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[LIVE-REPORT] Devin Townsend, Klone et Fixation @ Olympia, Paris, 26/03/2023

Après avoir été reportée en 2022, Devin Townsend revient enfin à Paris, et s’offre le mythique Olympia ! Et grâce à ses premières parties, Klone et Fixation, c’est un public assez hétéroclite et large qui se presse aux portes de la célèbre salle de la capitale.

C’est après une bonne heure et demie d’attente que débarque le premier groupe de la soirée, Fixation, venant tout droit de Norvège. Si la jeunesse du groupe (2020 !) aurait pu laisser craindre un manque de mise en place et de cohérence, c’est tout le contraire qui s’est produit : on a trouvé un groupe généreux, énergique, musicalement au top avec un savant mélange entre Architects et TesseracT, la modestie en plus par rapport à ces derniers. Une splendide découverte qui m’aura complètement conquise, tout comme beaucoup de monde dans l’assistance. Leur discographie naissante est à découvrir.

Les Klones déboulent ensuite, encore une fois sur « Elusive », le premier morceau de leur dernier excellent album « Meanwhile ». Et si les débuts de set ont viré un petit peu à la cacophonie – ils n’étaient pas ensemble au début – le groupe s’est très vite rattrapé sur dès le deuxième titre, et a fait chavirer le coeur de nombreux spectateurs venus les applaudir ce soir-là même si, première partie oblige, le set fut plus court, mais aussi plus rentre-dedans, moins dans l’aérien qu’à l’accoutumée. Et ce n’est pas un défaut, bien loin de moi cette idée. Très beau show des Poitevins !

Enfin arrive la star de la soirée, Devin Townsend, accompagné de ses musiciens, dont certains se montreront très présents et très talentueux (oui Monsieur à la barbe blanche qui fait du clavier, de la guitare électrique et acoustique, c’est de toi dont je parle !). C’est avec une certaine émotion dans le regard et un immense sourire sur le visage que le musicien prend la parole pour saluer le public, avant de débuter doucement sur « Lightworker » et d’enchaîner sur un endiablé « Kingdom », qui en fera frémir tout le sol de l’Olympia ! Puis sur « Dimensions », un invité de marque fera son apparition, le poulpe thérémine, qui sera l’occasion de faire le clown sur scène par des mimiques des plus loufoques.

Devin Townsend s’excuse limite de sa voix sur scène – pourtant loin d’être une catastrophe même si on devine, à sa grosse toux qu’il n’est pas au meilleur de sa forme – tout en invitant le public à chanter avec lui. Ce qu’il fera sur « Heartbreaker » ou encore « Bad Devil ». L’humilité du bonhomme impressionne, quand on voit que bon nombre d’artistes sont d’une prétention sans équivoque.

Et c’est après un premier set – trop court – que le Monsieur revient sous les acclamations du public pour offrir « Call Of The Void » mais aussi sa reprise de Strapping Young Lad « Love? ». Même si on est resté personnellement sur notre faim – on aurait adoré 30 minutes de show supplémentaires – c’est un moment hors du temps que vient de nous offrir Devin Townsend, de ce qui nous fait affronter sereinement et avec le sourire. Et qui nous aura fait oublier les tracas du quotidien, le temps d’une soirée.

Setlist :

01 – Lightworker

02 – Kingdom

03 – Dimensions

04 – The Fluke

05 – Deadhead

06 – Deep Peace

07 – Heartbreaker

08 – Spirits Will Collide

09 – Truth

10 – Bad Devil

Rappel :

11 – Call Of The Void

12 – Love ? (Strapping Young Lad cover)

Merci à Base Productions pour l’invitation !

[LIVE REPORT] 6h33 et Acyl au Divan du Monde, avril 2017

La date était attendue par les fans de tous bords : le lancement du nouveau show des 6h33, intitulé « The Asylum Picture Show 2.0 ». Fort du succès de leur dernier album, « Deadly Scenes », le show devait afficher carton plein.

Nous ne pourrons pas assister au show de Malemort, étant coincés dans les embouteillages. Inutile de vous dire qu’on remettra ça le plus rapidement possible !

On arrive peu avant Acyl. Le concert est, certes, pas complet, mais la salle est tout de même bien remplie. Nous atteindrons sans grande difficultés les premiers rangs un peu avant 6h33.

Acyl arrive donc devant un public chauffé à blanc. Les algériens, avec leur metal teinté d’ethnisme, et surtout leur sourire, amèneront une dose de convivialité sur la scène du Divan Du Monde. La plupart des titres joués sont tirés de leur excellent deuxième album, « Aftermath », que nous avons pu chroniquer. Et outre l’incroyable énergie déployée sur scène, le son est d’une qualité très rare, notamment sur les instruments traditionnels du groupe. Un concert intimiste mais surtout très chaleureux, qui nous aura fait voyager ! Bref une excellente prestation de la part d’Acyl, les 6h33 ont intérêt à assurer derrière.

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Un rideau se tire, le temps pour les 6h33 d’installer leur décor. Et quel décor ! Un énorme cadre tout droit sorti d’un film de Tim Burton où sont projetés plusieurs passages filmés des choristes est installé.

Une fois le show débuté, on sent les 6h33 assez concentrés pour délivrer le meilleur show possible. Et une nouvelle fois, on sera gâtés au niveau du son, décidément d’une excellente qualité ce soir au Divan Du Monde.

Le groupe enchaînera les titres, avec une place largement plus importante que pour Deadly Scenes. Il y a une excellente énergie entre Niko et S.A.D (respectivement à la basse et à la batterie), les deux claviéristes, Howahkan Ituha et #, se montrerons présents malgré le fait qu’ils soient un peu cachés dans le fond de la scène (faut dire que ça fait du monde d’un seul coup) Rorschach est très en voix ce soir et nous montrera toute l’étendue de son savoir-faire . La plupart des titres de « Deadly Scenes » seront joués, dont le très bon « I’m Nerd » repris en choeur par tout le public. Bref l’énergie et les sourires sont au rendez-vous et beaucoup seront à fond (comme nous !) dans le concert.

Les 6h33 raviront un public éclectique : il faut dire que la musique du groupe reste fédératrice. On verra des personnes de tout âge et et de toute origine. On aura quand même eu le droit à beaucoup de slammeurs qui seront renvoyés dans la fosse sans ménagement par Rorschach, certes dans une ambiance bon enfant, mais beaucoup dans le public le prendront assez mal.

Les esprits s’échauffent et il y aura plusieurs prises de bec au sein de la fosse, amenant même le frontman à intervenir pour calmer tout le monde. Des épisodes, certes, désagréables pour tout le monde, mais qui n’entâchent en rien la qualité de cette soirée

Le concert se terminera dans une ambiance plus bon enfant, les titres les plus connus du groupe repris par le plus grand nombre. Un show millimétré ou rien n’est laissé au hasard. Et purement jouissif pour ceux qui, comme nous, ont été à fond dedans du début à la fin.

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[ALERTE CONCERT] Mass Hysteria : Les dates de l’été … et de la rentrée

Le groupe français Mass Hysteria compte faire quelques festivals cet été, et d’autres concerts à la rentrée. Voici toutes les dates :

23/07/2016 @ Artsonic, Briouze
29/07/2016 @ Au Pont du Rock, Malestroit
30/07/2016 @ Festival de la Paille, Metabief
05/08/2016 @ Le Chien à Plumes, Langres
06/08/2016 @ Sylak Open Air, St Maurice de Gourdans
10/08/2016 @ Foire aux Vins, Colmar
12/08/2016 @ Fête du Bruit, Landerneau
19/08/2016 @ Festival Cosmopolite, Artannes-sur-Indre
27/08/2016 @ Cabaret Vert, Charleville Mérières
03/09/2016 @ Festival petit village, Lanfains
08/09/2016 @ Le Chant Du Gros, Le Noirmont (Suisse)
10/09/2016 @ Ilophone Festival, Ouessant

21/10/2016 @ Salle Cap Caval, Penmarc’h
22/10/2016 @ Les Sauveurs Du Rock, Saint-Sauveur-Landelin
28/10/2016 @ La Cave à Musique, Mâcon
29/10/2016 @ L’Usine à Gaz, Nyon (Suisse)
05/11/2016 @ Forum, Vauréal
11/11/2016 @ Salle du Bois des Isles, Marbehan (Belgique)
01/12/2016 @ La Rodia, Besançon
02/12/2016 @ Le Noumatrouff, Mulhouse
03/12/2016 @ La Boîte Noire, Meisenthal

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