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[ALERTE FESTIVAL] Le Motocultor Festival, c’est ce week-end à Carhaix !

La quatorzième édition du Motocultor Festival, c’est ce week-end ! Les hostilités débuteront jeudi pour se terminer le dimanche soir. Et le camping est ouvert dès demain, à partir de 14h !

Et pour la première fois de son histoire, le festival se tiendra sur le site de Kerampuilh, à Carhaix !

Voici le Running Order : à noter que les Altesia ont accepté de remplacer les Ethesis ce vendredi, à 15h10, sur la Massey Ferguscène.

[LIVE-REPORT] Motocultor Festival Jour 4

La journée du dimanche sera la plus belle car ni la pluie, ni les températures caniculaires ne seront au rendez-vous. Et les groupes se montreront présents et à la hauteur de l’événement, pour un final de toute beauté !

Je me fais violence ce matin puisque je ne veux pas louper le set des Nightmare, qui ouvrent ce dimanche la Dave Mustage ! Et malgré la fatigue des trois jours de festival précédents, le public se montrera présent, même s’il était un peu mou (mais on ne lui en tiendra pas rigueur). Excellent set des français, et mention spéciale à la désormais ex-chanteuse Madie mais aussi au guitariste Matt Asselberghs, totalement habité sur scène.

Je me rend ensuite sur la Massey Ferguscène pour voir la prestation des Molybaron ! Le groupe français, emmené par l’irlandais Gary Kelly délivrera une prestation propre et sans accroc. Mzis cette dernière a été, selon moi, bien trop lisse, et, du coup, assez ennuyeuse : il manquait d’un petit grain de folie pour que le concert soit inoubliable.

La tente sous la Dave Mustage se remplit pour voir Vended. Plus que des fans purs et durs du groupe, c’est surtout par curiosité que le festivalier se sera déplacé : Vended a été fondé par Griffin Taylor au chant et Simon Crahan à la batterie, deux « fils de » célèbres musiciens issus d’une formation de seconde zone, Slipknot.
Si les premiers titres se montreront très (peut-être même trop) semblables à ceux de leurs illustres aînés, les morceaux de fins de set seront plus intéressants, un savant mélange de néo, de hard rock et d’électro, mais qui a encore besoin de rodage et de se trouver. Prometteur en tout cas !

Les américains de Rivers Of Nihil déboulent ensuite sur scène avec un death metal aux accents jazzy (avec un son de saxophone qui évite de tomber dans l’écueil de l’Eurovision et sera habilement dosé – le son fait d’ailleurs parfois peser à du Supertramp) puissant qui ravagera toute une fosse, atomisé par cette découverte ! A revoir impérativement en salle ! Un des groupes les plus sous-côtés de ce festival !

Les Bloodywood, fort de leur succès notamment sur Youtube, déboulent ensuite sur la Massey Ferguscène devant un public qui les attend de pied ferme. Et ils ne décevront pas, bien loin de là, en livrant un show furieux et dévastateur, qui conquieront le coeur de tous les fans, des plus férus aux plus réticents. Une des plus grandes prestations de ce festival.

Nous serons ensuite conviés à la conférence de presse de Yann LE BARAILLEC, président et fondateur du Motocultor Festival : outre la grande annonce de déménagement du site vers, et on l’apprendra plus tard, à Carhaix, il aura aussi été question du très décrié partenariat avec la marque 8.6, avec laquelle une bière « signature » est en préparation, ainsi que du manque de communication sur site (pas d’indication, de plan, de gobelets (« trop chers à produire » dixit Le BARAILLEC)) qui sera corrigée l’année prochaine pour s’aligner sur ses concurrents.

Le temps de revenir (et de croiser des Bury Tomorrow méga en retard qui fonceront s’installer sur la Dave Mustage) et je peux arriver pour la fin de Life Of Agony, qui aura conquis un public par son implication, malgré un show plus minimaliste. Mention spéciale à Mina, particulièrement en transe, qui m’aura particulièrement fascinée par son immense charisme.

En parlant des Bury Tomorrow d’ailleurs, je ne sais pas si c’était parce qu’ils avaient besoin d’expulser tout un stress lié à leur retard mais, bordel, QUEL SHOW ! Avec peut-être le meilleur son de tout le festival, le groupe aura véritablement bombardé la fosse d’un death-néo metal d’une telle férocité, d’une telle violence qu’elle mettra juste le public en feu. Excellent concert !

Mon dernier concert de Combichrist remonte à 2011 où, première partie de Rammstein et – on devinait – totalement tétanisés par le trac, ils avaient été bien hués. Plus d’une décennie plus tard et une grosse évolution, je les redécouvre en live avec grand plaisir ! Une belle prestation des allemands, qui se sont montrés heureux d’être présents !

Le bon gros hard rock des familles est dans la place avec Exodus ! Le groupe fera un show millimétré et aussi puissant qu’attendu, au plus grand bonheur de tous les fans présents !




C’est semblant porter tout le poids du monde sur leurs épaules que les Swallow The Sun déboulent sur la Bruce Dickinscène. Le groupe brillera pourtant par une prestation sans fausses notes, même si l’heure de passage – en plein jour – nuiera un tantinet au spectacle.

Vient ensuite les teutons d’Electric Callboy (anciennement Eskimo) sur la Massey Ferguscène : le groupe remporte un très joli succès grâce à des clips déjantés et scénarisés au possible, à un point que la hype était très présente, notamment auprès de certains membres d’autres groupes, présents dans la fosse en compagnie des festivaliers. Pourtant la sauce ne prend pas en live et toute l’attente provoquée par les vidéos retombe complètement à plat. Dommage aussi d’avoir un groupe qui fonctionne en mode automatique, ils ont clairement manqué de chaleur humaine.

Tour le contraire des précédents, les Testament ne failliront pas à leur réputation avec un set peut-être très carré et pro, mais surtout une bonhommie et une chaleur qui fait qu’on prend tellement notre pied ! Les rois du thrash semblent indétrônables. D’ailleurs, certains membres des Combichrist apprécieront le show depuis le pit photo.

Le choix était rude pour les fans du genre puisque jouait pendant ce temps, sur la Bruce Dickinscène, les Orange Goblin ! Excellent show du groupe anglais, qui mettra la foule, particulièrement dissipée, en feu ! La preuve est que c’est certainement sur ce concert que la sécurité (dont Ben Ward saluera le travail en cours de set) aura eu le plus de boulot !

Les Dark Tranquility étaient venus au Motocultor il y a de cela quelques années, aux débuts du festival – Mikael Stanne (chant) dira d’ailleurs qu’il n’aura rien reconnu quand il a débarqué au festival. Très bon set des suédois, qui s’est non seulement axé autour de « Moment », leur dernier album, mais aussi avec beaucoup de tubes et de raretés. Moi qui n’attendait rien du concert (c’est la troisième fois que je les voie), j’ai été véritablement prise dans l’ambiance à la cool instaurée par le groupe, et la communion de ce dernier avec son public, certes peu nombreux, mais en folie. Un de mes meilleurs souvenirs du festival.

Igorrr aura donné le ton sous la Massey Ferguscène ! Le groupe sans étiquette et unique dans le genre aura su distiller ses différentes ambiances pendant son concert, qui a rassemblé de nombreux adeptes, mais aussi de curieux. A voir au moins une fois dans sa vie.

Enfin, devant la foule dense et compacte se pressant devant Behemoth, mais surtout les ayant déjà vu à de nombreuses reprises, je me dirigea vers la Bruce Dikinscène sur laquelle se produira Lord Of The Lost. Une ambiance à la fois folle et intimiste pour applaudir les allemands indus qui produiront un show généreux et spontané. Une très belle découverte en live !

Le show des Lord Of The Lost concluera notre Motocultor : malgré quelques couacs rencontrés (communication inexistante sur place, mais aussi souci avec les sanitaires normaux), ce fut trois jours de notre côté bien plus agréables à vivre qu’un Hellfest bien trop bondé qui nous a fait du bien aux oreilles et, par le nombre de personnes bienveillantes rencontrés sur place, au coeur. Nous souhaitons une longue vie au Motocultor à Carhaix et nous serons au rendez-vous l’année prochaine. Mais surtout, surtout, ne grandissez pas plus !

[LIVE-REPORT] Motocultor Jour 3

Ce samedi verra le grand retour du beau temps, après une nuit glaciale et pluvieuse (peut-être même un peu trop chaud diront certains). Le jour et la nuit avec la veille !

Et on commencera à une seule photographe (le second étant cloué dans la tente par une énorme fièvre) avec The Dali Thundering Concept ! Arrivés sur le tard (car annoncés au dernier moment) par l’organisation du festival, le groupe fera mouche auprès d’un public totalement conquis mais surtout énergique (et à une heure aussi matinale, il faut le souligner). Un bon set avec des gars talentueux, impliqués, provoquant une énorme onde de puissance sur scène : il va falloir les suivre de très près !

Trop d’autodérision tue-t-elle l’autodérision ? Contrairement à beaucoup d’autres, je n’ai absolument pas été emballé par le set des Tranzat ! Arrivés avec leurs flambants polos rose pâle, j’ai trouvé le set mou, les musiciens comme absents (à l’exception du guitariste Benjamin Arbellot vraiment à fond dans le concert mais aussi dans le concept) et la musique, pas exceptionnelle ni même très originale. Et vu toutes les critiques dithyrambiques concernant leur concert, j’ai dû effectivement rater quelque chose. Mais la prestation m’est complètement passé au travers.

J’en profite pour filer sur la Suppositor Stage afin de découvrir Ten56, nouveau groupe de l’ancien leader des Betraying The Martyrs, (que je shooterai de loin, étant donné que je suis arrivée bien tard dans la fosse)….. Et si le son les a franchement desservi, la formation a également manqué un poil de présence sur scène pour faire de leur show quelque chose d’inoubliable.

Je dois avoir un problème avec l’humour ce matin là puisque c’est au tour de la prestation des Princesses Leya de me passer au travers. Mais ce n’est pas parce que leur show était mauvais ! N’appréciant guère les humoristes de Navarre et d’ailleurs y compris hors Motocultor, j’ai retrouvé tout ce que je n’aimais pas dans ce genre de spectacle : trop chorégraphié, trop scénarisé, laissant peu de place à l’improvisation, et finalement… à la musique ! Bref, ce n’est juste pas pour moi. Mais j’ai pris un grand plaisir à photographier la petite bande de Dedo, particulièrement beaux devant l’objectif !

C’est par curiosité que je me rend au concert des Schammasch, groupe avant-gardiste de black metal suisse ! Et j’ai fortement apprécié leur show, qui a su parler aux fans du genre, malgré que l’heure de passage, en pleine après-midi, ait desservi un tantinet le spectacle. A découvrir et à voir sur scène (mais dans l’obscurité, ce sera encore mieux!)

Les Lost Society ne sont pas à leur première apparition au Motocultor : d’ailleurs, le chanteur guitariste Samy Elbanna déclarera qu’il se souvient encore du goût de la poussière de la dernière fois ! Il invitera le public a être encore plus fou, plus sauvage. Et il faut dire qu’il va être servi !

Une musique énergique, de la puissance, le tout servi par un excellent son pour changer, et un public en furie. Elbanna en est même monté sur un des pylones soutenant la tente de la Dave Mustage, arrangant encore plus une foule déjà en délire. C’était peut-être le concert le plus fou et le plus violent auquel j’ai assisté dans toute ma petite vie, et l’un des deux meilleurs du festival!

Je cours ensuite voir mes chouchous, Benighted ! Et je vais être servi par un groupe des plus énergiques, avec un set remplis de titres énormes qui vont juste nous mettre une fessée mes enfants ! (oui oui, objectivité zéro, je sais) Et le public, en tout cas au premier rang, était dans une telle transe qu’ils ne voyaient plus nos objectifs braqués sur eux. Une superbe alchimie entre les fans et la formation !

Regarde Les Hommes Tomber sous la Massey Ferguscène attirera tout autant de monde (même plus encore). Le groupe brillera par un show pointilleux et leur très bonne énergie. Une belle découverte de mon côté !

Tesseract aura fait un show extrêmement propre qui aura ravi les fans de la première heure, venus en nombre les acclamer (et ce malgré l’absence d’un lightshow digne de ce nom). Le groupe se montrera pourtant assez poseurs, limite prétentieux, ce qui jettera un froid dans le pit photo au moins. Belle présence de Daniel Tompkins, vraie pile électrique qui arpentera tout l’espace à sa disposition jusqu’à aller faire un tour dans la fosse !

Pendant ce temps, sur la Bruce Dickinscène arrive un des nombreux ovnis accueilli par ce festival : H09909. Composé d’un duo d’américains à la mode Beetlejuice (avec un grand Choixpeau vissé sur le crâne) et GI Joe, et d’un batteur (qui parfois se demande ce qu’il fabrique sur scène), ils seront une belle surprise pour beaucoup de festivaliers avec un électro rap metal jouissif et dévastateur, qui vient tutoyer les grands pontes du genre. Une vraie expérience sur scène, à ne manquer sous aucun prétexte !

God Is An Astronaut aura été une nouvelle belle surprise de ce samedi ! Déjà bien connu sur album studio, je me demandais ce que ça allait donner sur scène, avec une petite dose d’appréhension ! Et je n’ai pas été déçu avec un show à la fois millimétré mais laissant place à une certaine spontanéité et une certaine fraîcheur. Mais aussi un groupe heureux d’être présent, à partager sa musique ave son public. A ne pas louper si vous les voyez passer !

Vader se sera fait plaisir sur scène, au vu des mines réjouies de l’ensemble du groupe ! Encore une fois un show techniquement sans faille avec une belle chaleur qui fait du bien aux cages à miel !

Alcest aura été en petite forme : quelques petits ratés durant surtout le début de set, et un beau caffouillage sur « Sapphire ». Le groupe ne tardera pas à se ressaisir et offrira un show enchanteur et féérique à son public, même s’il manquait ce petit truc magique qui fait que ce soit inoubliable.

Une petite foule seulement se sera amassée autour de la Bruce Dickinscène pour voir le show à la fois furieux et déjanté des Sick Of It All ! Si les new-yorkais auront fait le taf et bien plus encore (on sent qu’ils se seront fait particulièrement plaisir sur ce set), il manquait peut-être un petit grain de folie qui aurait fait de ce concert quelque chose d’inoubliable !

Perturbator aura aussi fait le boulot avec un spectacle à couper le souffle ! Servi par un bon jeu de lumière, la partie musicale n’aura pourtant pas été à la hauteur avec un son, de nouveau, trop fort en basse. Dommage car l’expérience offerte par le duo est juste immanquable, surtout à cette heure avancée de la nuit.

Enfin, les Apocalyptica déboulent en clôture de la Dave Mustage, eux-même surpris par la grande foule qui les attendait à cette heure tardive (il était une heure du matin). Bon show des finlandais qui manquait cependant d’énergie et, surtout, de cohérence (aucune mise en avant du nouvel EP du groupe, « Metal Classic, Classic Metal », et peu de morceaux issus du dernier album en date « Cell-0 »). De plus, la présence d’un chanteur m’aura fortement déçu (le même que sur la tournée de 2010 de mémoire), ce dernier ne se montrant pas à la hauteur des invités de prestige du groupe à mon sens.

Ce samedi aura donc vu son lot de bonnes découvertes, mais les groupes attendus nous auront particulièrement déçus sur cette journée. Un samedi agréable et chaud pour arpenter les allées du Motocultor. On décidera une nouvelle fois de faire l’impasse sur la tente du Macumba et de reprendre des forces pour la nouvelle très grosse journée qui se profile le lendemain.

[LIVE REPORT] Motocultor Festival 2022 – Jour 2

Après deux années blanches, le Motocultor revient sur les terres de Kerboulard pour une édition de 4 jours avec une programmation démentielle ! Si le festival a pêché par quelques petits soucis d’organisation (on y reviendra dans un édito), le spectacle, la bonne humeur et la bienveillance générale feront que nous passerons un excellent moment !
En ce deuxième jour, le Metal déboule sur les scènes bretonnes avec un rythme particulièrement soutenu, avec des groupes qui se font plus rares dans notre petit pays. Un véritable bonheur pour nos cages à miel !

Bien évidemment, et malgré toute la volonté du monde, deux photographes ne peuvent pas couvrir l’ensemble du festival, et il a fallu faire des choix ! Vous pourrez retrouver le report des groupes que nous n’avons malheureusement pas vu chez nos talentueux confrères.

Après avoir pu garer la voiture et récupéré nos accès, on installe notre campement sous la pluie et on file vers les premiers concerts de la journée et vers la nouvelle scène, baptisée Bruce Dickinscène par les internautes. Acyl vient tout juste de rentrer sous les applaudissements d’un public fourni, malgré la pluie (Amine (chant) nous appellera même « les courageux » tout le long du set). Le groupe fera un set plus centré sur « Aftermath », leur dernier né, avec la précision et la passion qu’on leur connaît ! Et le son est plutôt bon pour l’instant ! (et, spoiler, ça ne va pas durer !) Et le public avait le sourire aux lèvres tout le long du concert, par tant de générosité ! A noter qu’ils joueront un morceau inédit, « pour l’instant sans titre », devant des fans conquis. La journée commence bien.

Vient ensuite, toujours sur la même scène, le groupe de folk rock Garmana ! Premier véritable « ovni » du festival, ils enchanteront le public avec un son médiévalisant (avec un soupçon d’électro) transcendant ! Pourtant leur prestation avait mal commencé, les suédois, qu’on devinait pétrifiés par le trac ont eu le plus grand mal à se détendre et à s’amuser sur scène ! De plus, l’ordinateur qui accompagne d’ordinaire le groupe est tombé subitement en panne…. Mais en grands professionnels, ils ont tout de suite poursuivi avec des chansons qui ne nécessitaient pas son fonctionnement, ce qui a été apprécié.

Le groupe finira par se lâcher et se retirera sous une standing ovation amplement méritée.

Après un premier détour par le camping, on s’arrête par curiosité devant le groupe japonais The Shamisenists, composé d’un batteur et deux joueurs de Shamisen (guitares traditionnelles japonaise) électriques. L’ensemble est rend tellement bien que malgré l’absence de grosse guitare et de bons grunts, et bien ça pogotait un peu au milieu de la fosse. Sacrément original, et à revoir très vite dès que l’occasion se représentera !

C’est ensuite le moment qu’attendaient certains festivaliers, à savoir la prestation de Pogo Car Crash Control, alias le groupe qu’on voit absolument partout ces derniers mois. Et la prestation fut énergique malgré un son très calamiteux (ce sera à partir de là comme ça et ce durant tout ce vendredi) et le groupe aura fait le bonheur des fans présents. Curieux, nous n’avons pas trouvé la prestation du groupe à notre goût (notamment à cause de la voix du chanteur), mais c’est juste que ce n’est pas notre truc ! A la fin du set, Lola Frichet, bassiste de la formation, a de nouveau posé son instrument pour que tous voient ce qu’il y avait écrit derrière, « More Woman On Stage », son « slogan » pour plus d’inclusivité féminine sur scène, et combattre certains clichés qui ont la peau dure comme du Metal !

Skàld aura eu le mérite de semer la confusion dans notre duo de photographes : si le premier s’est laissé séduire et emporté par l’univers des français, l’autre aura trouvé le show glacial (et rien à voir avec la température du jour) et brouillon, ne trouvant absolument aucune cohérence au sein du groupe. Et le son, beaucoup trop fort en basse, n’a pas arrangé les choses. Petite mention spéciale (pace qu’il faut tout de même la citer) pour la chanteuse Chaos Heidi qui remplace Justine Galmiche avec passion !

The Ocean n’est pas des plus connus en France, et pourtant c’est une grande foule compacte qui se presse autour de la Massey Ferguscène. Les allemands progueux offriront un show millimétré, généreux et relaxant (oui oui). Une belle découverte.

Kreator n’aura pas sorti la grosse artillerie pour leur concert au Motocultor, malgré la présence d’un décor qui fera mouche ! Si le groupe a fait un show carré et pro, comme on l’attendait, on aurait aimé qu’il sorte un peu des sentiers battus. Ils se sont contentés de juste faire le boulot qu’on attendait d’eux.

Tarja m’aura énormément surprise ! Alors que je n’attendais absolument rien de son concert, j’ai vu une artiste généreuse et sincère, fière de présenter son répertoire et des musiciens qui l’accompagnent ce soir (elle n’hésitera pas à les mettre en avant). Elle aura d’ailleurs le meilleur son de toute la journée sur la Bruce Dickinscène, ce qui permet d’apprécier ses morceaux dans toute leur dimension ! Mais c’est surtout la communion entre elle, son groupe et son public, tellement forte, tellement belle que le show en est devenu puissant, mais aussi émouvant ! Même s’il n’était pas parfait, on ressort avec un grand sourire, la patate et la petite larme à l’oeil. La chanteuse finlandaise aura elle-même beaucoup de mal à quitter la scène ! A revoir en salle !

J’ai toujours trouvé Leprous beaucoup trop surcôté, pourtant, leur show et leur énergie (en particulier celle du chanteur Einar Solberg ) m’aura transporté et touché . A un point où je vais certainement me repencher sur leur discographie.

Powerwolf aura sorti la grosse artillerie alors qu’une foule immense s’entasse sous la Dave Mustage. Si le power sympho du groupe nous passe plus au travers, ils auront fait un show carré, puissant, qui aura ravi tout le monde présent dans la fosse.

Plantec est un autre des nombreux « ovnis » de ce festival, et le trio vient spécialement jouer leur création « Hironaat » ce soir. Et quelques centaines de curieux se sont amassés devant la Bruce Dickinscène pour écouter leur électro celtique, pour le plus grand bonheur du groupe, déchaîné à souhait. Ils seront accompagnés de nombreux invités, dont les Shamisenists qui ont joué plus tôt ce jour.

Celeste arrive enfin sur la Massey Ferguscène devant un public (et des photographes) réduits. Et si pourtant j’adore le groupe et son concept (ils ont joué en contre jour avec des lampes rouges Quechua sur la tête), j’ai du quitter plus tôt que prévu la tente… en cause un son des plus pourris tellement saturé en basse qu’on ne reconnaissait aucun des morceaux. Et on entendait cette saturation jusque dans le camping. Dommage car le groupe mérite vraiment de se faire connaître par le plus grand nombre !

Après cet avant-dernier concert, nous rentrerons au camping, exténués par cette première journée haute en découvertes, malgré un son mauvais et brouillon qui aura été présent sur les quatre scènes du festival presque en continu (sauf la Bruce Dickinscène le soir). Un camping dans lequel on aura des difficultés à s’endormir, mais plus à cause du froid que certains de nos congénères qui continuent les festivités (on entendra un peu au loin d’ailleurs la tente discothèque du Macumba pour ceux qui veulent jouer les oiseaux de nuit, ouverte jusqu’à 6 heures du matin).

Texte par Roxane BAYLE

Photos par Paul BASTIT et Roxane BAYLE

[ALERTE FESTIVAL] Le Motocultor dévoile une partie de son affiche, quatrième scène annoncée !

Le Motocultor Festival se tiendra du 18 au 21 août 2022, toujours sur le site de Kerboulard de Saint-Nolff ! L’organisation vient de révéler une partie de son affiche, en plus de deux autres informations : une quatrième scène ainsi qu’une « nouvelle couleur artistique » pour la journée du jeudi.

PROGRAMMATION :

Powerwolf
Kreator
Testament
Cult Of Luna
1914
Benighted
Black Tongue
Bury Tomorrow
Clutch
Combichrist
Dark Angel
Dark Funeral
Dark Tranquility
Eisbrecher
Eskimo Callboy
Exodus
Frog Leap
Frontierer
God Is An Astronaut
Hangman’s Chair
Harakiri For The Sky
Heathen
Igorrr
Imperial Triumphant
Klone
Leprous
Les Ramoneurs de Menhirs
Life Of Agony
Lorna Shore
Orange Goblin
Pallbearer
Perturbator
Pogo Car Crash Control
Regarde Les Hommes Tomber
Rings Of Saturn
Rivers Of Nihil
Seth
Sick Of It All
Sonata Arctica
Skald
Stake
Static-X
Svalbard
Tarja
Ten56
Tesseract
The Ocean
Truckfighters
Viscera
Vitriol

+ 55 autres groupes.

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[ALERTE FESTIVAL] Le Motocultor est annulé !

Suite au discours de ce mardi 28 avril, tenu par notre Premier ministre Edouard Philippe devant l’Assemblée Nationale, tous les rassemblements de plus de 5000 personnes sont annulés jusqu’à au moins septembre prochain.

Par conséquent, la prochaine édition du Motocultor Festival est annulée, annonce son organisateur Yann Le Baraillec sur Twitter. Cette prochaine édition devait se dérouler du 13 au 16 août 2020 à Saint-Nolff.

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[ALERTE FESTIVAL] Le Motocultor étoffe son affiche !

La prochaine édition du Motocultor Open Air se tiendra du 13 au 16 août 22 à Saint-Nolff. Le festival vient d’ajouter de nouveaux groupes sur son affiche que voici :

Rise Of The Northstar
Suffocation
Dark Funeral
Vader
Igorrr
Terror
Psycroptic
Klone
Gost
Thundermother
Acyl
Abrahma

Ils rejoignent :

Powerwolf
Heilung
Skald
Denez
Dark Tranquility
Insomnium
Orange Goblin
Combichrist
Havok
Revocation
Benighted
Cattle Decapitation
Plantec
Schammasch
Wear Your Wounds
Angelus Apatrida
Wormrot
Valley Of The Sun
Imperial Triumphant
Gold
1914
Druids Of The Gué Charette
Manckell

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[ALERTE FESTIVAL] Première annonce pour le Motocultor !

La prochaine édition du Motocultor Festival se tiendra une nouvelle fois à Saint-Nolff du 13 au 16 août prochain.

L’organisation vient de confirmer les premiers noms sur son affiche 2020 que voici :

1914
Angelus Apatrida
Benighted
Cattle Decapitation
Combichrist
Dark Tranquility
Druids Of The Gué Charette
Gold
Havok
Imperial Triumphant
Insomnium
Manckell
Orange Goblin
Powerwolf
Revocation
Schammasch
Valley Of The Sun
Wear Your Wounds
Wormrot

Soirée du jeudi :

Denez
Heilung
Plantec
Skald

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