Archives par mot-clé : Thundermother

Thundermother partage un nouveau clip !

Les Thundermother viennent de dévoiler « Black And Gold », morceau issu de l’album du même nom. Ce dernier sortira le 19 août prochain via AFM Records.

Tracklist :

01. The Light In The Sky
02. Black And Gold
03. Raise Your Hands
04. Hot Mess
05. Wasted
06. Watch Out
07. I Don’t Know You
08. Looks No Hooks
09. Loud And Free
10. Try With Love
11. Stratosphere
12. Borrowed Time

Thundermother : « Hot Mess », leur nouveau clip !

C’est le 19 août prochain que sortira le nouvel album des Thundermother intitulé « Black And Gold » (via AFM Records). Le groupe vient d’en dévoiler un extrait, « Hot Mess », qui se découvre via le clip ci-dessous :

Tracklist :

01 – The Light In The Sky
02 – Black And Gold
03 – Raise Your Hands
04 – Hot Mess
05 – Wasted
06 – Watch Out
07 – I Don’t Know You
08 – Looks No Hooks
09 – Loud And Free
10 – Try With Love
11 – Stratosphere
12 – Borrowed Time

Thundermother : Nouvelle vidéo disponible !

« Sleep » est le titre de ce nouveau clip des Thundermother ! Le morceau figurera sur le prochain opus du groupe, « Heat Wave », prévu pour le 31 juillet 2020 via AFM Records.

Tracklist :

01 – Loud And Alive
02 – Dog From Hell
03 – Back In ’76
04 – Into The Mud
05 – Heat Wave
06 – Sleep
07 – Driving In Style
08 – Free Ourselves
09 – Mexico
10 – Purple Sky
11 – Ghosts
12 – Somebody Love Me
13 – Bad Habits

« Driving In Style » :

thundermother

[LIVE-REPORT] Alcatraz Rock Festival Part 1 (13 août 2016)

Au milieu de tous les festivals européens, Metal-Actus a choisi de partir à l’Alcatraz Festival, qui se tient en plein milieu de la ville de Courtrai, en Belgique flamande. Un mini-Graspop familial, où il fait bon vivre. Petit aperçu.

Quelques mots pour commencer sur le festival : malgré l’affiche, le festival n’accueille pas plus de 16000 personnes sur les deux jours. Il y a de plus, une seule scène avec un temps de changement de plateau de 30 minutes. Un choix qui est (pour le moment) parfaitement assumé par l’organisation.
La nourriture est excellente (malgré un prix un peu élevé) et variée. Petite nouveauté cette année, le bar El Presido, qui fournira au festivalier un choix plus conséquent de bières. Le seul véritable point noir du festival restera une mauvaise habitude ses festivaliers : les verres n’étant pas consigné, le sol ressemble vite à un dépotoir, certains ne faisant même pas l’effort de jeter leurs gobelets et autres déchets dans les nombreuses poubelles du site.

Maintenant, parlons des choses sérieuses, la musique ! La journée du samedi commencer tard (11h) avec le groupe féminin Thundermother. Les musiciennes réveillent doucement le festival, ou plutôt les quelques personnes qui ont fait le déplacement (à peine une centaine), avec un heavy metal, certes classique mais plutôt efficace. Et elles ont de l’énergie à revendre. De quoi bien débuter les hostilités.

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Les Metal Church feront un début de set catastrophique, en partie à cause de soucis de son. Le groupe n’aura pas fait un très bon choix de morceaux pour ce début de set , préférant jouer « Fake Healer » et « Start The Fire » alors qu’il y a des titres bien plus accrocheurs dans leur discographie. Néanmoins, le reste du concert fut très sympathique : Mike Howe et ses comparses s’étant réveillés d’un seul coup, ils se donneront à fond jusqu’à la note finale. Mention spéciale à Howe, particulièrement en voix ce matin, qui enchantera le public.
Côté setlist, la formation américaine a privilégié ses premiers albums, de « Metal Church » à « The Human Factor ». Seul un titre de leur dernière galette « XI », intitulé « No Tomorrow », sera joué. Un show calibré pour les fans.

C’est ensuite au tour de The Answer de venir heurter la prison. Là encore, le groupe viendra avec une setlist taillée pour les festivals, avec une petite nouveauté, « Solas », issue de l’album du même nom, prévu pour le 28 octobre prochain. Malgré un succès évident auprès du public, la musique assez spéciale de The Answer, notamment la voix particulièrement aigue de son chanteur Cormac Neeson, ne touchera pas tout le monde.

Place au doom avec Candlemass qui fait une entrée pour les moins fracassantes, sur une scène assez enfumée. Les suèdois nous offriront cependant un show carré mais assez linéaire, sans de véritable coup d’éclat. Ils auront fait le job!

Avatar sera la première véritable claque de la journée, malgré les très gros problèmes de sons qui ont entaché le début de set (on n’entendait pas Johannes Eckerström, le chanteur du groupe). Pratiquement toute leur discographie sera survolée durant ce set clownesque, et on aura le droit notamment aux tubes « Let It Burn », « Feel The Apocalypse » et « Smeels Like A Freakshow » en fermeture. On vous invite fortement à les découvrir, en live comme en studio.

Triptykon se montre sous un autre jour, après avoir remporté la palme de l’arrogance au Motocultor 2015 ! Rien à redire sur le set, carré et avec un son, il faut le souligner, irréprochable. Dommage qu’ils n’aient pas joué en fin de soirée, pour avoir une ambiance parfaite.

Une chose saute aux yeux quand on voit Anthrax sur scène : leur bonheur d’être présent et de jouer. Et il faut dire qu’ils s’en sont donné joie, pour le plus grand plaisir du public ! Côté setlist, ils alterneront des titres de leur dernier opus, « For All Kings » (notamment « You Gotta Believe ») avec des morceaux plus anciens comme « Madhouse » ou le célèbre « Caught In A Mosh », mais aussi avec des covers comme celle du titre « Antisocial » d’un certain groupe nommé Trust. Bref, de quoi contenter les fans de tout bord et les curieux. Mais leur prestation fut beaucoup trop courte !

C’est ensuite au tour de Ministry de débarquer à la prison. Pour l’occasion, les écrans qui retransmettait les concerts pour les plus éloignés de la scène diffusent des petits spots marinés à la sauce Al Jourgensen, où on peut voir notamment un combat titanesque entre Hillary Clinton et Donald Trump, les deux candidats aux prochaines élections présidentielles américaines. Et c’est bien là le seul divertissement qu’on aura, la mayonnaise Ministry n’ayant pas pris sur ce show, la faute en partie à un son brouillon, donnant plus l’impression d’assister à une rave party qu’à un véritable concert.

Airbourne déborde toujours autant d’énergie. Les australiens, en ont profité pour teaser un peu leur album à venir, « Breakin’ Outta Hell », mais ont axé leur setlist surtout sur leur album « Runnin’ Wild », sorti en 2007. Et faute d’avoir pu faire son solo sur les échafaudages de la scène, Joel O’Keeffe, le frontman du groupe, l’a effectué au beau milieu de la plateforme réservée aux PMR. Et il est venu à dos de vigile ! Une gentillesse et une sympathie qui ont conquis le public.

Whitesnake sont des vétérans, qui n’ont rien à envier à personne. Est-ce pour cela que le son est beaucoup plus fort ? Qui sait … En tout cas, si le groupe, mené par un David Coverdale souriant, a livré un concert carré et puissant, il manquera cruellement de saveur et de chaleur. Dommage.

Within Temptation est la tête d’affiche de ce premier jour de festival. Et ils sont en terrain connus ! Ils débutent leur set (sur un décor absolument gigantesque) par « Our Solemn Hour » extrait de l’injustement conspué « The Heart Of Everything », sorti en 2007. Là encore, le groupe tentera de contenter tout le monde en enchaînant vieux titres (comme « Ice Queen », qui ferme, comme toujours, leur concert) ainsi que les plus récents extraits de leur nouvel album « Hydra ». Les deux duos issus de ce dernier passent très mal, en l’absence des deux guests, Tarja Turunen et Xzibit.
Mais c’est surtout l’aspect glacial qui surprend : si Sharon, la frontwoman, reste souriante et joyeuse pour le public, tous les membres du groupe ne s’accorderont pas un seul regard. A croire qu’ils s’étaient disputés avant de monter sur scène ! Chacun fait sa partie dans son coin. D’ailleurs, seule Sharon est éclairée. L’ingé-lumière aurait-il oublié qu’il avait affaire à un groupe ? Bref, si on a éprouvé du plaisir à réécouter quelques titres, nous partirons du site avec un aspect plus que mitigé. La machine Within Temptation serait-elle en train de s’enrayer.

Ce samedi nous aura donc permis de faire de belles découvertes (Avatar) ou redécouvertes (Anthrax). Quelques déceptions n’étaient cependant pas au menu du jour. Cette journée fut appréciable car peu de personnes étaient présentes, contrairement au lendemain. La présence d’une seule scène permet de prendre son temps et de visiter le site quand la programmation ne nous convient pas. Mais c’est sur les rotules (et bien heureux) qu’on se dirige vers notre campement.