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[LIVE-REPORT] Imperial Age et Penumbra à la Boule Noire (Paris), 17/09/2023

C’est l’événement pour quelques irréductibles fans parisiens : le retour d’Imperial Age, un an presque après avoir rempli le Petit Bain. Le groupe offrira deux heures de show non stop à un public certes, réduit, mais chaleureux et énergique.

C’est une Boule Noire à peine remplie que je découvre en arrivant pour le set de Penumbra, première partie du show : beaucoup seront venus d’ailleurs exprès pour applaudir les français, qui n’avaient qu’une toute petite demie heure de show.

Et quel show ! Le groupe, existant depuis 1996, et de nouveau actif depuis 2013, semble tellement heureux d’être sur scène que leurs soucis de sons (on n’entendra pas la basse, et très peu les guitares, si bien qu’il nous sera difficile de reconnaître les différent morceaux) nous passeront au travers. Fort d’un excellent nouvel album, « Eden », sorti en avril 2023, la set-list, plus généraliste et représentative de la désormais longue carrière du groupe, remportera l’adhésion de tous. Chacun des membres fera leur show, en particulier Jarlaath au chant et à la clarinette (qu’on entendra, paradoxalement, le mieux) mais surtout Valérie dont l’exceptionnelle voix, offrant de nombreuses palettes, m’aura fort impressionnée. Une vraie découverte pour moi qui ne connaissait pas Penumbra auparavant (et je m’en vais très vite corriger cette erreur).

Après un très court changement de set d’une quinzaine de minutes, Imperial Age débarque sur « Windborn », sous les acclamations d’un public toujours aussi peu nombreux (la Boule Noire sera à moitié remplie) mais véritablement en folie. Le groupe, visiblement heureux d’être sur la petite scène parisienne, enchaînera les titres (la plupart issus de leurs derniers telle une véritable machine de guerre, sans nous laisser le temps de respirer entre deux morceaux : bon, je sais que la longue discographie du groupe fait qu’ils peuvent se le permettre, mais – et pardon de le dire – cela a rendu la première partie du concert extrêmement indigeste (alliée à la chaleur de la salle). C’est seulement à mi-show que le groupe, qui fatiguait un peu, commençait à faire quelques pauses plus longues, rendant la fin du set bien plus agréable.

Côté performance, le son et la lumière étaient au rendez-vous, tout comme la prestation de tous les musiciens – à l’exception parfois d’Aor qui avait quelques soucis de justesse au début, mais il s’est bien rattrappé par la suite. Anna, toujours aussi impériale (Age) nous a littéralement envoûté avec sa sublime voix. Jane ne sera pas en reste – même si elle était plus en retrait par rapport à sa compatriote – jouant à la fois avec le public et ses musiciens. Enfin, mention spéciale à Dima Belf – qui devrait plus grunter – véritable boule d’énergie sur scène, généreux et souriant au possible.

Vous l’aurez compris, si le concert d’Imperial Age n’était pas parfait, la générosité et la bonne humeur du groupe, associée à l’aspect intimiste de la Boule Noire, ont fait de ce concert un excellent moment. Pour un groupe qui mériterait, après quelques ajustements, plus de succès.

[LIVE-REPORT] Acyl et Magoyond, 13/05/2023 @ Petit Bain, Paris

Deux ans… C’est le temps qu’il aura fallu à Magoyond et Acyl pour se retrouver une date de concert, reports après reports, notamment suite à une impitoyable petite pandémie. L’attente était donc grandissante auprès du public, en particulier celui des rois zombies, après le succès phénoménal de leur dernier album « Necropolis ».

Et les deux groupes ne décevront pas : particulièrement Magoyond qui aura su adapter son set, plus heavy qu’à l’accoutumée et dont une certaine partie du public avait fait le déplacement uniquement pour les voir. En tête de gondole, « Le Chapiteau Des Supplices » et surtout « Les Catacombes » ont su envoûter un public d’ores et déjà acquis à leurs causes. Le tout servi par un son absolument excellentissime ! Seul petit bémol : les zombies ont donné l’impression de vouloir vite en finir avec leur set (alors qu’on sait qu’ils n’avaient qu’un tout petit 45 minutes de show) ce qui pour moi a fait perdre un peu de magie au concert.

Cela fait longtemps qu’on n’avait plus vu Acyl en concert ! Entre les concerts, entre autre, en première partie de Fleshgod Apocalypse et le Covid, les fans prennent leur mal en patience et attendent quelque chose de neuf et de frais à se mettre sous la dent. Mais en attendant, ce premier concert parisien depuis des lustres ravira tout le monde, les premiers concernés en particuliers tant leur grands sourires illuminaient leurs visages.

Et au menu du soir, petit best-of de la discographie du groupe, entre leurs deux galettes et les petites nouveautés (dont le très fabuleux « Nouveau titre » (le même qu’au Motocultor?)) avec en point d’orgue, trois morceaux acoustiques qui, si leur place dans la set list a quelques peu interrogé dans l’audience, auront su conquérir le coeur de beaucoup d’entre nous. Et avec un son, encore une fois, excellent (bravo aux ingé-sons, c’est rare d’avoir un son aussi bon en concert). Vivement le nouvel album, et vivement de nouveau les revoir sur scène !

Acyl et Magoyond auront su, grâce à leurs deux univers bien distincts, nous faire voyager des profondeurs de Necropolis aux plaines désertiques et ensoleillées d’Algérie. Et auront véritablement echanté notre soirée !

[ALERTE CONCERT] Attraction Theory de retour sur scène le 13 décembre prochain !

Les Attration Theory se produiront au Petit Bain de Paris le 13 décembre prochain, dans le cadre du « French Female Fronted Attraction ».

Ils joueront ainsi des titres inédits, qui apparaîtront sur leur nouvel opus « Failure Is Not An Option », qui sortira au mois de mars 2020 ! A noter qu’il sera possible de précommander cet album à ce show, et que ce dernier sera enregistré !

Pour l’occasion, les groupes Elfika et Abhcan seront également de la partie.

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[LIVE-REPORT] Dead Bones Bunny, Funny Ugly Cute Karma, Not Bad @ La Boule Noire (09/02/2019)

Si les Dead Bones Bunny sont un groupe relativement jeune (créé en 2017), ils ont su marquer les esprits : menée par la très charismatique Bunny Bones, la très joyeuse troupe multiplie les scènes parisiennes et françaises, jusqu’à celle, très prestigieuse, du Motocultor Festival 2018. Et quoi de mieux pour fêter la sortie de leur album éponyme qu’une « Bunny Party » en plein milieu de Paris ?

Les Dead Bones Bunny ont invité à la fête deux autres groupes parisiens : Not Bad est celui qui aura la lourde charge d’ouvrir pour le concert. Un choix risqué pour cette formation toute jeune de quelques semaines, dont aucun titre n’a, avant ce soir-là, été diffusé. Un sacré challenge qui a été remporté haut la main. La bande, avec notamment deux membres de Nemost (Arnold au chant et Bruno à la guitare) nous livre un metal très inspiré de la culture horrifique populaire (jusqu’à cette reprise du générique de la famille Addams version … spooky !) se situant à mi-chemin entre du Dark Tranquility pur et dur et du Devin Townsend plus déjanté. Et même les décors et les animations sont du meilleur effet (notamment avec ce Jason Voorhees plus vrai que nature qui terrifia la fosse). Petit plus, tous les membres du groupe affiche un grand sourire, et c’est communicatif et plaisant. Bref, on en demande encore et on espère avoir très vite des nouvelles de Not Bad.

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Difficile de définir la musique de Funny Ugly Cute Karma. Ce groupe, mené par Heidi Chaosheidi, fait figure de véritable ovni de la scène metal parisienne tant ça part dans tous les sens. C’est après avoir installé leur décor (constitué de ballons gonflables verts et d’un backdrop fait main du plus bel effet) qu’ils démarrent et sur les chapeaux de roues avec le premier single « On The Run », de leur EP « Before It Was Cool ». Avec une très belle assurance (ils avaient l’air plus confiants que sur leur release party) et avec un son parfait, les F.U.C.K. emmèneront sans difficultés la salle dans leur délire. Et ils ont pu nous faire découvrir quelques titres inédits, qui seront sur un premier album qu’on espère découvrir au plus vite ! Génial et jouissif, on a hâte, très hâte de les revoir sur scène !!!!

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Enfin les stars de la soirée prennent place sur scène et le public les attend de pied ferme (en affichant tous des serres-têtes aux oreilles de lapins, deux fans auront même leurs propres masques à la gloire de Bunny Bones). Dead Bones Bunny commence par « Not Wanted » et enflamme direct la foule. Le frontman, Tim, ne manque pas d’énergie et n’hésite pas à lancer le public, à aller de part et d’autre de la scène, complètement habité. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, du contrebassiste Gabriel (qui ira même jouer en pleine fosse) aux deux choristes Fafa et Cherry qui font tout sauf de la figuration !

Si elle ne sera pas sur scène sur tous les morceaux, Bunny Bones nous démontre qu’elle reste indispensable au bon fonctionnement du groupe : prenant dans les bras certains de ses collègues, intriguant les spectateurs de ses pas de danse assurés, les envoûtant même avec son slow « Bang Bang ».

Pour le reste du set, les Dead Bones Bunny ne laisseront aucun temps mort à son public complètement déchaîné, le point culminant étant cette reprise du générique de « Duck Tales » (alias Picsou par chez nous) repris en choeur par les fans (et avec la chorégraphie, s’il-vous-plaît). Le groupe se retire sous une ovation de la Boule Noire.

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Plus qu’une release party, c’était une véritable fête que nous ont proposé les Dead Bones Bunny, F.U.C.K. et Not Bad. Un concert mémorable qui a un putain de goût de reviens-y. On en veut encore !!!!

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[RAPPEL CONCERT] Adagio à Paris en Décembre, sortie du nouveau single

« Subrahmanya » est le titre de ce nouveau single du groupe Adagio. Il est extrait de leur prochain album, « Life », dont la sortie est prévue pour le mois de mars 2017.

Un concert est également prévu pour le samedi 10 décembre 2016 au Petit Bain de Paris. Trois morceaux inédits seront joués. Kadinja et The Long Escape se chargeront quant à eux de chauffer le public. A noter que le groupe rencontrera les fans juste après le show.

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[LIVE-REPORT] Kataklysm + SepticFlesh + Aborted @ la Machine du Moulin Rouge, Paris (14/02/16)

Que rêver de mieux qu’un Saint-Valentin devant un concert de metal ? C’est le paradoxe proposé par Aborted, SepticFlesh et Kataklysm en ce dimanche soir, à la Machine du Moulin Rouge à Paris. Idéal pour une soirée des plus romantiques.

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La soirée commence avec Aborted, qui nous vient tout droit de Belgique. Leur prestation en ouverture du dernier Motocultor avait fait sensation, et beaucoup les attendent au tournant. Après un début de set gâché par un son assez exécrable, les belges impressionnent, notamment la voix de Sven de Caluwe, qui nous fait parfois penser à celle du chanteur de Cannibal Corpse, George Fisher. Néanmoins, il ne feront pas l’unanimité auprès du public
. Côté musique, de nombreux titres du nouvel opus « Termination Redux » (sorti au mois de janvier dernier) seront à l’honneur (et, promo ou mise en scène oblige, ils étaient tous habillés exactement pareils). Et le tout passe super bien en live, pour le plus grand bonheur des fans, et du notre aussi. Côté show, la fosse se verra arrosée de ballons en forme de coeur à l’occasion de la Saint-Valentin (comme c’est mignon). Un ballon en forme de sexe masculin était aussi dans le tas (faut pas déconner non plus)

setlist :

01 – Meticulous Invagination
02 – Parasitic Flesh Resection
03 – Necrotic Manifesto
04 – Hecatomb
05 – Termiation Redux
06 – Expurgation Euphoria
07 – The Holocaust Incarnate
08 – Coffin Upon Coffin
09 – Bound In Acrimony
10 – Sanguine Verses
11 – Threading Prelude
12 – The Saw And The Carnage Down

C’est le troisième passage en France pour Septicflesh, et une nouvelle fois, leur show sera limité en terme de durée (ils sont en première partie de Kataklysm ce soir). La set-list ne bougera pas d’un pouce, alternant les tubes « Communion », « Pyramid God », ou encore « Anubis »(que beaucoup réclament à corps et à cris à chaque fois de Seth (voix) prend la parole comme dans tout les autres concerts des grecs que j’ai pu personnellement faire. A croire que certains ne viennent que pour celle là) et les titres du dernier et excellent opus « Titan ». Malgré le côté carré et professionnel du concert, un peu de fantaisie aurait été la bienvenue, même si la qualité est toujours au rendez-vous. Une certaine redondance s’est installé, mais elle disparaîtra certainement dès que le groupe nous aura fourni quelques nouveautés (pour rappel, « Titan » est sorti en 2014). Il est, de plus dommage que le show ait été aussi court…

setlist :

01 – War In Heaven
02 – Communion
03 – Order Of Dracul
04 – Pyramid God
05 – Prototype
06 – The Vampire From Nazareth
07 – Anubis
08 – Prometheus

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« Les Cousins ! » lance Maurizio Iacono (chant) en arrivant sur scène. Sous les coups de « Breathing The Asylum », premier titre de leur dernier opus « Of Ghosts and Gods », les québécquois montrent qu’ils ne sont pas là pour plaisanter. Enfin musicalement parlant puisque le groupe accumulera les petits clins d’oeil et blagues à son public (par exemple quand ils invitent les couples présents dans la salle à choisir un prénom en rapport avec le groupe, si procréation il y a). Tous visiblement heureux d’être présents ce soir, les membres du groupe seront déchaînés, en particulier le bassiste, Stéphane Barbe, qui renvoie les ballons dans le public et fera même un petit slam. Et d’ailleurs que de slammeuses ! Maurizio s’en étonnera même sur scène, appelant les garçons à faire de même.
Côté musique, si le dernier album du groupe reste un peu plus représenté, il vont piocher dans leur discographie les meilleurs titres, notamment « If I Was God…I’d Burn It All » deuxième morceau qui va enfoncer encore plus le clou et « At The Edge Of The World qui va remuer un peu une fosse qui jusque là était bien calme.
C’est après une heure trente de set et sur le tube « Elevate » que le groupe va se retirer sous les acclamations du public, après moults headbangs et beaucoup de rires. Outre la musique, on a tous passé un bon moment avec Kataklysm !

setlist :

01 – Breaching the Asylum
02 – If I Was God… I’d Burn It All
03 – As I Slither
04 – The Black Sheep
05 – Manipulator of Souls
06 – At the Edge of the World
07 – Thy Serpents Tongue
08 – Push the Venom
09 – The Ambassador of Pain
10 – Where the Enemy Sleeps…
11 – Soul Destroyer
12 – The Chains of Power
13 – Open Scars
14 – In Shadows & Dust
15 – Crippled & Broken

Rappel

16 – Iron Will
17 – Elevate

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Toutes les photos sont de Paul Bastit