Archives par mot-clé : Napalm Records

Audrey Horne : Tous les détails du nouvel album/Bluray live !

« Waiting For The Night » est le titre de ce nouvel album/Bluray live des Audrey Horne ! Sa sortie est prévue pour le 28 février prochain via Napalm Records.

Le concert enregistré est celui donné à l’USF Verftet et au Bergenfest (Bergen, Norvège).

Tracklist :

01 – This Is War
02 – Audrevolution
03 – Youngblood
04 – Blackout
05 – Pretty Little Sunshine
06 – Out Of The City
07 – Sail Away
08 – Midnight Man
09 – Light Your Way
10 – California
11 – Weightless
12 – Threshold
13 – Blaze Of Ashes
14 – Waiting For The Night
15 – Redemption Blues
16 – Straight Into Your Grave

Tracklist Bluray :

01 – Redemption Blues (Verftet, Bergen 2018)
02 – Straight Into Your Grave (Verftet, Bergen 2018)
03 – This Is War (Paris 2018)
04 – Blackout (Bergenfest 2018)
05 – Wolf In My Heart (Verftet, Bergen 2014)
06 – Youngblood (Bergenfest 2018)
07 – Weightless (Verftet, Bergen 2018)
08 – Pretty Little Sunshine (Paris 2018)
09 – Sail Away (Verftet, Bergen 2018)
10 – Threshold (Verftet, Bergen 2018)
11 – There Goes A Lady (Verftet, Bergen 2018)
12 – Waiting For The Night (Verftet, Bergen 2018)
13 – Blaze Of Ashes (Verftet, Bergen 2018)

« Redemption Blues » :

audrey-horne-live

Serenity : Nouveau clip vidéo !

« Souls And Sins » est le titre de ce nouveau clip des Serenity. Il s’agit d’un extrait du prochain album du groupe, « The Last Knight », prévu pour le 31 janvier prochain via Napalm Records.

Tracklist :

01 – The Last Knight
02 – Invictus
03 – Set The World On Fire
04 – Keeper Of The Knights
05 – Souls And Sins
06 – My Kingdom Comes
07 – Queen Of Avalon
08 – My Farewell
09 – Down To Hell
10 – Wings Of Pride
11 – Call To Arms
12 – Souls And Sins (Acoustique)

« Set The World On Fire » :

Artwork :

serenity

[CHRONIQUE] Jinjer – Macro (coup de coeur)

Après nous avoir fait sagement patienter en début d’année avec l’EP «Micro», les Jinjer reviennent avec cette fois un nouvel album studio, logiquement intitulé «Macro». Une galette qui va au fond des choses et explore des sentiers encore inexplorés pour les ukrainniens.

Jinjer profite de cette vague de succès qui les auréole pour continuer à être productif – que ce soit sur les routes ou au niveau de la musique. «Macro» est donc la deuxième galette produite en l’espace de moins d’un an pour le groupe, et vient rassasier des fans laissés sur leur faim par un «Micro» certes excellent, mais si bref.

«Macro», s’il reste dans la veine metalcore qui aura marqué les débuts de Jinjer, s’affranchit de toutes les barrières, les unes après les autres – si bien qu’on ne sait plus vraiment dans quelle catégorie ranger le groupe ! Un délicieux melting pot aux allures de djent, moins rentre-dedans et bien plus tarabiscotés. Les morceaux s’étirent et on sent que le groupe se fait plaisir à nous présenter des morceaux plus complexes.

C’est musicalement que le groupe est à son apogée ! Tous les musiciens se défoncent littéralement les doigts (façon de parler n’est-ce pas ?), en particulier Eugene Abdiukhanov dont la basse se fait omniprésente et donne encore plus un aspect groovy et alambiqué aux morceaux.

Quand au chant de Tatiana Shmaylyuk, celui-ci suit la mouvance et se fait moins violent : le chant clair soul-groovy prend plus de place sur les morceaux (ce qui contraste avec le précedent EP «Micro» ou, au contraire, le grunt était bien plus présent). Cela n’empêche pas néanmoins certains titres de rentrer dans votre cervelle comme un véritable marteau-piqueur (comme «Retrospection» la petite comptine violente). On peut cependant regretter des paroles parfois mal construites, et si le français moyen peut mettre longtemps à comprendre l’anglais, certaines bribes peuvent parfois nous faire doucement rire.

Jinjer nous offre avec «Macro» son opus le plus varié, le plus travaillé et le plus complexe à ce jour. Les ukrainiens se créént une véritable identité avec des morceaux sombres, au groove surpuissant et frôlant la frontière avec le Mathcore. La belle pépite de cet automne.

9,5/10

a0092571968_10

Knasterbart : Nouvelle vidéo dispo !

Le collectif teuton Knasterbart vient de balancer la vidéo de  » Kneipenschlägerei « , leur nouveau single. Il s’agit d’un extrait de leur prochaine galette, « Perlen vor die Säue », prévu pour le 29 novembre prochain via Napalm Records.

Tracklist :

01 – Perlen für die Säue
02 – Ringelpiez am Kiez
03 – Kneipenschlägerei
04 – Backpfeifensonate in d-Moll
05 – Bambis Mama
06 – Gib dich auf
07 – Laich mich ein
08 – Muss-ketier
09 – Gossenglocken
10 – Tanzt nach meiner Pfeife
11 – Geboren um zu Sterben
12 – Herzchen im Schnee

unnamed (36)

[CHRONIQUE] Life Of Agony – The Sound Of Scars

C’est un projet périlleux que ce «The Sound Of Scars» : cet album des Life Of Agony, sorti début octobre, est la suite directe du culte et conceptuel «River Runs Red», sorti en 1994, et réputé comme étant l’opus le plus sombre des années 1990 (rien que ça ! ). Depuis, l’eau a coulé sous les ponts pour Life Of Agony, et un tel opus doit pouvoir se montrer à la hauteur de ce qui est aujourd’hui considéré par les puristes comme un monument. Alors, pari réussi ?

«The Sound Of Scars» se déroule directement après le dernier morceau de «River Runs Red». On y apprend dès le premier morceau, «Prelude», (qui nous mettra dans l’ambiance avec le bruit de gouttes de sang et les communications radios des secours) que le protagoniste principal a survécu à sa tentative de suicide. Notre actuelle galette se portera donc sur «l’après» et comment faire face aux problèmes mentaux qui en découle. Elle renvoie sans cesse à son grand frère, jusque dans ses trois interludes, «Then», «Now» et «When».

L’ensemble des morceaux a un aspect plus brut de décoffrage, notamment grâce à l’excellent travail de Veronica Bellino, véritable atout dans cette seconde jeunesse des Life Of Agony, et digne remplaçante de Sal Abruscato.

De fil en aiguille, on vogue véritablement dans les années 1990, ce qui plaira fortement aux nostalgiques de la période. L’album ainsi prend plusieurs visages : parfois grunge, parfois néo-metal, voire même carrément hardocore. «Once Below» offre d’ailleurs un formidable contraste entre la voix brute et sombre d’Alan Robert et celle, mélodiquement éraillée, d’une Mina Caputo au sommet de son émotion.

On trouve aussi, étonnamment, des moments plus groovy grâce à des riffs assez originaux de Jay Z. sur «My Way Out» notamment.

Si «River Runs Red» était d’une noirceur extrême, «The Sound Of Scars» suit le même chemin, mais néanmoins avec des touches d’espoir, comme sur le morceau de fermeture «I Surrender», magnifique plaidoyer contre les maltraitances. Mina s’y fait particulèrement douce et son chant nous renvoie à toutes sortes d’émotions particulières.

«The Sound Of Scars» est donc une galette bien construite et bien pensée qui plaira à tous les nostalgiques de la belle époque du néo-metal. Un opus à la fois sombre, sale et doux qui vous enchantera. On lui souhaite le même succès que son grand frère !

9/10

M_lifeofagonyscars_8919