Archives de catégorie : Chronique

[CHRONIQUE] Swallow The Sun – When A Shadow Is Forced Into The Light

Swallow The Sun est un des groupes dont on parle le moins dans les médias : peut-être est-ce leur choix ou peut-être est-ce les médias qui justement, n’osent pas chroniquer cette musique, pour certains si difficile à chroniquer, pour d’autres beaucoup trop semblable à un certain Paradise Lost. Pourtant bien installés dans le paysage musical international, les finlandais réussissent à faire mouche avec plusieurs albums aussi géniaux qu’inoubliables .

C’est le cas encore une fois de « When A Shadow Is Forced Into The Light », leur nouveau bébé sorti en ce début d’année. Une esthétique une nouvelle fois soignée, dont les envolées feraient même penser aux meilleurs albums des Supertramp, alliée à la puissance lourde des grunts de Mikko Kotamäki et à la violence des riffs de Markus Jämsen et de Juha Raivio.

Avec des morceaux plus court que l’imposant « Lumina Aurea », morceau long de 14 minutes qui avait fait l’objet d’un EP, « When A Shadow Is Forced Into The Light » n’en est pas moins dénué d’émotions, tellement même que cela vous retournera le cerveau et les tripes. Cet album réussit à instaurer une aura mystique, qui nous attire autant qu’elle nous effraie.

Bref, une nouvelle fois, Swallow The Sun montre tout son potentiel avec ce nouvel opus, peut-être plus direct mais tout autant chargé par la beauté des émotions et la laideur de la violence. Quand le désespoir rencontre la lumière. Un diamant à l’état brut. Ruez-vous dessus.

9,5/10

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[CHRONIQUE] Evergrey – The Atlantic (Coup de coeur)

Nous nous retrouvons submergés par de plus en plus d’informations, de nouveaux films, de nouvelles séries, d’articles t’expliquant que la Terre est plate… Il en va de même pour la musique. En tant que chroniqueur, tu vois le marché inondé de nouveaux albums chaque semaine, parfois tous plus semblable les uns que les autres. Alors quand une galette sort du lot et te touche comme jamais, il est plus qu’important d’en parler.

Troisième album d’une vraie introspection de soi, débutée avec la sortie de « Hymn For The Broken » en 2014, « The Atlantic », nouvel album des Evergrey, prend la forme d’un voyage sur l’océan, avec tous les aléas qui vont avec. On a d’ailleurs quelques éléments sur les morceaux visant à nous faire plonger, la tête la première, dans cet album (bruits de radar sur « The Silent One », de vagues sur « Departure », de mouettes sur « The Beacon » …)

Mais tout ceci est une métaphore pour Evergrey et son chanteur, Tom S. Englund, pour exprimer les épreuves que nous pouvons rencontrer tout au long de notre vie. Le début de l’album est particulièrement sombre, avec des riffs plus lourds, plus puissant ce qui est assez surprenant de la part d’Evergrey (je pense notamment aux deux premiers morceaux « The Silent Arc » et à « Weightless »). La mélodie n’est jamais oublié notamment grâce aux claviers de Rikard Zander et à la voix toujours autant impeccable de Englund, véritable insufflateur d’émotions : on l’accompagne véritablement au coeur de ce voyage, on pleure avec lui, on rit avec lui, on souffre avec lui… Ce degré d’immersion dans un album de metal est des plus impressionnants.

La fin de l’album est plus posée, notamment avec les deux morceaux « Departure » et « The Beacon » qui commencent doucement pour monter crescendo vers une apothéose musicale, symbole, peut-être, d’un futur plus serein.

C’est une véritable montée en puissance pour le groupe suédois, qui mettre tout le monde d’accord, après leur dernier opus en date, « The Silence Within » qui, s’il a été salué par la critique, a profondément divisé.

« The Atlantic » est donc un opus immersif, maîtrisé de bout en bout qui vous fera vivre des émotions hors du commun. Un album rare, pouvant être à la fois d’une délicatesse et d’une violence extrême, qui vous secouera. Dans tous les sens du terme. Evergrey commence l’année très fort.

10/10

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« End Of Silence » :

« Weightless » :

« Currents » :

« A Silent Arc » :

[CHRONIQUE] Soilwork – Verkligheten

Il aura fallu attendre quatre ans avant de revoir un nouvel album des Soilwork ! Après le mitigé « The Ride Majestic », le groupe a préféré sortir une compilation ainsi que, pour deux d’entre eux en tout cas, se concentrer sur le side-project The Night Flight Orchestra. Ce nouvel album est donc arrivé au moment où personne ne l’attendait. Pour le meilleur ?

« Verkligheten » est assez original dans le sens où il va vers une direction plus inattendue, celle d’une approche plus directe et incisive, moins dans le death mélodique donc qui a fait le succès de Soilwork. Certains diront d’ailleurs qu’ils ont été influencés par The Night Flight Orchestra : si deux projets d’un même auteur doivent forcément s’influencer, on le sent bien par moment, notamment, peut-être dans le chant clair de Björn Strid, bien plus assuré qu’auparavant. Les mauvaises langues diront même qu’on entend moins le growl. Ce dernier est d’ailleurs totalement absent du titre « You Aquiver » qui, avec son ambiance très disco, semble s’être trompée de galette.

La musique donc est plus rentre-dedans : « Full Moon Shoals » en est peut-être l’exemple le plus flagrant, on assiste à un vrai retour aux sources, les riffs de guitare allant même jusqu’à sonner Judas Priestesques. Pourtant Soilwork n’en oublie pas ses racines mélodiques pour autant, et certaines montées lyriques sont tout bonnement envoûtantes !

Le groupe prend des risques et va dans tous les sens : un peu de violoncelle, quelques transitions surprises, des introductions et conclusions cosmiques…. ça explose dans tous les sens à la limite, parfois, de perdre son auditeur.

Soilwork nous livre donc avec « Verkligheten » une galette directe, qui revient par moment à un son plus brut. Mais c’est aussi le CD de la prise de risque, qui, si on doit la saluer, s’éparpille dans toutes les directions. Néanmoins, il s’agit là d’un excellent cru de Soilwork avec lequel vous pourrez facilement prendre votre pied !

8,5/10

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[CHRONIQUE] Jinjer – Micro

Ce sont les ukrainiens qui montent ! Après le formidable succès de « King Of Everything », leur dernier album en date, Jinjer fait patienter ses fans avec une petite friandise intituléé « Micro ».

Les titres composant cet EP sont également radicalement différents. Toutes les différentes facettes des Jinjer sont présentées : celle violente et hardcore avec « Ape » et « Dreadful Moments », les deux premiers singles, mais aussi celle versant plus dans le death metal avec le très bon « Teacher, Teacher », égratignant bien au passage le système éducatif de leur pays.

Mais la chanson qui sort du lot est « Perennial » : surprenante, alternant les passages d’une grande fureur avec ceux aussi paisibles que la neige tombant dans leur dernier clip. Un morceau magistral qui restera certainement dans les annales du groupe.

Enfin, l’EP termine en douceur avec le titre acoustique « Micro », dans lequel seule la batterie et une guitare sèche se font entendre.

Bref, « Micro » est un mini-album diversifié qui propose ce que les Jinjer savent faire de mieux, et va même plus loin en proposant des originalités plus que bienvenues. Un EP charmeur donc qui annonce que le meilleur pour la suite. Une très bonne mise en bouche pour ceux et celles qui souhaitent découvrir le groupe.

9/10

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[CHRONIQUE] FUNNY UGLY CUTE KARMA – Before It Was Cool

Allons-y gaiement pour la chronique de l’EP de F.U.C.K. ! Derrière cet acronyme un brin provoc se cache un nouveau groupe francilien au doux nom de Funny Ugly Cute Karma. Ces derniers sortent une galette, intitulée « Before It Was Cool ». Et on peut dire qu’ils ont bien réussi leur introduction.

Et d’introduction parlons-en avec le premier morceau « On The Run », également le premier clip de la formation. Après un court passage de présentation à la manière d’un Monsieur, ou plutôt d’une Madame Loyale, le morceau part avec un growl puissant d’Adeline « ChaosHeidi » Bellart. Si vous la suiviez au sein d’Asylum Pyre, cela devrait vous changer !

Le morceau défile et part dans tous les sens, regroupant diverses influences et beaucoup de personnalité mélangés au mixeur. On se surprend à toujours trouver de nouveau détails à chacune des réécoutes de l’album, comme la guitare de Dorian, un coup plus heavy metal, un coup carrément death ! « Shelter » nous présente lui une toute autre facette du groupe, avec ce chant limite « rapé » et cette rythmique plus saccadée, faisant clairement penser à du Rage Against The Machine. « Nuage de Maux » est un peu le morceau insolite de l’EP, avec ces paroles totalement en français « contées » par Adeline, un peu à la manière d’Emmanuel Lévy, chanteur et instigateur de Wormfood !

Le dernier titre est une reprise de System Of A Down « Radio/Video ». Peut-être un des moins connus du groupe. Mais elle est maîtrisée de bout en bout par les F.U.C.K. avec en prime, un petit hommage aux premières années du jeu vidéo en guise d’introduction.

Bref cet EP ne suit pas une seule direction, mais s’amuse à explorer de nombreuses saveurs, toujours avec brio, mais surtout avec fun. On ressent le plaisir que les F.U.C.K. ont pris à faire cet EP et il est partagé par nous, les auditeurs. Une petite bouffée d’air frais bienvenue dans ce monde trop sérieux.

9/10

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[CHRONIQUE] Behemoth – I Loved You at Your Darkest


Chaque album de Behemoth reste un événement pour les fans de tout bords : mais « I Loved You At Your Darkest est plus particulier puisqu’il symbolise l’entrée du groupe dans une nouvelle ère. Mais, rassurez-vous, les polonais ne nient pas les préceptes qui ont faaçonné la réputation de leur formation !

Pure provocation de la part de Behemoth, le titre de cet album, « I Loved You At Your Darkest » est directement tiré d’un verset de la Bible – plus précisément il s’agit d’un citation de Jésus Christ – pour un contenu résoluement antichrétien. Les deux premiers morceaux font d’ailleurs preuve d’une rare rage (et ce, malgré le choeur d’enfants qui ouvre « Solve »), et plus particulièrement « Wolves Ov Siberia », qui démontre toute la violence dont est capable Behemoth.

Mais je rappelle, pour ceux du fond qui ne suivent pas, qu’on rentre dans une nouvelle ère pour Behemoth : et les morceaux qui vont suivre seront résolument plus rock mais toujours aussi opposés à la religion chrétienne. Le morceau « God=Dog », s’il provoque par son thème, sonne bien plus accessible, et ressemble même à s’y méprendre à l’album de Moonspell « Extinct » !

Des morceaux donc à la fois plus légers, plus lents aussi (à la limite du prog) aux riffs accrocheurs … C’est un tout autre Behemoth qui se dévoile avec cet album ! L’ensemble reste excellent, souligné par une production aux petits oignons. Maus vue la direction que prend le groupe, il n’est pas certain que cette nouvelle galette fasse l’unanimité auprès des fans du groupe.

Un album ambitieux et surprenant qui ravira les oreilles les plus averties. C’est une prise de risque réussie que fait Behemoth en s’aventurant dans des terrains incongrus. A confirmer cependant en concert et avec une nouvelle galette.

8,5/10

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[CHRONIQUE] The Divine Triumph – AcoD

Présent sur la scène française depuis 2009, AcoD, originaire de Marseille, viennent pourtant de prendre leur envol : scéniquement parlant, avec leur victoire au tremplin « The Voice Of Hell », labelliquement parlant, avec leur signature chez la grosse major qu’est Sony Jive Music, et maintenant musicalement parlant avec leur nouvel album, « The Divine Triumph », sorti à la fin de cet été.

Cette galette aurait pu signer un nouveau départ pour le groupe, qui se retrouve maintenant à trois. Mais ce qui aurait pu être un frein était, selon moi, libérateur. « The Divine Triumph », premier-concept album du groupe, fruit d’une « union sacrée », le démontre en étant le Cd le plus abouti et le plus cohérent du groupe, doté d’un véritable univers et ne s’éparpillant pas dans toutes les directions (chose que je reprochais un peu au groupe). Les morceaux, très noirs et d’une violence parfois extrêmes, font remonter des abysses venus tout droit des enfers. Le groupe se permet pourtant un peu plus de digressions, parfois très aériennes (grâce aux orchestrations de Môssieur Richard Fixhead).

Beaucoup de morceaux sortent du lot : pourtant, ma préférée reste « Fleshcell », qui est une balade typiquement black metal, peut-être pas très originale certes, mais terriblement bien foutue, noire à souhaits … tout bonnement belle. Peut-être une façon de dire que malgré l’évolution amorcée, AcoD ne fait pas pour autant une rupture, ne renie pas son passé, mais en tire le meilleur afin d’avancer.

Bref ce « The Divine Triumph » est un excellent cru pour AcoD qui va au-delà même de ce qu’on pouvait attendre du groupe. Reste maintenant à confirmer cette avancée avec une prochaine galette.

9,5/10

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[CHRONIQUE] Dhyana – MaYan

C’est en plein milieu d’une pause pour Epica que Mark Jansen s’attèle à son autre projet, MaYan. Accompagné de son comparse Jack Driessen, ils sortent « Dhyana » album philosophique et hautement épique. Chronique d’une galette savoureuse !

MaYan n’aura rien sorti depuis 2014, certainement pour laisser d’autres groupes plus prioritaires (oui Epica, c’est à toi qu’on pense). Et ses membres n’ont plus rien à prouver, la formation reste malheureusement un peu plus confidentielle.

Ce « Dhyana », sorti hier dans nos belles contrées, à tout pour plaire : une production claire et limpide à faire pâlir les plus grands, des compositions impeccables et accrocheuses comme « Saint Don’t Dies » avec un parfait équilibre entre les douces voix de Marcella Bovio (ex-Stream Of Passion) et Laura Macri (alias Mme Jansen à la ville) et la violence des grunts de Mark Jansen et George Oosthoek et des guitares de Franck Shiphorst et de Merel Bechtold (Delain).

Si on devait d’ailleurs choisir deux morceaux représentant ces aspects de la galette, « Dhyana » et « The Flaming Rage Of God » seraient mon choix : oniriques et tranchantes, ces deux chansons ressortent le plus de l’album bien loin d’un « The Rythm Of Freedom », le premier single, certes accrocheur mais trop commun.

Il n’empêche qu’on prend notre pied en écoutant cet album, digne des plus grandes musiques de film ! On a même l’impression de voir un film en l’écoutant ! Si la comparaison avec un certain Ayreon est inévitable, les MaYan se défendent parfaitement en présentant un univers lui appartenant complètement et qui plaira aux fans comme aux amateurs de musique symphonique !


9/10

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[CHRONIQUE] Sinsaenum – Repulsion For Humanity

Un autre supergroupe, ça vous branche ? Les Sinsaenum, projet death metal de Frédéric Leclerq (Dragonforce), Stéphane Buriez (Loudblast), Joey Jordisson (Vimic, ex-Slipknot), Heimoth (Seth), Attila Csihar (Mayhem) et Sean Zatorsky (Daath), ont sorti ce vendredi leur deuxième album, « Repulsion For Humanity » chez earMusic. Après un premier jet réussi avec « Echoes Of The Tortured » en 2016, prouvant ainsi aux critiques et au monde qu’il ne s’agit pas d’un énième coup marketing, le groupe confirme-t-il avec sa nouvelle galette ?

Première chose qui saute à nos oreilles, la production impeccable ! Les instruments sont tous parfaitement audible et la voix de Zatorsky est particulièrement bien mise en valeur (et à des moments semble même semblable à celle du chanteur des Amon Amarth, Johan Hegg). Un album à l’opposé du dernier Obscura, acclamé mais à la production trop brouillonne.

Pour le reste, l’album s’inscrit dans la continuité du précédent : les morceaux sont à mi-chemin entre un black metal sombre et violent, presque comme sorti d’outre-tombe avec un death metal surpuissant. Une dualité, plus timide sur le premier opus, qui prend là une ampleur toute nouvelle, pour notre plus grand plaisir. Sinsaenum, sur cet album, semble être le fruit d’une union terrible entre Marduk et Morbid Angel. A noter, à quelques moments de l’album, de bons passages thrashs qui tâchent, avec des riffs à la guitare entêtant et surpuissants (notamment sur « Final Resolve »).

C’est un album sans faille et brut de décoffrage que nous livre aujourd’hui Sinsaenum avec « Repulsion For Humanity ». Les morceaux feront du bien à vos cages à miel et vous permettront de vous dégourdir les tifs. Un indispensable.

9/10

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[CHRONIQUE] The Night Flight Orchestra – Sometimes The World Ain’t Enough

The Night Flight Orchestra est un supergroupe formé en 2007 par Björn Strid et David Andersson de Soliwork, au genre plus particulier puisqu’ils font une musique sortie des Seventies/Eighties. Rafraîchissant !

Je dois vous faire une confession chers lecteurs : je n’ai jamais voulu jeter une oreille sur la musique de The Night Flight Orchestra jusqu’à aujourd’hui. Une peur du terme « Supergroupe » qui est lié, pour moi en tout cas, à des coups marketings foireux et à une musique pas franchement réussie. Je remercie donc certains de mes potes qui m’ont aidé à ouvrir les yeux.

The Night Flight Orchestra revient à une musique plus légère et plus insouciante des années 1970 et 1980 : donc non chers lecteurs, il ne s’agit pas de pur metal ici, mais soit d’un grand délire, soit d’une grande déclaration d’amour à une époque musicale plus ou moins révolu. Et le tout est complètement assumé par Sharlee D’Angelo (Arch Enemy) David Andersson et Björn Strid (Soilwork). Ce dernier est d’ailleurs à des kilomètres de son habituel répertoire, et démontre une dextérité insoupçonnée dans sa voix. A noter également ce travail remarquable de Richard Larsson aux claviers, véritable structure de tous les morceaux. La guitare de David Andersson, aux riffs plus modernes et plus metal, sonne comme le seul lien renvoyant à notre époque actuelle.

Si leur nouvel album, « Sometimes The World Ain’t Enough » s’inscrit dans la continuité du précédent opus, « Amber Galactic », notamment par les thèmes évoqués (à savoir le voyage spatial), on remarque une grande diversité au milieu de toutes ces paillettes : « Turn To Miami » pourrait être le générique de films des années 1980 (genre « Flashdance » et compagnie), « Barcelona » semble plus contemporain et trouverait facilement sa place sur la bande-son des « Gardiens de la Galaxie ».

Nous avons donc affaire à un projet musical réfléchi, regroupant des musiciens de différents horizons assumé qui embarquera même le plus rustre des metalleux.

L’album est très bien produit, le concept est assumé jusqu’au bout et les musiciens ont l’air de tellement prendre du plaisir qu’ils nous filent le sourire pour toute la journée. Un album à découvrir !

9/10

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