[CHRONIQUE] Life Of Agony – The Sound Of Scars

C’est un projet périlleux que ce «The Sound Of Scars» : cet album des Life Of Agony, sorti début octobre, est la suite directe du culte et conceptuel «River Runs Red», sorti en 1994, et réputé comme étant l’opus le plus sombre des années 1990 (rien que ça ! ). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts pour Life Of Agony, et un tel opus doit pouvoir se montrer à la hauteur de ce qui est aujourd’hui considéré par les puristes comme un monument. Alors, pari réussi ?

«The Sound Of Scars» se déroule directement après le dernier morceau de «River Runs Red». On y apprend dès le premier morceau, «Prelude», (qui nous mettra dans l’ambiance avec le bruit de gouttes de sang et les communications radios des secours) que le protagoniste principal a survécu à sa tentative de suicide. Notre actuelle galette se portera donc sur «l’après» et comment faire face aux problèmes mentaux qui en découle. Elle renvoie sans cesse à son grand frère, jusque dans ses trois interludes, «Then», «Now» et «When».

L’ensemble des morceaux a un aspect plus brut de décoffrage, notamment grâce à l’excellent travail de Veronica Bellino, véritable atout dans cette seconde jeunesse des Life Of Agony, et digne remplaçante de Sal Abruscato.

De fil en aiguille, on vogue véritablement dans les années 1990, ce qui plaira fortement aux nostalgiques de la période. L’album ainsi prend plusieurs visages : parfois grunge, parfois néo-metal, voire même carrément hardocore. «Once Below» offre d’ailleurs un formidable contraste entre la voix brute et sombre d’Alan Robert et celle, mélodiquement éraillée, d’une Mina Caputo au sommet de son émotion.

On trouve aussi, étonnamment, des moments plus groovy grâce à des riffs assez originaux de Jay Z. sur «My Way Out» notamment.

Si «River Runs Red» était d’une noirceur extrême, «The Sound Of Scars» suit le même chemin, mais néanmoins avec des touches d’espoir, comme sur le morceau de fermeture «I Surrender», magnifique plaidoyer contre les maltraitances. Mina s’y fait particulèrement douce et son chant nous renvoie à toutes sortes d’émotions particulières.

«The Sound Of Scars» est donc une galette bien construite et bien pensée qui plaira à tous les nostalgiques de la belle époque du néo-metal. Un opus à la fois sombre, sale et doux qui vous enchantera. On lui souhaite le même succès que son grand frère !

9/10

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[INTERVIEW] Robin (Dog’n’Style) : « L’album a une maturité complètement différente par rapport à nos précédentes galettes »

Né en 2013 dans nos belles contrées vosgiennes, les Dog’n’Style ont largement su s’imposer grâce à un son à la fois puissant et hybride qui sait fédérer tout le monde. A l’occasion de la sortie de leur nouvel album, « Only Stronger », nous avons pu nous entretenir avec un groupe haut et fort.

Metal-Actus : Vous avez sorti il y a très peu de temps, «Only Stronger», votre nouvel album. Satisfait du résultat ?

Robin Robs (Basse/Choeur) :(Rires) C’est une très bonne question. On n’est jamais pleinement satisfait du résultat, mais pour l’instant, à titre personnel, je manque un peu de recul sur ce qu’on a fait.

«Only Stronger», c’est parce que vous avancez de plus en plus forts ?

Oui, c’est un peu près ça. Cet album est la continuité de celui d’avant, c’est-à-dire toujours plus haut, toujours plus fort même s’il t’arrive des merdes, même si tu as des hauts et des bas. Il faut toujours garder ce côté un peu fort et bomber un peu le torse (rires).

Comment vous avez travaillé autour de cet album ?

On a beaucoup travaillé avec Rudy Lenners, l’un des premiers batteurs de Scorpions, qui s’est occupé de tout ce qui est direction artisitique. Quand on s’est retrouvé tous ensembles après «Pub’s Calling», on a composé trente morceaux. On a rencontré Rudy en cours de route, pas tout à fait au hasard parce qu’on l’a un peu provoqué (rires). Et il nous a fait changer notre méthode de travail : on a du refaire énormément de choses, des arrangements ont été créés … Du coup l’album a mis un peu de temps à sortir mais il a une maturité complètement différente par rapport à nos précédentes galettes.

Tu dis «changement de méthode». Tu peux nous en dire un peu plus?

Il était très sur les arrangements. Pour les albums précédents, on composait tous les quatre, en répète, de manière assez spontanée. Lui nous a permis de faire plus attention à ce que j’appelerai le fil directeur, donc de garder toujours l’idée de base de l’album complet, sans pour autant se répéter. Il avait le recul nécessaire, par rapport à nous qui avions la tête dans le guidon, pour pouvoir émettre un jugement critique objectif, pour nous permettre de retirer le meilleur des compos. Sur trentes compos, on en a gardé que dix.

Les vingts autres, on pourra les entendre un jour ?

Très bonne question ! On verra ça au prochain album, si on ressort des trucs des tiroirs ou si on repars sur du neuf.

Pourquoi avoir choisi «Feed Your Devil» comme premier clip ?

On l’a prise car, vu notre évolution, on ne voulait pas prendre un titre trop rock, ni trop metal pour ceux qui nous découvrent. On a tapé donc dans le style «Metal mais pas trop»pour toucher un maximum de monde et garder la fan-base qu’on avait.

Et qu’est-ce qui a motivé cette légère évolution dans votre style ?

C’est plus la façon de composer, par rapport à l’album d’avant : on avait alors plus de riffs heavy. Sur celui-là, on a plus laissé de place au chant. On l’a sublimé, on lui a laissé une place un peu plus importante, surtout au niveau des refrains, avec des mélodies beaucoup plus accrocheuses, plus percutantes sans en mettre dix mille fois trop. La mélodie principale y perdrait en efficacité. On a donc allégé les autres parties, particulièrement celles à la guitare et à la batterie.

Vous avez eu l’air de bien vous marrer sur votre clip et sur vos photos promos. J’ai pu percevoir un petit côté « Machete ». Pourquoi ?

Disons que le côté Tarantino/Rodriguez, qu’on retrouve aussi dans le clip, sont nos influences principales culturelles, qui valent ce qu’elles valent. C’est le côté un peu fun qu’on voulait mettre en avant. Et puis on ne s’est pas trop posé la question : nous, cela nous paraissait naturel (rires). On a bien aimé l’idée donc on y est allé à fond dedans.

Que peux-tu me dire sur «Rivals» ?

Je ne sais pas si tu a vu le petit livret de l’album, qui est constitué comme un roman graphique : les paroles sont illustrées avec des images, des photos, … Cela a un petit côté décalé assez théâtral. La chanson dit que notre pire ennemi, c’est nous-même. C’est la bagarre schizophrénique qu’on peut avoir avec notre égo. Sur la plupart des morceaux de cet opus, on parle de choses qui nous sont arrivés, des situations plus ou moins bien, auquels les gens peuvent aussi s’identifier.

Que peux-tu me dire sur « Do We Have A Deal ?» ?

(Rires) Celui-là aussi est en rapport avec des choses qui nous sont arrivées. Le titre fait allusion aux expériences que nous avons pu avoir avec le groupe : par exemple ne pas faire confiance à n’importe qui quand tu signes un truc (rires). C’est quelque chose qui peut arriver à tout le monde en signant un contrat : il faut toujours faire gaffe aux vampires. Il faut bien lire les paroles, car on crache un petit peu très légèrement la haine de façon un peu humoristique sur les têtes de mort qui nous casse les couilles en gros.

Donc tu me confirmes que tout ce qui se dit dans la chanson vous est réellement arrivé ?

Ouais. Je pense que ça valait le sujet d’une chanson de l’album (rires).

Vous avez récemment fait la première partie de Phil Campbell And The Bastards Son au Café de la Danse de Paris. Comment ça s’est passé ? Ce genre de concert n’est-il pas à double tranchant, vous frottant à la fois à une meilleure exposition, mais aussi aux fans de la mort de Phil Campbell et de Motörhead ? (rires)

Tu as absolument raison là-dessus. C’est vrai qu’avant le concert, on voyait tous les fans arborant leurs tee-shirts de Motörhead, et on s’est dit «Ok, ça passe ou ça casse» (rires). Mais qui ne tente rien n’a rien ! Notre set était un peu court, de 20-25 minutes. Les gens étaient un peu durs au début : tu arrives comme ça, et tu te rend compte qu’il faut envoyer le sec rapidement. Et ça été très très bien accueilli, J’ai été même surpris que ça prenne autant. Je m’attendais à ce qu’il y est plus de réticence au niveau du chocs des styles puisqu’on a un style assez rétro hard-rock, avec de l’énergie tout en ayant des mélodies accrocheuses : ça m’inquiétait un peu mais je ne me faisais pas trop de mouron là-dessus.

Vous allez également vous rendre pour la troisième fois en Espagne…

Ah l’Espagne ! C’est toute une histoire d’amour (rires). C’est vraiment un chouette pays : il y a de la bonne bouffe, de la bonne bière, des bons concerts… Nous, il ne nous en faut pas plus (rires). Plus sérieusement, ils sont très accueillants, ils adorent le metal, le rock et tout ça, donc du coup il y a quelques endroits où on a déjà joué donc ils nous attendent avec impatience !

Combien de tenues hawaïennes vous disposez pour les tournées ?

(Rires) Alors ça dépend du degrés de connerie de chacun (rires) : quand on est prévoyant comme moi, on en a quatre, et quand on est un connard comme mon chanteur on en a zéro (rires). Du coup, je lui en passe deux et j’en ai plus que deux (rires). Chacun prévoit sa logistique à sa juste valeur. Sinon les autres ils ont ce qu’il faut, même s’ils en ont qu’une quand même. Je trouve que ce n’est pas très très logistique tout ça (rires). Ce serait bien qu’on soit plus carré dans nos nombres de tenues, comme ça on pourrait changer tous les soirs ! (rires). Mais je ne vais pas en racheter pour tout le groupe, il ne faut pas déconner non plus ! (rires).

Un dernier mot ?

Je meurs de soif ! (rires)

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[INTERVIEW] Sofie Von Kelen (Welcome To Hell(fest)) : « En 2013, on s’est dit qu’on allait faire un album BD »

C’est en 2013 que la journaliste Sofie Von Kelen et le dessinateur Johann Guyot ont décidé de faire un album BD sur – ni plus, ni moins – que le Hellfest. L’ouvrage, édité dans toutes les bonnes librairies du coin aura fait forte impression sur la population metal, mais aussi sur quelques lecteurs curieux. Six ans et trois albums plus tard, les instigateurs de ce chouette projet ont besoin de soutien sur Ulule pour publier une Intégrale. Nous avons rencontré Sofie, qui va vous la présenter dans l’entretien qui suit :

Metal-Actus : Comment avez-vous eu cette idée de BD ?

Sofie Von Kelen : De 2009 à 2012, j’écrivais pour «Abus Dangereux», qui est un gros fanzine papier plutôt branché rock indé. Ils m’avaient embauché pour mettre une petite touche de Metal dans leur ligne éditoriale. Tous les ans, j’allais au Hellfest leur faire un live-report . Et au bout de trois ans de ce régime-là, à faire quatre pages de textes avec des photos, je me suis dit que ce serait plus drôle en BD. J’ai travaillé dans le milieu, en tant que critique, pendant 14 ans : je voyais donc ce qu’on pouvait faire en tant que «carnet de voyage». J’ai donc appelé mon ami Johann Guyot, dessinateur de BD et fan de metal, et je lui ai demandé si ça le branchait de faire ça avec moi. «Ouais mais par contre je ne suis jamais allé en festival» il m’a répondu (rires). Il a une énorme culture mais il préfère écouter ses disques chez lui. La foule, ce n’est pas son truc (rires). Je lui ai donc proposé «Ecoute, tu viens la première année, on ne planifie rien, on ramasse de la matière et tu vois ce que ça donne. Et si ça te plaît, on continue, si ça ne te plaît pas on arrête». Et on a continué. Au début, on pensait proposer une rubrique à des magazines, mais au bout de la deuxième édition, en 2013, on s’est dit qu’on allait faire un album BD. Le premier tome contient trois années, car on a mis un an ou deux à trouver notre rythme et notre format.


Donc ce côté de Johann, plutôt pantouflard et très râleur envers les festivaliers, c’est totalement vrai ?

Totalement. En fait, ça a été un atout inattendu, la bonne surprise, que son côté non
festivalier complètement halluciné de ce qu’il se passait au Hellfest faisait un excellent contre-point au mien – non pas blasé – mais habitué : je vais dans des festivals depuis que j’ai 16 ans, je suis allée sur la dernière année du Furyfest, j’ai fait quasiment toutes les éditions du Hellfest, sauf deux ou trois,.. Du coup ça a été la petite surprise que nos points de vue se répondent comme ça.

Comme on peut le voir dans la BD, vous avez pu rencontrer de nombreux musiciens. Leur avez-vous expliqué le projet ?

Oui, même s’il a fallu bien choisir les gens à qui on s’adressait : il fallait qu’ils soient sympas humainement, dont on aimait la musique, et que ce ne soit pas de trop gros groupes – on voulait des gens avec qui on aurait pu avoir des contacts privilégiés. Et ils ont tous été super curieux, ils ont adoré et ont trouvé que ça changeait. On a eu un excellent accueil de la part des groupes. Vraiment.

Comment s’en est sorti Johann pour ses dessins ? Je sais qu’il a fait quelques croquis sur place …

Effectivement, mais il n’en a pas fait énormément. Lui il récupère sa matière en faisant des croquis, en prenant des notes, avec des vagues zigouigouis (rires) qu’il retravaille après chez lui. Il y a quelques croquis qui sont d’origine. Les conditions étaient difficiles, surtout de nuit. Il faisait donc une prise de notes graphique (rires).

C’est quelque chose qu’il faisait aussi sur le premier tome ? Je trouve que son style de dessin est passé du spontané à l’affirmé.

Oui mais pas que pour «Welcome To Hell(Fest)», mais dans tout son boulot de dessinateur : il a eu une évolution dans son style de dessin à ce moment là. Sur le tome 1, il y avait beaucoup plus de croquis et des crayonnés. Sur le tome 2, il était dans une période encre, pour permettre de faire un noir et blanc assez contrasté, et sur le tome 3 il a commencé à faire des lavis, donc des encres diluées, donnant un aspect gris. C’est quelque chose qui se voit très mal sur le tome 3 car nous avons eu de gros problèmes avec l’impression, Tout ça va être retravaillé pour l’Intégrale afin que les images en lavis rendent justice à toutes les illustrations plus subtiles qu’il a fait.

Le tome 1 va garder cet aspect croquis ? Qu’est-ce que tu peux me dire sur les autres changements, les ajouts ?

Non, la seule chose qu’on va retoucher, ce sont les niveaux de gris. En ce qui concerne les autre changements, la mise en page va évoluer – on va associer des formats carrés à des formats rectangulaires, et donc on va un peu bouger les illustrations. Sinon, rien ne bougera, on va les renettoyer un peu, les traces de gomme, les notes oubliés, les trucs comme ça… Au niveau des ajouts, il y aura pratiquement 40 pages de bonus avec un retour sur les années 2018-2019, une petite incursion sur les autres festivals – le Motocultor, le Fall Of Summer – et un cahier graphique : on a pas mal de belles illustrations qui n’ont pas pu être mises sur les éditions précédentes.

Pourquoi avoir choisi Ulule pour financer votre intégrale ?

J’ai pu rencontrer Dominique Clair (à revérifier), l’un des dirigeants d’Ulule, au festival «Quai des Bulles» à Saint-Malo. Il m’a suggéré de passer par sa plateforme si jamais on avait besoin de lancer un financement participatif. Du coup on l’a pris au mot (rires). Nous sommes passé par ce biais car, tout bonnement, nous n’avons pas l’argent pour l’imprimer : on compte faire un bouquin de 300 pages, avec une couverture cartonnée et du beau papier, des choses qui ont un certain coût. C’est pour cela que ce Ulule est fondamental pour nous, car si on n’a pas ce montant là, l’Intégrale n’existera pas.

Aviez-vous décidé d’une trilogie de BD ?

Cela ne s’est pas décidé mais imposé, car on avait de plus en plus de matière au fur et à mesure des éditions. Et on a décidé d’arrêter car on avait l’impression d’avoir tout dit et on n’avait pas envie de se répéter. On s’est donc attaqué à l’Intégrale, elle va sortir pour les quinze ans du Hellfest histoire de marquer le coup. Et après, on passe à autre chose.

Avez-vous l’impression que votre BD sert, en quelque sorte, à vulgariser et expliquer le Hellfest au citoyen plus lambda disons ?

Ce n’était à la base pas notre intention de base, même si nous voulions quelque chose de très accessible et non élitiste. Nous avons d’ailleurs remarqué que beaucoup de non-metalleux achetaient notre BD, surtout sur nos stands dans des festivals comme Angoulême ou Saint-Malo ! Et quand on leur demande s’ils connaissent le Hellfest ou s’ils écoutent du metal, ils répondent par la négative ! On est content que ça plaise à tout le monde.

A propos de l’homme à poil en début de tome 1…

(Rires) Oui, ça a beaucoup étonné Johann, qui n’avait jamais mis les pieds dans un festival de Metal. Il a halluciné à quel point les gens pouvaient s’y balader à poil, les hommes comme les femmes. Il a beaucoup exprimé son étonnement sur le tome 1. Et on raconte vraiment notre vision du festival, sans essayer de faire un truc objectif.

Vous vous différenciez d’une certaine émission TV, qui va plus montrer des culs que de la vraie musique lors de ses reportages du Hellfest. On ressent la spontanéité de Johann.

A chaque fois qu’il y avait un truc qui étonnait Johann, comme les mecs qui se roulaient dans la boue, les costumes de vache, … il était là et me disait «Je ne comprend pas, il y a des trucs que je ne comprend pas (rires)».. Il faut savoir qu’il n’a quasiment pas d’amis métalleux en fait , et ce malgré sa culture métallique énorme : il a une immense collection de disque, et son père vend des disques rares, principalement des vieux trucs psychédéliques des années 1960-1970. Mais Johann ne va pas dans les bars metal, ne se traîne pas les fesses dans des festivals metal …

Et ça a changé depuis ?

Pas vraiment (rires). A part les gens qu’il rencontrent quand nous sommes sur les déplacements, mais non, il est resté fidèle à son cercle d’auteurs de BD.

Du coup la veste à patch est vraiment obligatoire ? (rires) Car sinon, je suis hors-la-loi (rires).

Non mais ça aussi ça l’a surpis ! Il a toujours eu des vestes à patchs, mais il ne les mettait qu’en concert. Mais ça l’a étonné qu’il y en ai autant, surtout des rigolotes faites sur des chemises haiwaïenne, des trucs comme ça.

Vous avez obtenu un stand sur le Metal Market du Hellfest il y a trois ans (et que vous avez toujours).

Tout à fait. Nous le partageons avec Metal Maniax. Le régisseur des stands sur le Hellfest, Guillaume, nous soutiens beaucoup, et fait en sorte que nous ayons notre stand tous les ans.
Et c’est génial d’avoir ça car cela nous permet d’avoir un rapport privilégié avec les gens. Et puis on forme une sorte de famille avec les autres stands du Market : on les revoit d’une année sur l’autre, ils ramènent leurs exemplaires dédicacés et nous les montre, ils nous présentent leurs amis, leurs enfants, ils nous amènent des bières (rires)… C’est vraiment un truc à part !

Du coup, comment allez-vous gérer l’après ? Tu vas revenir à «L’Avis Des Bulles» ?

Alors j’y suis toujours et je vais continuer mais en tant que pigiste ! Et je n’y retournerai pas en tant que rédactrice permanente, j’ai fait ça pendant 14 ans, donc ça suffit (rires). J’ai une biographie de Led Zeppelin en projet – je cherche d’ailleurs un dessinateur pour faire le côté BD. Quant à Johann, il illustre des moments clefs du rock pour un autre bouquin et travaille avec un auteur de Bordeaux, sur les anecdotes occultes du rock. On a un autre projet tous les deux du même genre, qui ne se fera pas avant un an ou deux sur le nouveau heavy, ou comment le british blues est devenu Black Sabbath.

Un dernier mot ?

Soutenez-nous sur Ulule ! On en a vraiment besoin, car on a vraiment envie que ce livre existe. Et ça va être un beau bouquin !

Pour les soutenir, rendez-vous sur leur page Ulule ici. (Fin de la campagne ce 25 octobre)

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Fit For An Autopsy : Nouvelle vidéo disponible !

« Sheperd » est le titre de ce nouveau clip des Fit For An Autopsy. Le morceau est issu du prochain album du groupe, « The Sea Of Tragic Beasts », prévu pour le 25 octobre prochain via Nuclear Blast.

Tracklist :

01 – The Sea Of Tragic Beasts
02 – No Man Is Without Fear
03 – Sheperd
04 – Your Pain Is Mine
05 – Mirrors
06 – Unloved
07 – Mourn
08 – Warfare
09 – Birds Of Prey
10 – Napalm Dreams

« Mirrors » :

« The Sea Of Tragic Beasts » :

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Le groupe sera en concert aux dates suivantes :

02/02/2020 @ Cabaret Sauvage, Paris
06/02/2020 @ Transbordeur, Lyon

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