[CHRONIQUE] Yeruselem – The Sublime (coup de coeur)

Vindsval, plus connu pour officier dans les avant-gardistes blackeux Blut Aus Nord, ose s’éloigner de ce projet pour fonder Yeruselem, avec l’aide de son collègue WD Field. Le premier album de cette toute nouvelle formation, « The Sublime », vient tout juste de sortir.

Une alliance entre la majesté et la cruauté…. entre la violence et la paix… Entre le blanc et le noir. Le duo de Yeruselem a su se dissocier d’un immense Blut Aus Nord avec lequel la comparaison aurait pu être inévitable. Des beats électros froids, rappelant les belles années d’un certain Godflesh, se retrouvent associés à des riffs de guitare lourds, presque doomesques, parfois d’une puissance inouïe (« Joyless » vous retournera, soyez-en sûrs). Le tout est surmonté, par moments, d’une voix venue de contrées étranges, qui vous fera voyager.

Novateur, instaurant une atmosphère unique en son genre, vous invitant à une rêverie décousue… Il n’y a pas assez de mots pour décrire cet album. On touche réellement au sublime, à cette alliance entre la beauté et la laideur. Certains morceaux auraient d’ailleurs pu plaire à John Keats, célèbre poète anglais du XVIIIe siècle.

On a donc affaire à un album surprenant, enchanteur qui saura parler à l’âme mélancolique sommeillant en vous. Si vous êtes à la recherche de gros solos de guitare, passez votre chemin. Sinon, foncez dessus. Un album qui porte bien son nom et se révèle être une véritable pépite en or massif.

10/10

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