Archives par mot-clé : Moonspell

[ALERTE FESTIVAL] Le Metal Culture(s) dévoile toute son affiche pour 2020 !

La prochaine édition du Metal Culture(s) se tiendra du 6 au 9 mai 2020 à Guéret ! Le festival vient de dévoiler son affiche complète que voici :

Vader
Moonspell
Marduk
7weeks
Gorod
Think Of A New Kind
Verdun
Ingrina
Alunah
Aorlhac
Karras
One Life All In
Putrid Offal
Moaan Exxis
Execution
Unsafe
Spectrale
Third Meridian
Highway
Collide With You Pride
Masiko
Galion
Poison Fang
Crawford
Kesis

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[ALERTE FESTIVAL] Le Metal Culture(s) annonce ses premiers groupes !

Le Metal Culture(s) se tiendra du 6 au 9 mai 2020 à Guéret. L’organisation du festival vient d’ailleurs de dévoiler les noms de ses premiers groupes pour cette nouvelle édition !

Marduk
Moonspell
7 Weeks
Ingrina
Verdun
Alunah
Aorlhac
Spectrale
T.A.N.K.
Highway
Third Meridian
Execution
Galion
Collide With Your Pride

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[ALERTE CONCERT] Moonspell et Rotting Christ en tournée en France !

C’est une affiche pour le moins alléchante ! Les Moonspell et les Rotting Christ partiront ensemble en tournée européenne à l’automne 2019 ! Ils passeront d’ailleurs en France aux dates suivantes :

28/10/2019 @ L’Autre Canal, Nancy
31/10/2019 @ L’Etage, Rennes
01/11/2019 @ La Machine Du Moulin Rouge, Paris
02/11/2019 @ Metronum, Toulouse
09/11/2019 @ La Tannerie, Bourg-en-Bresse

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Moonspell : Nouvelle vidéo live !

« Herr Spiegelmann » est le titre de cette nouvelle vidéo live de Moonspell. Il s’agit d’un extrait de leur prochain Bluray/DVD live, « Lisboa Under The Spell », dont la sortie est prévue pour le 17 août prochain !

Le concert a été enregistré le 4 février 2017 au Campo Pequeno de Lisbonne, au Portugal.

Tracklist DVD :

I – Rockumentaire (Documentaire sur le groupe réalisé par Victor Castro)

II – Concert Spécial « Wolfheart »

01 – Wolfshade (A Werewolf Masquerade)
02 – Love Crimes
03 – Of Dream And Drama
04 – Lua D’inverno
05 – Trebaruna
06 – Ataegina
07 – Vampiria
08 – An Erotic Alchemy
09 – Alma Mater

III – Concert spécial Irreligious

01 – Perverse Almost Religious
02 – Opium
03 – Awake!
04 – For A Taste Of Eternity
05 – Ruin & Misery
06 – A Poisoned Gift
07 – Raven Claws (feat. Mariangela Demurtas)
08 – Mephisto
09 – Herr Spiegelmann
10 – Fullmoon Madness

IV – Concert spécial Extinct

01 – All Gone From The Wild
02 – Breathe (Until We Are No More)
03 – Extinct (feat. Carolina Torres)
04 – Medusalem
05 – Domina
06 – The Last Of Us
07 – Malignia
08 – Funeral Bloom
09 – A Dying Breed
10 – The Future Is Dark

V – Making Of (reportage sur le concert spécial du jour)

VI – Galeries photos

« Alma Mater » :

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[CHRONIQUE] Moonspell – 1755

Moonspell aime prendre des risques dernièrement : déjà avec la sortie de son « Extinct » en 2015, moins extrême et plus accessible, avec un Fernando Ribeiro presque exclusivement en voix claire. Puis avec son successeur, diamétralement opposé : plus sombre, plus brut, plus viscéral. « 1755 » est aussi conceptuel, puisqu’il traite d’une catastrophe, le tremblement de terre de Lisbonne (Portugal) de 1755 justement. Et il est entièrement chanté en portugais. C’est donc avec ces infos, qui sortent, il faut l’avouer, de l’ordinaire, que nous attaquons l’écoute de cet album.

Moonspell aime bien nous chambouler, puisque « 1755 » est bien plus sombre que son prédécesseur Extinct : à commencer par la voix de Fernando, beaucoup plus vicieuse, plus grave. La guitare de Ricardo se fait bien plus abrupte, moins mélodique.

Car c’est ce qui frappe en premier sur ce 1755 : ce retour à ce son primaire et violent des membres de Moonspell, laissant les parties mélodiques aux instruments classiques (violons …) et aux choeurs, intelligemment dispatchées dans tout les morceaux, ni trop dominantes, ni trop effacées. Cela leur donne une force à la fois destructrice et sublime.

Les poils se dressent, les cheveux tournent et la magie de Moonspell opère une nouvelle fois. Le son est lui d’une qualité irréprochable : tous les instruments s’entendent de manière parfaitement nette. Une production aux petits oignons, nécessaire pour un album de cette envergure.

Cet album, pourtant n’est pas facile d’accès : au niveau des paroles, nous sommes plus dans l’histoire contée, celle d’une catastrophe humaine, et non dans le message ou l’histoire onirique. Aucun des titres ne se détache des autres, il n’y a pas de morceaux « tubes » qui pourra mieux vendre l’album. On a la une galette qui se déguste du début à la fin, d’un seul bloc. Il nous faudra plusieurs écoutes avant de pouvoir bien l’assimiler. Il est de plus en plus rare de trouver un disque avec aucun morceau qui ne soit bon pour la poubelle, enfin, pour la touche « Suivant » de vos lecteurs…

Seul petit regret : le premier morceau du CD, « Em Nome Do Medo », qui est la reprise, plus orchestrale, du même titre présent sur « Alpha Noir ». Rien de bien méchant car le morceau est très réussi. Mais cette redite n’était selon moi pas nécessaire en début d’album. Il aurait mieux valu rentrer dans le vif du sujet tout de suite, et mettre ce morceau en toute fin du disque.

Moonspell nous offre donc l’un des plus grands disques de 2017 avec ce « 1755 ». Une production de qualité qui détient un parfait équilibre entre la force sauvage, brut et sombre des membres de Moonspell, et le côté plus posé des mélodies aux violons et des choeurs. « 1755 » se déguste, se découvre, dans son intégralité. Une musique qui irait parfaitement avec un film, ou illustrerait bien un roman. Juste somptueux.

9,8/10

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Moonspell : « Desastre », nouvel extrait de « 1755 »

Pour rappel, « 1755 » est le titre du nouvel album des Moonspell, qui devrait sortir le 3 novembre via Napalm Records.

Il s’agira d’un album conceptuel portant sur le tremblement de terre de Lisbonne, en 1755 justement.

Le groupe en a dévoilé un second extrait, le morceau « Desastre » :

Tracklist :

01 – Em Nome do Medo
02 – 1755
03 – In Tremor Dei
04 – Desastre
05 – Abanão
06 – Evento
07 – 1 de Novembro
08 – Ruínas
09 – Todos os Santos
10 – Lantera dos Afogados (Os Paralamas do Sucesso cover)

« Todos os Santos » :


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[ALERTE FESTIVAL] Summerbreeze : Nouvelle annonce !

Le Summerbreeze se tiendra cette année une nouvelle fois à Dinkelsbühl, en Allemagne, du 16 au 19 août prochain. Le festival vient de dévoiler une nouvelle série de groupes, présents sur son affiche, que voici :

Moonspell (show acoustique)
Nile
Steve’N’Seagull
Randale
Bembers
Ocean At Alaska
Shiraz Lane
Gloryful
Revel In Flesh
Black Inhale
Erdling
Crisix
Spitfire
Firtan
Spoil Engine
Motor Jesus
Imminence
Humiliation
Turbobier
Wolfchant
Double Crush Syndrom
Down Of Disease
EIS
Cypecore
Infected Rain
Endseeker
Fight The Fight
Carnation

Ils rejoignent :

Tiamat
Korn
Ensiferum
Finntroll
Insomnium
Overkill
Belphegor
Xandria
Architects
Eisregen
Betondod
The Lurking Fear
Cut Up
Kitty In The Casket
The Charm And The Fury
Crushing Caspar
Megadeth
Battle Beast
Kreator
Mgla
Eluveitie (acoustique)
Fallujah
Wintersun
1349
Long Distance Calling (playlist collaborative : https://www.surveymonkey.de/r/CZVXH5G )
While She Sleeps
The New Black
Mr. Hurley & Die Pulveraffen
Aversion Crown
Hatebreed
Life Of Agony
Children Of Bodom
Dark Tranquility
Devin Townsend
Suffocation
Fiddler Green
Tesseract
Amon Amarth
Amorphis
Sonata Artica
Terror
White Chapel
Obituary
Possessed
Primal fear
Memoriam
Delain
Havok
Gorguts
Haggard
In Extremo
Knorkator (acoustique)
Asphyx
Der Weg Einer Freihat
Chelsea Grin
Fit For An Autopsy
Revocation

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[INTERVIEW] Alcatraz Festival : Rencontre avec les responsables Mattias et Filip !

L’Alcatraz Festival se tient tout les étés, vers le mois d’août, à Courtrai, en Belgique. Situé à quelques minutes seulement de Lille, cet événement n’est pourtant pas très connu dans l’Hexagone, alors qu’il a acquis une solide réputation chez nos voisins. Les organisateurs, Mattias et Filip, viennent nous présenter ce festival, qui fêtera ses dix ans cette année !

Réalisé en avril 2017 au Hard Rock Café de Paris – Merci à Roger pour cette entrevue !

Notre live-report de l’édition 2016 de l’Alcatraz Festival :

PARTIE 1 : http://www.metal-actus.com/live-report-alcatraz-rock-festival/
PARTIE 2 : http://www.metal-actus.com/live-report-alcatraz-rock-metal-festival-part-2-14-aout-2016/

Metal-Actus : Au mois d’août se tiendra la dixième édition de l’Alcatraz Festival, toujours à Courtrai, en Belgique. Quand vous avez commencé, vous pensiez qu’il y aurait une dixième édition ?

Mattias (Direction Alcatraz Festival): Non. Tu ne le sais jamais avant. Le festival a grossi avec les années. Quand on a commencé, en 2008, on aurait jamais pu rêver d’une dixième édition. Mais on est là (rires).

Cette année, la grande nouveauté est une scène et un jour supplémentaire. Vous tourniez que sur une seule scène avant. Quel a été le déclic ?

M : On en a beaucoup parlé, avant justement cette dixième édition ! On voulait avoir cette deuxième scène depuis des années. Mais on s’est dit qu’il était encore trop tôt.

Filip (Direction Alcatraz Festival) : Mais maintenant on l’est. Et on s’est dit que c’était une bonne occasion, pour nos dix ans, d’essayer ça.

Et pourquoi vous ne vous sentiez pas prêt ? A cause de votre localisation ?

M : En partie oui mais aussi par rapport à des questions financières, car avec la deuxième scène, tu dois tout doubler : les commodités, le personnel, les frites (rires), la sécurité … On voulait attendre le bon moment pour sauter le pas. Mais pense qu’il était nécessaire de l’avoir cette année : on a essayé de programmer plus de groupes dont le show est appréciable en pleine nuit.

F : On sera un peu plus éclectique cette année : on aura du black, du death, du heavy, du stoner … et des groupes qui préfèrent jouer de nuit !

Du coup, vu ces nouveautés, vous avez augmenté le prix du billet de quelques euros. Même si la hausse n’est pas significative, vous avez eu des critiques à ce propos ?

M : Non. Pour notre combi-ticket, on a rajouté exactement 10 euros. Ce n’est pas non plus une hausse trop notable. Nous n’avons eu, en tout cas, aucun commentaire à ce propos. Les gens comprennent pour la plupart. Et je pense que pour nos prestations, le prix est correct.

Y aura-t-il des nouveautés sur la nourriture, le metal-market ?

M : Il y aura un metal market un peu plus grand que celui de l’année dernière. Et sur la nourriture, on prend ça très à coeur (rires). On est parti dans d’autres festivals et lieux à la rencontre d’éventuels fournisseurs. On s’en occupe personnellement depuis l’année dernière et on a des retours très positifs.

Et comment vous avez donc choisi vos partenaires ?

M : Pour certains, c’était par le contact d’un contact. Pour les autres, c’est simple, on a testé. Et on a goûté à tout et chez tout ceux qu’on a rencontré ! (rires) Du coup on a un peu forci (rires). Mais on a eu le temps de redevenir minces (rires). On est allé en Hollande et en Belgique, et on se réunissait ensuite pour décider quels fournisseurs nous suivront sur cette année. On est notamment allé dans ce magasin de frites avec ce colossal catalogue de sauces (rires). On ne pensait pas qu’il en existait autant d’ailleurs (rires). Une fois notre tour terminé, on a fait un tableau comparatif, car tous les pays ont leurs propres règles culinaires. Il faut s’adapter à tout le monde.

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Comment choisissez-vous les groupes qui seront à l’affiche de votre festival ?

F : Et bien on ne les choisit pas. On en discute d’abord et on voit ce qui est possible financièrement et notre marge de négociation.

Même pour des groupes comme Korn ?

F : Bien sûr ! Et même pour des petits groupes ! Tu te dois de négocier et de faire en sorte que chacune des parties soit satisfaite.

Il y a des groupes qui vous ont répondu un gros « non » ?

F : Juste pour des bonnes raisons : la plupart des refus font suite à de la simple indisponibilité. Quand ils sont libres, là on peut engager les négociations.

M : Il y a eu des différences avec l’année dernière : l’Alcatraz Festival est aujourd’hui devenu un nom, et on sent aujourd’hui que les groupes sont contents de venir jouer chez nous. Avant, on devait encore faire nos preuves.

F : Oui, nous devions demander aux groupes de venir jouer à notre festival.

M : Mais pour venir jouer, tu dois être abordable financièrement et disponible. Constituer le line-up est la tâche de Filip, et c’est de l’intensif. On doit se montrer ingénieux !

F : Les négociations prennent du temps. On commence en septembre pour l’année suivante.

Vous avez réussi à attirer Twisted Sister pour leur dernier show européen l’année dernière …

F : On en est très fiers d’ailleurs (rires)

Comment vous avez fait ?

F : En fait, on connait leur manager. Il nous a dit que le groupe aimerait bien venir à l’Alcatraz, après avoir fait le Graspop Meeting, en tant que dernier show en Europe. Mais on a dû l’attendre pour l’annoncer, après leur show au Graspop en fait…. (s’adressant à Mattias) D’ailleurs, tu te souviens quand on a fait ce gros gâteau à cette occasion ?

M : Oui c’est ce dont on parlait avant de commencer ! C’était un moment très fort. : il y avait cette pâtisserie proche du festival. Et on leur a commandé un gâteau pour les remercier de terminer en Europe sur notre festival. Et ils étaient très contents.
D’ailleurs on va certainement en diffuser quelques photos : il est vrai que depuis le début de notre aventure, on ne partage pas ce qu’il se passe en coulisses. On va certainement y remédier.
Et concernant Twisted Sister, j’ai toujours l’espoir qu’ils changent d’avis et reviennent l’année prochaine (rires).

Peut-être dans quelques années, pour leur éventuel come-back ?

M : Peut-être oui (rires)

Je vais maintenant passer au seul point noir de votre festival : à la fin de la journée, le sol est recouvert de détritus. Cela vient du fait que, notamment, vous ne donnez pas de verre en plastique consignés. Un changement de ce point de vue là est-il attendu ?

F : On a eu la même question de la part d’autres journalistes. C’est effectivement un problème pour nous. Mais je sais qu’en France – j’ai pu assister notamment au Sonisphere et à un concert de Metallica au Stade de France – et c’était toujours des verres en plastique rigide. Donc il n’y avait rien par terre. Mais je pense qu’il est encore trop tôt pour nous pour le faire.

M : Il faut comprendre que ça a un coût : faut les faire aux couleurs du festival, acheter des laves-vaiselle en nombre, en plus les gens les garde… Il faut faire appel à des compagnies privées pour faire ces verres, et vu qu’on a, à chaque fois, un budget serré, on ne peut pour l’instant pas se le permettre. Après je peux comprendre que ça a un aspect plutôt écologique…Mais comme de plus en plus de festivals autour de nous le font, en Allemagne et en France notamment, je pense qu’on pourrait y repenser. On serait les premiers en Belgique à le faire. Même des événements plus gros que le nôtre ne le font pas, comme le Graspop.

F : Mais là tu marques un point (rires).


Pensez-vous faire encore grandir votre festival ?

F : Pas du tout. On a l’intention de rester un festival à taille moyenne. Même si on a un jour l’opportunité de grandir encore, je pense qu’on ne le fera pas. Il faut savoir s’arrêter avant de perdre le contrôle. On veut rester un festival « cosy » Et on a déjà un gros festival, le Graspop, en Belgique.

M : On ne peut pas le comparer avec le nôtre : le Graspop reste une formidable machine, nous on veut continuer à fournir confort et tranquilité à nos festivaliers.

F : Et puis j’ajouterai qu’au moins, chez nous, on ne met pas une heure pour aller aux toilettes ou rejoindre le camping (rires). Toutes nos commodités restent proches les unes des autres.

M : J’aime à penser que nos festivaliers nous font confiance, que ce soit en notre line-up ou en notre organisation, et qu’on a acquis un véritable public de fidèles qui achèteront leur billet les yeux fermés. (rires)

Des choses à ajouter ?

M : Merci beaucoup de nous avoir accueilli ! Lille n’est qu’à 25 minutes de Courtrai et environ 20% de nos festivaliers sont français : donc si vous êtes amateurs de bonne musique, on sera plus que ravis de vous accueillir.

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