
9.     Queen of Shadow (Live Featuring Paolo Ribaldini)
10.  Your Body is a Battleground (Live Featuring Paolo Ribaldini)
11.  Moth to a Flame (Live)
12.  Control the Storm (Live Featuring Paolo Ribaldini)
13.  Dance with the Devil (Instrumental)
14.  The Reaping (Instrumental)
15.  Underland (Alternate ending version)

The New Roses Annonce la sortie de leur nouvel album !

C’est le 4 octobre prochain que sortira le nouvel album de The New Roses, intitulé « Attracted To Danger » (via Napalm Records). Le groupe en a d’ailleurs dévoilé le morceau-titre via la lyric-vidéo jute en-dessous :

Tracklist d’Attracted To Danger :

1. When You Fall In Love
2. Natural Born Vagabonds
3. Attracted To Danger
4. Four Wheels
5. Bring The Thunder
6. This Heart
7. Hold Me Up feat. Gill Montgomery
8. Spirit Of A Rebel
9. Rockin’ In The Free World
10. Whiskey In The Backseat

League Of Distortion annonce son nouvel album, premier single disponible !

« Galvanize », petit nom du prochain album des League Of Distortion, sortira le 25 octobre via Napalm Records. Le groupe en a dévoilé son premier extrait, le morceau éponyme, via le clip juste en-dessous :

Tracklist :

1. Galvanize
2. My Hate Will Go On
3. Chainsaw
4. Suck My Blood
5. My Enemy
6. What’s Wrong With Her?
7. In Our DNA
8. Crucify Me
9. Anti-Hero
10. The Crown

[INTERVIEW] Brittney (Unleash The Archers) : « Le plus important est qu’on soit satisfaits de notre album. »

Les Unleash The Archers continuent leur bonhomme de chemin sans rendre de compte à qui que ce soit en sortant un concept album ambitieux, intitulé « Phantoma ». Metal-Actus a pu s’entretenir avec sa chanteuse et parolière Brittney Slayes sur cette histoire née bien avant ces histoires de ChatGPT !

Metal-Actus : Bonjour Brittney ! Quels sont les premiers retours sur « Phantoma », sorti depuis ce 10 mai ?

Brittney Slayes (voix) : Les premières chroniques sont assez positives. Mais on y essaie de ne pas trop y prêter attention à ce qu’il se dit sur les réseaux sociaux, histoire de préserver notre santé mentale. Le plus important est qu’on soit satisfaits de notre album.

Par rapport au titre, je comprend que « Phantoma » est le titre de cette intelligence artificielle et personnage principal de votre album ?

Oui. Tout a commencé par la création de ce personnage, ce programme informatique, appelé Phantoma. Elle est née dans cet espèce de château de cristal que tu vois sur la cover, une sorte d’oasis d’un monde ravagé par les humains. Les androïdes sont devenus des êtres à part entière : Phantoma sait d’ailleurs qu’elle a été créé par ces derniers. Au début, elle admire ses créateurs, mais une fois qu’elle les a rencontré, constatant qu’ils n’éprouvent aucun remords quant à la destruction de la planète, elle ressent une déception immense. Elle essaiera alors de trouver qui elle est et le véritable sens de sa vie. Commence donc un véritable parcours initiatique.

Il convient de spécifier par ailleurs que votre album n’a aucun lien avec les polémiques actuelles sur l’IA… puisqu’il a été imaginé dès 2021 !

Oui, c’est une coïncidence à la fois déroutante et amusante. Mais notre concept tient plus de la science-fiction dans laquelle nous avons tous été baigné depuis tout petit. « Phantoma » est plus inspiré d’oeuvres cinématographiques, telles que « Terminator », que de Chat GPT (rires).

C’est vrai que l’artwork est directement inspiré de votre premier single, « Green & Glass » ?

Oui : nous voulions représenter la première incursion de Phantoma dans cet endroit luxuriant et magnifique dans lequel les humains vivent. C’est en quelque sorte un hangar féérique au milieu d’un désert de mort, sur une planète post-apocalyptique.

D’ailleurs pourquoi cette décision d’en avoir fait un clip animé, qui est d’ailleurs issu d’une vraie intelligence artificielle ?

Nous faisions notre second clip, « Ghost In The Mist » quand nous avons pris cette décision : Danny Gayfer nous a présenté ce programme d’intelligence artificielle, qu’on a trouvé plutôt cool sur le moment. Et on s’était dit que ce serait intéressant, vu le sujet de « Phantoma », de pouvoir l’utiliser pour mettre en vidéo l’un de nos morceaux. Cependant, il ne fallait pas que cela se fasse sans nous, qui avons joué sans exception dans toutes nos vidéos : on a alors joué des androïdes ! On s’est transposé dans notre propre monde !

Que peux-tu me dire sur « The Collective » ?

C’est le moment où Phantoma rencontre un groupe de IA comme elle. Mais elles sont très en colère contre l’espèce humaine qui a détruit la planète. Ils constituent une armée afin de les mettre les humains hors d’état de nuire. Et Phantoma pensait qu’elle allait rencontrer d’autres IA comme elle…. C’est un morceau apporté par notre nouveau bassiste Nick. Et il a fallu coller un ton du morceau, plus heavy que ce qu’on fait habituellement. Andrew a pris quelques risques, et lui a apporté un côté mélodique qui a enchanté tout le monde.

Que peux-tu me dire sur « Blood Empress » ?

Ce morceau a été composé la nuit avant notre entrée en studio, en 2023, alors qu’on s’amusait à jouer autour d’une table, dans notre air Bnb : on essayait de trouver des idées de riffs, pour construire un semblant de chanson (rires). C’est la fin de l’histoire et Phantoma a détruit le Collectif, puisqu’elle veut qu’androïdes et humains vivent en paix. C’est un moment assez particulier puisqu’en commettant cet acte, elle n’est plus sûre de ce qu’elle mérite…La mort ? Devenir leader des androïdes ?

Une suite est-elle prévue ?

Non. Il était prévu depuis le départ que ce serait un one-shot, une histoire complète sur un album.

Comment va s’articuler vos futures set-lists pour les concerts ?

Il va être difficile de jouer tout l’album d’un coup, ne serait-ce que par soucis de contraintes horaires. Et puis nos fans viennent surtout nous voir dans l’espoir d’entendre tous leurs morceaux favoris, donc, on va simplement faire les ajouts de certains de nos nouveaux morceaux. Mais oui, un jour, j’adorerai un set spécial où on jouerait l’entièreté de l’album.

Vous avez une année chargée en concerts, avec notamment une tournée américaine en compagnie de Powerwolf et le festival 70000 Tons Of Metal…

Oui, ce sera une année chargée : on ira aussi en Australie et en Nouvelle Zélande. On a vraiment hâte de faire cette tournée avec Powerwolf. Et en plus, nous ne serons pas la tête d’affiche, ce qui va nous reposer et nous permettre de nous relaxer (rires).

Vous pensez revenir en France ?

Tout ce que je peux te dire, c’est que nous travaillons sur une tournée européenne pour le printemps 2025, avec une petite date dans votre beau pays !

[CHRONIQUE] Feuerschwanz – Warriors

Histoire de fêter en toute beauté les vingt années d’existence du groupe, les teutons de Feuerschwanz sortent une compilation, sobrement intitulée « Warriors » et comprenant les reprises en anglais de titres comme Highlander et Memento Mori. Une façon aussi de s’ouvrir à l’international.

Il est loin le temps où je découvrais Feuerschwanz sur la grande scène du Summerbreeze, en plein milieu d’une belle après-midi de l’été… 2013 !

Bon, je dois vous avouer, chers lecteurs, que j’ai pris un beau coup de vieux en apprenant la formidable évolution de ce groupe, de base folk moyen-âgeux allemand teinté d’un contour rock, qui était – je le pensais alors – voué à rester dans les frontières de son propre pays.

Pourtant, le groupe a su évoluer, et plus récemment avec un tournant plus rock en 2015, bien plus metal en 2020 avec la sortie de l’album « Das Elfte Gebot » qui aura conquis le coeur de nombreux fans sur cette planète – oui, on reste persuadé que chanter en allemand ne va pas être un frein à faire une belle carrière internationale (sauf aux Etats-Unis, on conçoit). C’est après une belle tournée – à guichet fermée que la décision de sortir « Warriors » a été prise.

Alors sur les morceaux en eux-mêmes, nous n’auront pas grand chose à dire – il s’agit des reprises en anglais des standards allemand de Feuerschwanz. Le groupe aura tout de même mis deux inédits, notamment – et encore – une reprise de « Valhalla Calling » (décidément on l’aura entendu à toutes les sauces celle-là) mais sur un thème folk entraînant ce qui en fera une parfaite réussite.

Car voilà tout l’intérêt de cette compilation : la production particulièrement soignée sur chacun des morceaux ! Nous les redécouvrons avec une puissance et une qualité de son merveilleuse. Et rien que pour cela, la galette vaut son pesant de cacahuètes.

De plus, on a une pléiade d’invités ! Chris Harms (Lord Of The Lost), les Saltatio Mortis, Dominum, Orden Ogan,
Francesco Cavalieri (Wind Rose) … De quoi donner un nouveau souffle à des morceaux qu’on connait déjà, mais qu’on se surprend à les redécouvrir avec passion.

Alors certes, on regrette que le groupe soit passé sur de l’anglais sur cet album, surtout dans le but de faire une percée à l’internationale. Ils sont tellement bourrés de talents nos petits teutons de Feuerschwanz qu’ils n’ont pas besoin de ça. Mais nous vous conseillons, par sa merveilleuse production et son incroyable qualité de son, de vous penchez dessus si vous êtes un néophyte du groupe. Et si vous êtes collectionneur ou fan invétéré du groupe, cette compilation de « Warriors » saura également vous satisfaire car il s’agit d’un objet beau et particulièrement bien soigné, qui sera du meilleur effet dans vos étagères.

9/10

[CHRONIQUE] The Gems – Phoenix

Né en 2023 suite à leur départ mouvementé de Thundermother, The Gems s’introduit début 2024 au monde avec un premier album, au titre formidablement bien trouvé, « Phoenix ». Une galette hard rock qui sent bon les eighties, et pour laquelle on ne pensait vraiment pas craquer.

« Il n’y a qu’un oiseau qui se renouvelle et se redonne à lui-même la vie; les Assyriens l’appellent phénix. » Cette citation d’Ovide, issue des Métamorphoses, pourrait décrire la trajectoire des The Gems de ces derniers mois : Guernica Manicini (chant), Emlee Johnsson (batterie) et Mona Demona » Lindgren (guitare et basse) étaient, jusqu’à il y a encore peur, membres du groupe Thundermother. Et une énorme brouille entre la fondatrice de ces derniers Filippa Nässil et Mancini a conduit à une séparation.

Et si les jeunes femmes avaient tout de suite annoncé la création d’un nouveau groupe à trois, il n’était pas gagné qu’elles se fassent remarquer, au vu de la popularité de leur désormais ancien groupe. Pourtant, désormais libre de tout joug, quel qu’il ait été, The Gems nous livre un album sans concession, bluffant de maîtrise.

L’album est construit tel un voyage initiatique, avec en fil rouge, une rage de vivre, une puissance associée à un sentiment de liberté dominant toute la fin de l’album.

Les guitares sont lourdes, ravageuses, incisives. Le chant de Mancini est, comme à son habitude, de haute volée. Par ailleurs, niveau paroles, elle s’en tire bien mieux que Nässil, donnant une belle valeur ajoutée à cet album. Seule Johnsson se contente de faire le job derrière les futs. S’il est bien loin d’être mauvais, on aurait aimé peut-être un peu plus de fantaisie de sa part.

Les trois musiciennes de The Gems démontrent donc avec cet album qu’il faudra toujours compter sur elles, même sans l’aura qu’a Thundermother. L’album résume à lui seul ce qu’on aime dans le heavy : de la puissance, des riffs à n’en plus finir, et un chant qui viendra juste vous faire frémir de plaisir. Le Phénix renaît de ses cendres et est prêt à tout ravager sur son passage. La belle surprise de ce début d’année.

9,5/10

Accept : Un nouvel album et une prochaine tournée européenne dans les cartons !

« Humanoid » est donc le doux nom du prochain bébé des Accept ! Sa sortie est prévue pour le 26 avril 2024 via Napalm Records. Le premier single, éponyme à l’album, sera disponible, lui, ce 28 février.

De plus, le groupe a annoncé une grande tournée européenne qui passera par la France ! Voici les dates à retenir :

29/06/2024 @ Hellfest, Clisson

28/10/2024 @ Le Bikini, Toulouse

01/11/2024 @ Elysée Montmartre, Paris

[CHRONIQUE] Weapons Of Mass Seduction – Lord Of The Lost

On sait l’amour que porte les Lord Of The Lost, en particulier son chanteur Chris Harms, pour la pop. D’ailleurs, le dernier album en date du groupe, « Blood And Glitter », faisait déjà dans les jolies covers (on pense à cette reprise de « The Look » de The Roxette qui a fait l’objet, dernièrement, d’un clip déjanté). Cette nouvelle galette, « Weapons Of Mass Seduction », vient à point nommé pour les fêtes, comme un petit bonbon à savourer délicatement.

Car oui, l’album de reprises est, en tout cas de notre côté, notre petit plaisir coupable de ce début d’année. On apprécie toutes les saveurs de cet album, aux sonorités très eighties, y compris pour les morceaux plus récents (« Unstoppable » en tête). Les Lord Of The Lost se réapproprient parfaitement l’ensemble des chansons, leur insufflant une vibe glam rock, parfois même indus, chère au groupe.

Seul la reprise de Keane est en deçà du reste de l’opus : elle reste trop proche de l’original, et la comparaison entre Harms et Tom Chaplin semble inévitable, alors que les deux frontmen ont une voix et un chant diamétralement opposés. Au contraire, la reprise de « Smalltown Boy » est merveilleuse car sonne complètement différente, tout en gardant l’âme du morceau originel.

On notera aussi un travail inverse sur la chanson de Judas Priest, pour le coup plus « popisé » contrairement au reste de l’album.

Bref, en ce début d’année, on a certes un album de reprises, mais ce bonbon très bien produit, hyper-divertissant, (mais aussi que Lord Of The Lost montre tout le plaisir qu’il a pris en faisant cette galette) ne peut que vous mettre en joie. Et en cette période sombre et morose, une telle éclaircie est plus que bienvenue.

9/10

Exit Eden revient avec un tout nouvel album !

C’est le come-back qu’on n’attendait pas ! Le supergroupe de metal symphonique Exit Eden sortira son tout nouvel album, « Femmes Fatales », le 12 janvier 2024 via Napalm Records !

Un premier extrait, « Run! », en duo avec Marco Hietala (ex-Nightwish), vient d’être mis en ligne via le clip ci-dessous :

Tracklist :

01 – Femme Fatale

02 – It’s A Sin

03 – Run ! (feat. Marco Hietala)

04 – Separate Ways

05 – Buried In The Past

06 – Désenchantée

07 – Dying In My Dreams

08 – Poison

09 – Alone

10 – Hold Back Your Fear

11 – Kayleigh

12 – Elysium

Line-up :

Clémentine Delauney

Anna Bruner

Marina La Torraca