Archives de catégorie : Concerts

Accept : Un nouvel album et une prochaine tournée européenne dans les cartons !

« Humanoid » est donc le doux nom du prochain bébé des Accept ! Sa sortie est prévue pour le 26 avril 2024 via Napalm Records. Le premier single, éponyme à l’album, sera disponible, lui, ce 28 février.

De plus, le groupe a annoncé une grande tournée européenne qui passera par la France ! Voici les dates à retenir :

29/06/2024 @ Hellfest, Clisson

28/10/2024 @ Le Bikini, Toulouse

01/11/2024 @ Elysée Montmartre, Paris

Sepultura annonce sa retraite – et une dernière tournée mondiale !

Après 40 ans de bons et loyaux services, les Sepultura ont annoncé l’arrêt des activités du groupe. (Communiqué à retrouver ici).

Les brésiliens en profitent pour annoncer une dernière et immense tournée mondiale, qui s’arrêtera en France, au Zénith de Paris, le 30 Octobre 2024. Ils seront notamment accompagnés de Jinjer et Obituary !

[LIVE-REPORT] Phil Campbell & The Bastard Sons + Fury @ Petit Bain, Paris, 24/09/2023

Fort d’une popularité mais aussi loin de l’ombre d’un certain Lemmy Kilmister, Phil Campbell a su creuser son trou et se faire une jolie place sur la scène internationale avec ses Bastard Sons. Lui et son groupe étaient donc de passage sur un Petit Bain rempli à ras bord. Ils auront, grâce à un prêche puissant, convertir même les plus réticents d’entre nous à leur musique.

En guise d’introduction, petit mea culpa de ma part : il arrive assez fréquemment que des problèmes techniques arrivent, sans toutefois m’empêcher de prendre des photos. Cette fois, et en raison de cartes SD défaillantes, je n’ai pu mener à bien ma mission. Notre rédaction souhaite donc s’excuser pour le manque de photographies illustrant ce report.

La soirée commence, et devant un public réduit, par la prestation de Fury. Et quelle découverte, quelle claque ! Groupe du Royaume-Uni mené par le bourru Julian Jenkins et la charismatique Nyah Ifill, on croirait, de prime abord, qu’ils sont tous sortis du bar du coin et qu’ils ont décidé de se tailler un boeuf sur scène. Et pourtant, pourtant…Cohésion, énergie, puissance et bonne humeur étaient au rendez-vous. Et les voix rocailleuses et chaudes s’entremêlant à la perfection, alliées à des riffs bien placés et à une rythmique extrêmement carrée ont fait qu’on a passé plus qu’un excellent moment. On a terminé ce concert les cervicales en vrac, et le sourire aux lèvres ! A revoir, et cette fois sur un set plus long !

C’est après une bonne demie-heure de changement de plateau que Phil Campbell et ses Bastard Sons arrivent sur la scène du Petit Bain, sous les acclamations d’un public venu en nombre ! Résultat : on est particulièrement serrés et l’atmosphère devient chaude, à un point que c’est difficilement respirable ! Mais cela ne nous gâchera pas le plaisir que la bande procurera à l’ensemble du public, littéralement en feu !

Si j’avais l’impression que, entre la famille Campbell (en plus du célèbre guitariste, le groupe est composé de ses trois fils Todd, Dane et Tyla ) et le précédent chanteur Neil Starr il y avait un fossé difficilement explicable. Ce n’est pas le cas avec Joel Peters, présent depuis un peu plus d’un an dans le groupe, avec lequel la cohésion semble de mise.

D’ailleurs on se demande si ce dernier est surhumain, puisque Phil a annoncé une adaptation de la set-list. Mr était malade. On ne s’en aurait pas douté s’il nous l’avait pas dit. Il a assuré comme un lion ce soir, même si on le sentait fatigué à la fin du concert. Les autres musiciens ne sont pas en reste, Phil n’hésitant pas à mettre en avant ses fistons, naturellement plus en retrait. Sauf Todd à la guitare rythmique, qui sera particulièrement déchaîné ce soir, soutenant comme il se doit sa légende de papa, et faisant le show pour le plus grand bonheur des fans présents.

Concernant la setlist, sur les 16 morceaux de la setlist … Seuls 6 compositions originales du groupe seront joués, contre plusieurs reprises, dont une dominance de celles de Mötorhead. Alors, certes, c’est ce qui marche le plus, mais on vient pour découvrir un groupe en live, et non écouter ses reprises ! De plus, le set particulièrement court (1h15) aura déçu de nombreux spectateurs présents – une fin qui nous a semblée d’ailleurs précipitée et qui nous a laissé sur notre faim.

Mais il n’empêche que la fête était belle ce soir, et le son, excellent pour le Petit Bain, nous aura vite fait oublier ses désagréments pour juste nous faire prendre notre pied. Impressionnant de professionnalisme, mais aussi de sincérité et de spontanéité, Phil Campbell & The Bastard Sons aura presque su combler toutes les personnes présentes au Petit Bain ce soir. A revoir, encore et encore.

[LIVE-REPORT] Imperial Age et Penumbra à la Boule Noire (Paris), 17/09/2023

C’est l’événement pour quelques irréductibles fans parisiens : le retour d’Imperial Age, un an presque après avoir rempli le Petit Bain. Le groupe offrira deux heures de show non stop à un public certes, réduit, mais chaleureux et énergique.

C’est une Boule Noire à peine remplie que je découvre en arrivant pour le set de Penumbra, première partie du show : beaucoup seront venus d’ailleurs exprès pour applaudir les français, qui n’avaient qu’une toute petite demie heure de show.

Et quel show ! Le groupe, existant depuis 1996, et de nouveau actif depuis 2013, semble tellement heureux d’être sur scène que leurs soucis de sons (on n’entendra pas la basse, et très peu les guitares, si bien qu’il nous sera difficile de reconnaître les différent morceaux) nous passeront au travers. Fort d’un excellent nouvel album, « Eden », sorti en avril 2023, la set-list, plus généraliste et représentative de la désormais longue carrière du groupe, remportera l’adhésion de tous. Chacun des membres fera leur show, en particulier Jarlaath au chant et à la clarinette (qu’on entendra, paradoxalement, le mieux) mais surtout Valérie dont l’exceptionnelle voix, offrant de nombreuses palettes, m’aura fort impressionnée. Une vraie découverte pour moi qui ne connaissait pas Penumbra auparavant (et je m’en vais très vite corriger cette erreur).

Après un très court changement de set d’une quinzaine de minutes, Imperial Age débarque sur « Windborn », sous les acclamations d’un public toujours aussi peu nombreux (la Boule Noire sera à moitié remplie) mais véritablement en folie. Le groupe, visiblement heureux d’être sur la petite scène parisienne, enchaînera les titres (la plupart issus de leurs derniers telle une véritable machine de guerre, sans nous laisser le temps de respirer entre deux morceaux : bon, je sais que la longue discographie du groupe fait qu’ils peuvent se le permettre, mais – et pardon de le dire – cela a rendu la première partie du concert extrêmement indigeste (alliée à la chaleur de la salle). C’est seulement à mi-show que le groupe, qui fatiguait un peu, commençait à faire quelques pauses plus longues, rendant la fin du set bien plus agréable.

Côté performance, le son et la lumière étaient au rendez-vous, tout comme la prestation de tous les musiciens – à l’exception parfois d’Aor qui avait quelques soucis de justesse au début, mais il s’est bien rattrappé par la suite. Anna, toujours aussi impériale (Age) nous a littéralement envoûté avec sa sublime voix. Jane ne sera pas en reste – même si elle était plus en retrait par rapport à sa compatriote – jouant à la fois avec le public et ses musiciens. Enfin, mention spéciale à Dima Belf – qui devrait plus grunter – véritable boule d’énergie sur scène, généreux et souriant au possible.

Vous l’aurez compris, si le concert d’Imperial Age n’était pas parfait, la générosité et la bonne humeur du groupe, associée à l’aspect intimiste de la Boule Noire, ont fait de ce concert un excellent moment. Pour un groupe qui mériterait, après quelques ajustements, plus de succès.