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[INTERVIEW] CC Mckenna (Death Dealer Union) : « il était convenu au départ avec Lena qu’elle n’interviendrait que dans le cadre du studio »

Death Dealer Union est un groupe d’origine américaine, qui fait pas mal parler de lui depuis l’année dernière : en cause, un death mélodique efficace, mais aussi une certaine Lena Scissorhands, la désormais très célèbre chanteuse d’Infected Rain, en guise de frontwoman. Le groupe se sert de toute cette lumière plus que bienvenue pour sortir son premier album, le bien nommé « Initiation ». On s’est entretenu par mail avec CC McKenna, batteur mais aussi fondateur de la formation.

Metal-Actus : Death Dealer Union a été à l’origine créé en 2019. Tu peux me raconter la naissance du groupe, mais aussi comment l’arrivée du Covid – 19 vous a quelques peu ralenti ?

CC McKenna (batterie) : Oui, à l’origine, le groupe a été formé en 2019 par Doug (NDLR : Weiand à la guitare) et moi-même. Et puis la pandémie est arrivée, et il a fallu qu’on prenne sur nous. Alors on a commencé à écrire nos chansons ! Et puis nous avons commencé à chercher un producteur, mais aussi et surtout, un chanteur. Et pour nous, Lena (NDLR : Scissorhands) était la candidate parfaite. Nous l’avons rapidement contacté.

Tu le disais, c’est Lena Scissorhands qui est la chanteuse du groupe. Elle officie également – et à plein temps – dans Infected Rain, en plus d’habiter, aux dernières nouvelles, en Moldavie. N’est-ce pas trop compliqué de se retrouver tous ensemble, même en visio, avec vos emplois du temps respectifs ?

Pas du tout … Nous sommes des professionnels et nous sommes désormais habitués à travailler de chez nous, utilisant nos propres studios home-made. En fait, cela nous permet de mieux nous concentrer sur nos nouveaux morceaux, et de mieux les analyser dans certains cas.

« Initiation » est le titre de votre premier album studio. Pour mieux souligner vos débuts ou est-ce en rapport avec un rituel magique, comme peut le laisser sous-entendre votre artwork ?

Le mot « Initiation » prend ses origines dans « Initial », qui veut dire  » une chose étant la première ». Donc effectivement, comme c’est notre premier album studio, et qu’on se présente avec, en quelque sorte, au monde, on s’était dit que c’était le parfait titre pour notre opus.

Vos deux premiers singles, « Beneath The Surface » et « Borderline » ont été publié il y a un peu plus d’un an maintenant. Je devine que vous publiez au fur et à mesure vos premiers titres pour attirer votre public, mais j’ai remarqué que Lena n’était qu’en « featuring » sur ces deux morceaux. Elle n’avait pas encore intégré le groupe à cette époque ?

A ce moment-là, effectivement, il était convenu avec Lena qu’elle n’interviendrait que dans le cadre du studio à quelques occasions. Mais juste après la sortie du second single, on lui a proposé de rejoindre officiellement le groupe, ce qu’elle a accepté ! On a donc enlevé le featuring pour n’être que Death Dealer Union.

A propos du clip de « The Vow Of Silence », quel est ce lieu de tournage, cette sorte de château je crois ?

La vidéo a été filmée dans une vieille bâtisse, une sorte de château ou d’église, de la fin du XIXe siècle, voire début du XXe sur des collines à l’est de Los Angeles, proche d’Eaglerock. Ce clip représente la vision de Vicente Cordero, notre réalisateur, qu’il avait sur notre morceau. Je suis tellement content qu’on lui ait laissé carte blanche ! C’est un réalisateur génial avec un immense esprit artistique.

Que peux-tu me dire sur « The Big Blue » ?

C’est un morceau que Lena a écrit pour dénoncer la pollution au plastique dans les océans. On espère d’ailleurs, au travers de notre musique, mieux sensibiliser notre public à cette cause.

Je dois dire que les paroles de « Love Me When I’m Ugly » m’ont énormément touché ! Que peux-tu m’en dire ?

A vrai dire, on n’a même pas commencé par les paroles sur celle-là mais… par la batterie ! Tout est parti d’un rythme que j’ai tapé à la main, et de fil en aiguille, cela a donné le morceau que tu écoutes aujourd’hui.

Est-ce que vous envisagez une tournée ?

Oui : là on va faire quelques shows autour de Los Angeles et de Las Vegas, puis on verra ensuite, vers mai 2024, pour en faire dans d’autres villes. On indiquera tout ça sur nos réseaux sociaux.

Un dernier mot ?

Merci pour votre incroyable support ! Ecoutez-nous, demandez à vos radio locales et à vos plateformes de streaming, et interagissez avec nous via nos réseaux sociaux et notre site, on adore avoir vos différents retours.

Nytt land : « Huginn ok Muninn », leur nouveau clip !

C’est le 6 octobre prochain que le duo sibérien Nytt Land sortira leur nouvel album, « Torem ». Un extrait vient d’être mis en ligne via le clip de  » Huginn ok Muninn », qui se visionne juste en-dessous :

Tracklist :

1. Olenmet

2. Nord

3. Risu Raknar

4. Johem Ar

5. Manito

6. Huginn ok Muninn

7. Rise of Midgard

8. Torem

9. Iavel

Shylmagoghnar dévoile tous les détails de son prochain album, clip dévoilé !

C’est ce 10 novembre que sortira « Converge », le nouvel album des Shylmagoghnar ! Le groupe en a d’ailleurs partagé un petit extrait via un clip vidéo, « Follow The Reiver », qui se découvre juste en-dessous :

Liste des titres :

01 – I Hear The Mountain Weep

02 – Follow The River

03 – Threshold

04 – Strata

05 – Gardens Of The Erased

06 – Egregore

07 – Infinion

08 – Convegence

09 – The Sea

10 – Becoming

Hinayana annonce la sortie de son nouvel album !

« Shatter And Fall » est donc le titre de ce nouvel album studio des Hinayana ! Il sortira le 10 novembre 2023 via Napalm Records.

Le groupe en a partagé un premier extrait, « Reverse The Code », qui se découvre via le clip juste en-dessous :

Tracklist :

01- Slowly Light Collides

02 – Mind Is A Shadow (feat. Vincent Jackson Jones)

03 – How Many Dreams

04 – Spirit And Matter

05 – From Our Darkest Moments

06 – Reverse The Code

07 – Lost To Flame

08 – The Answer

09 – Triptych Visions

10 – A Tide Unturning (feat. Tuomas Saukkonen)

11 – Taken

Par ailleurs, le groupe sera en concert au Backstage By The Mill de Paris le 7 novembre prochain.

[INTERVIEW]Jón Geir Jóhannsson (Skálmöld) : « Mentalement, il fallait qu’on soit prêt à revenir »

On pensait ne plus revoir Skálmöld après une longue pause qui nous semblait interminable ! Pourtant les revoilà, assagis et matures, mais avec une énergie folle avec une nouvelle galette studio, « Ydalir ». Metal-Actus a pu converser avec le batteur du groupe, Jón Geir Jóhannsson, au cours d’un entretien jovial et extrêmement chaleureux, histoire d’en savoir plus sur l’album à venir !

Metal-Actus : Cinq ans est une période assez longue entre deux albums, et ce n’est pas – en grande partie – à cause du Covid, mais à cause d’un break que vous aviez décidé de prendre, je me trompe ?

Jón Geir Jóhannsson (batterie) : Non du tout ! C’est à la fin de notre grande tournée en 2019 que nous avions décidé de faire une pause dans le groupe : non seulement parce que nous devions tous nous recentrer pour un temps sur nos familles et nos jobs respectifs – car oui, on est tous employés à côté du groupe – mais aussi parce que nous ressentions une certaine lassitude. On ne s’amusait plus ! Alors on a décidé de prendre ce break et de revenir quand le moment serait plus opportun pour nous. Mais c’était deux mois avant le Covid, et que ce soit le monde entier se mette en pause. Mentalement, il fallait qu’on soit prêt à revenir. Et ce fut le cas.

Vous avez sorti « Ydalir » ce 18 août, à l’artwork assez ressemblant avec ceux de, notamment, Korpiklaani ! Avoue, vous collaborez tous avec le même artiste ! (rires)

Haha, non pas du tout, même si je conçois que nos artworks se ressemblent tous effectivement (pause). Mais au-delà de ça, on a tous le point commun de vouloir représenter notre propre histoire, notre propre genre de fantasy à nous. Selon moi, c’est en quoi consiste le Metal ! Alors oui, il y a pleins d’éléments classiques effectivement, mais qu’on affectionne particulièrement. On est très heureux de collaborer avec ce brillant artiste, Ásgeir Jón Ásgeirsson, depuis maintenant trois albums. Il sait parfaitement saisir l’essence de notre musique et nous donner exactement ce qu’on a en tête. Notre personnage, Ydalir donc, qui se trouve au milieu de l’artwork, est un dieu issu de la mythologie nordique. Il n’est pas des plus connus et on voulait créer des histoires autour de cette figure.

Vous vous inspirez beaucoup de la littérature, des mythes nordiques, et de poèmes pour composer. Est-ce que tu dirais que c’est une sorte de mission pour Skálmöld de mette en avant ces écrits, ces mythes, peu connus ?

Cela n’a jamais été une mission pour nous : on n’utilise pas beaucoup, en plus, la littérature nordique en elle-même. On aime juste raconter des contes et des histoires de fantômes de chez nous. Par contre, on s’inspire énormément des poèmes, jusqu’à en reprendre la construction mathématique de ces derniers : cela donne du rythme et de la puissance à nos paroles, et sert parfaitement la mélodie. Et c’est chouette à chanter apparemment (rires).

Que peux-tu me dire sur « Ullur »?

C’est une chanson en deux parties : la première est une sorte de discussion hypnotisante, une sorte de va-et-vient incessant. La seconde partie met plus l’accent sur la mélodie. Et je dois dire que je suis très fier de ce morceau car c’est dessus que je chante un petit solo pour la première fois ! (rires).

Que peux-tu me dire sur « Sklud » ?

C’est l’histoire d’un oracle qui prédit l’avenir. C’est un morceau qui nous a été proposé par notre claviériste Gunnar Ben, et c’est d’ailleurs lui qui chante dessus ! D’ailleurs, tu l’auras remarqué, elle sort un peu de l’ordinaire et ne ressemble pas au son de Skälmold : c’est pour cela que, quand il est venu nous propose ce qui n’était qu’un petit air, on n’était pas franchement convaincu ! Il a fallu la retravailler, y ajouter une histoire cohérente. Et lorsqu’on a écouté la version finale, on était content de ne l’avoir pas mise de côté ! (rires).

Vous chantez dans votre langue natale, à savoir l’islandais et ses dérivés anciens et régionnaux. Est-ce que vous avez pensé, à un moment de votre carrière, à chanter en anglais ? Ou est-ce que vous avez reçu des pressions de la part de certains labels pour basculer sur la langue de Shakespeare ?

Non jamais, cela ne nous a même pas effleuré l’esprit. Et nos labels n’ont jamais rien demandé à ce propos. Ce serait bizarre d’ailleurs : pour nous, chanter en anglais équivaudrait à manquer de sincérité avec notre public, ça ferait fake. Et puis, je tiens à rappeler que nous avons fait une reprise d’Alestorm en 2016 (« Drink »), en anglais, que nous ne voulons plus écouter tellement on l’a trouve horrible (rires).

« Ydalir » est sorti pile pour votre show au Summerbreeze. L’expérience devait être particulière non ?

Oui, c’était spécial puisque notre concert au Summerbreeze faisait office de release party. Et l’ambiance générale, le public en folie, et tout pleins d’autres choses que j’oublie à l’instant ont fait de ce concert inoubliable, et peut-être l’un des meilleurs qu’on ait donné jusqu’à présent. Et d’ailleurs, petite anecdote, on n’a pas pris le temps de réaliser que c’était le jour de la sortie de « Ydalir » avant de monter sur scène : on jouait la veille en République Tchèque, et on a dormi dans le tour bus pour se réveiller au Summerbreeze et se préparer. C’était la course !

D’ailleurs, j’ai vu au Wacken Open Air que votre Président Guðni th. Jóhannesson était dans la fosse pour vous applaudir ! Vous avez pu le retrouver après ? (rires)

En fait, il y avait trois groupes d’Islande au Wacken Open Air, et comme il aime beaucoup le metal, l’organisation du festival lui a envoyé une invitation à laquelle il y a répondu favorablement. Et comme il est très fan de notre groupe, on lui a bien évidemment proposé de rester en coulisse à nous regarder. Mais il a refusé. Et voilà qu’on monte sur scène et qu’on le voit … au premier rang dans la fosse ! (rires) On était abasourdis ! On l’a bien retrouvé après, je confirme, il avait l’air de s’être bien amusé ! (rires) Et cela reste, bien évidemment, un excellent souvenir !

Avez-vous hâte de revenir en France, à Paris et à Sélestat si je ne me trompe pas ?

Oh oui ! Et j’espère qu’on pourra avoir davantage de dates en France, le public y est toujours incroyable, tout comme la nourriture d’ailleurs (rires).

Un dernier mot ?

N’hésitez pas à aller jeter une oreille à notre nouvel album et on se voit en concert en France ! D’ici là, restez en sécurité et ne soyez pas des co***rds ! (rires)

Serenity annonce la sortie de son nouvel album « Nemesis AD » !

C’est le 27 octobre 2023 que sortira la nouvelle galette studio des Serenity, « Nemesis AD ».

Le groupe en dévoile également un premier extrait, « The Fall Of Man », avec un invité prestigieux, Roy Khan.

Tracklist :

1.   Memoriae Alberti Dureri  
2.   The Fall of Man (feat. Roy Khan)
3.   Ritter, Tod und Teufel (Knightfall)    
4.   Soldiers Under the Cross    
5.   Reflections (of AD)    
6.   Sun of Justice    
7.   Nemesis    
8.   The End of Babylon    
9.   Crowned by an Angel    
10. Just the Sky is the Limit    
11. The Fall of Man (Orchestral Version, feat. Roy Khan)

Death Dealer Union : nouveau single disponible !

« The Integument » est donc le titre de ce tout nouveau single – et clip de Death Dealer Union ! Il s’agit du second extrait de l’album « Initiation », prévu pour ce 22 septembre via Napalm Records.

Tracklist :

01 – Initiation

02 – The Vow Of Silence

03 – ILL FATED

04 – Ekphrasis

05 – The Integument

06 – Mythos

07 – The Big Blue

08 – Back To Me

09 – The Downfall

10 – Love Me When I’m Ugly

11 – Anew

12 – Beyond Heaven