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[ALERTE FESTIVAL] Que faire cet été – Le Mennecy Metal Fest (ESSONNE)

Tu n’as pas eu ton pass pour le Hellfest, et tu te sens déboussolé, désoeuvré, déprimé ? Pas de panique, on a une sélection pour toi de petits festivals bien sympathiques à travers la France à faire cette été, qui sauront satisfaire tes jolies petites cages à miel. Alors prépare ton sac à dos car tu vas voyager…

En Île-de-France pour commencer (continue de lire, tu vas louper la suite) dans la jolie petite ville de Mennecy, dans l’Essonne, presque au bout de la ligne D du RER : le Mennecy Metal Fest, organisé et soutenu par la municipalité depuis maintenant treize ans. Il aura lieu du 05 au 7 septembre dans le joli parc de Villeroy.

Le cadre agréable est là, mais il y a aussi et surtout l’affiche. Et quelle affiche cette année les enfants !

Des grands groupes internationnaux (Blind Guardian, Ensiferum, Carpenter Brut…) aux grands noms français (Mass Hysteria, Dagoba, Loudblast, Nightmare, Shâarghot ….) en passant par des groupes anciennement émergeants mais aujourd’hui confirmés (Parallyx, Akiavel, …) et avec encore pleins de groupes prometteurs. D’ailleurs ce n’est pas un mais deux groupes vainqueurs de deux tremplins différents qui auront l’occasion de se produire sur ce festival !

Bref, ce week-end promet d’être grandiose et ce, pour petit prix (entre 75 et 90 euros le pass 3 jours, en fonction des sites sur lequel vous l’achetez!)

Alors, tu viens ou pas ?

Manegarm : « Edsvuren », leur nouvel album !

C’est ce 29 août que paraîtra la nouvelle galette studio des Mangarm, intitulée « Edsvuren« .


01. I skogsfruns famn (feat. Lea Grawsiö Lindström)
02. Lögrinns värn
03. En blodvittneskrans
04. Rodhins hav (feat. Ellinor Videfors)
05. Till gudars följe
06. En nidings dåd
07. Hör mitt kall
08. I runor ristades orden (feat. Ellinor Videfors)
09. Skild från hugen (feat. Ellinor Videfors)
10. Likgökens fest
11. Edsvuren (feat. Liv Hope Lenard)
12. Ofredsfylgjor

[CHRONIQUE] Katatonia – Nightmares As Extensions Of The Waking State

Les Katatonia évoluent lentement mais sûrement : et ce n’est pas parce que Jonas Renske (chant) est désormais seul « survivant » depuis les débuts du groupe, mais aussi l’un de seuls aux manettes créatives, que cela va changer quoi que ce soit. « Nightmares As Extensions Of The Waking State » en est le parfait exemple

Car malgré quelques morceaux surprenants (« Efter Solen » avec son introduction douce au piano et son chant suédois terriblement envoûtant, ou encore « Wind Of No Change » et son chœur puissant), les Katatonia se cantonnent à leur recette classique : un morceau en guise d’introduction, à la fois sombre et brut, histoire de briser la glace, avant de partir dans des élans atmosphériques, portés par la superbe voix de Jonas Renske.

Pourtant, et malgré toutes les superbes qualités, on peut déplorer de ne pas réussir à rentrer complètement dans cet univers, contrairement à son excellent prédécesseur « Sky Of Void Stars ». Une musique peut-être trop linéaire sur les bords. Cependant, au vu des récents remous de line-up, on peut prendre cet opus comme une pause, pour repartir sur de nouvelles (enfin on l’espère) bases !

Malgré ce défaut (qui n’en sera pas un pour les grands fans du groupe, plus pour les néophytes qui auront le plus grand mal à aller au-delà de cette vraie carapace), « Nightmares As Extensions Of The Waking State » reste un très bon album, bourrés de qualités, avec des excellents titres qui resteront dans l’histoire du groupe (« Lilac » !). Cependant, si les habitués ne seront pas perdus en cours de route, on ne peut s’empêcher qu’il s’agit plus d’un album de rodage, fait pour mieux repartir. Une bonne galette, habituelle, mais on attend plus d’un groupe comme Katatonia.

8,5/10

Three Days Grace : Les infos sur le prochain album, avec le retour d’Adam Gontier au chant !

C’est un véritable petit événement en soi cette sortie d’album de Three Days Grace : « Alienation », qui verra le jour ce 25 août, est le premier opus depuis 10 ans avec Adam Gontier au chant ! Le groupe en a dévoilé la cover, ainsi que quelques extraits :

01. Dominate
02. Apologies
03. Mayday
04. Kill Me Fast
05. In Waves
06. Alienation
07. Never Ordinary (ft. Lindsey Stirling)
08. Deathwish
09. Don’t Wanna Go Home Tonight
10. In Cold Blood
11. The Power
12. Another Relapse

Revocation : Tous les détails du prochain opus du groupe !

C’est le 26 septembre prochain que sortira la prochaine galette des Revocation, « New Gods, New Masters ». Le groupe en a déjà partagé plusieurs extraits, la pochette ainsi qu’un tracklisting que voici :

01. New Gods, New Masters
02. Sarcophagi Of The Soul
03. Confines Of Infinity (feat. Travis Ryan of Cattle Decapitation)
04. Dystopian Vermin
05. Despiritualized
06. The All Seeing (feat. Gilad Hekselman)
07. Data Corpse
08. Cronenberged (feat. Jonny Davy of Job For A Cowboy)
09. Buried Epoch (feat. Luc Lemay of Gorguts)

Danko Jones lève le voile sur son prochain opus !

« Leo Rising » est donc le titre de ce prochain album de Danko Jones. Sa sortie est pour le moment prévue pour le 21 novembre 2025.

01 – What You Need

02 – Diamond In The Rough

03 – Everyday Is Saturday Night

04 – I Love It Louder

05 – I’m Going Blind

06 – Hot Fox

07 – It’s A Celebration

08 – Pretty Stuff

09 – Gotta Let It go

10 – I Can’t Stop

11 – Too Slick For Love

[CHRONIQUE] Behemoth – The Shit Ov God

Intense ce nouvel album des Behemoth, « The Shit Ov God ». Après près de treize années de carrière, le groupe n’aura plus rien à prouver à qui que ce soit. En témoigne justement ce nouvel opus, d’une violence et d’une noirceur inouïe, qui ne déroutera pas ni les fans ni les avertis.

Pourtant extrêmement court (moins de 40 minutes), les polonais réussissent à y installer une atmosphère extrêmement pesante, oppressante, mais tout en gardant une certaine littéralité : c’est un véritable conte horrifique avec de nombreuses subtilités, des basses notamment correctement ajustés, le chant qui passe du rentre dedans à de l’aérien, … On y remarque même quelques passages déclamés de poésie (de Walter Whitman si je ne me trompe pas) qui accentue ce côté littéraire.

Pour le reste, les plus aguerris comme les plus néophytes auront ce qu’ils attendent : du black metal pur jus enveloppé d’une bonne dose de violence qui vous fera sauter au plafond. Une noirceur inouïe qui n’oubliera pas la théâtralité chères aux polonais, malgré la brièveté de l’album.

« The Shit Ov God » est donc une expérience musicale à part, qui va nous faire voyager à travers plusieurs tropes littéraires et étendre la durée d’écoute, pourtant assez courte sur le papier. Un opus, certes, violent et noir, mais qui fait preuve de plus de subtilités qu’attendues par des éléments qui en feront un vrai ouvrage démoniaque.

9,5/10

[CHRONIQUE] Tetrarch – The Ugly Side Of Me

Si les Tetrarch existent depuis certains temps – 2007 – ce n’est que très récemment que la formation, originaire d’Atlanta, se permet cette aventure dans le terrain du neo-metal – il faut dire qu’ils ont essayé de jouer dans la même cour qu’un certain Trivium. Avec grand succès puisque leur album « Unstable »(2021), véritable lettre d’amour aux grands du genre comme Korn, leur a apporté notoriété et reconnaissance critique. Ce nouveau jet, « The Ugly Side Of Me », reste dans cette même lignée, à une différence près, et pas des moindres : une belle qualité dans l’écriture et la composition.

La formation américaine ne prétend pas révolutionner le genre avec une galette qui est, au passage, extrêmement courte : moins de 35 minutes au compteur. Alors certes, ils veulent aller droit au but et ne pas se répandre en flânerie. Qu’on se le dise, les Tetrarch font un neo bien formaté, accessible, provenant tout droit des années 1990.

On remarqué pourtant de très nombreuses qualités dans l’écriture et la composition, plus affinées, plus acerbes : cela donne un côté extrêmement groovy à l’ensemble ce qui est fort appréciable, et vient contrebalancer une lourdeur dans la production et un aspect torturé bien trop adolescent. Le fait que Diamond Rowe prenne le chant lead sur « Never Again (Parasite) » est surprenant et assez rafraîchissant.

Alors on le redit : cet album de Tetrarch ne va pas révolutionner le genre, et ce n’est nullement l’intention du groupe. Mais en jouant sur la vibe nostalgique, et peut-être même, dirons-nous, rassurante pour certains – car issu d’une époque désormais révolu ou tout était peut-être plus facile – avec un aspect très groovy hyper catchy, « The Ugly Side Of Me » est un petit bijou d’efficacité et d’agressivité. On ne lui en demande pas plus.

8,75/10