Tu n’as pas eu ton pass pour le Hellfest, et tu te sens déboussolé, désoeuvré, déprimé ? Pas de panique, on a une sélection pour toi de petits festivals bien sympathiques à travers la France à faire cette été, qui sauront satisfaire tes jolies petites cages à miel. Alors prépare ton sac à dos car tu vas voyager…
Commencé en 2017 par un alors très très jeune organisateur, Victor Pépin, âgé seulement alors de … 15 ans (oui oui), le Festival 666 a depuis impressionné par la haute qualité de ses affiches (en y allant parfois un peu au culot comme nous le disait Victor dans une précédente interview là). Des groupes parmi les plus connus en France en passant des partenaires variés (à commencer par la municipalité de Cercoux) ont choisi de faire confiance à ces jeunes peut-être délurés, mais totalement sérieux dans leur démarche.
Un pari réussi puisque le Festival 666 part sur sa (déjà !) sixième édition (complète), toujours avec la même passion de son organisateur et de ses équipes. En témoigne encore une fois une affiche forte qui fait, laisse, encore une fois, la part du lion au metal français (Mass Hysteria et Tagada Jones en tête, mais avec aussi de nombreux groupes confirmés et émergeants (Vestige, 7weeks, Death Decline ou encore Blooming Discord). Et avec deux belles têtes d’affiche internationale, Leprous et Hatebreed !
Alors n’hésite plus et rendez-vous à Cercoux du 8 au 10 août prochain !
(Pass 3 jours à 120 euros hors tarif préférentiel – billets encore disponibles ici).
Tu n’as pas eu ton pass pour le Hellfest, et tu te sens déboussolé, désoeuvré, déprimé ? Pas de panique, on a une sélection pour toi de petits festivals bien sympathiques à travers la France à faire cette été, qui sauront satisfaire tes jolies petites cages à miel. Alors prépare ton sac à dos car tu vas voyager…
En Île-de-France pour commencer (continue de lire, tu vas louper la suite) dans la jolie petite ville de Mennecy, dans l’Essonne, presque au bout de la ligne D du RER : le Mennecy Metal Fest, organisé et soutenu par la municipalité depuis maintenant treize ans. Il aura lieu du 05 au 7 septembre dans le joli parc de Villeroy.
Le cadre agréable est là, mais il y a aussi et surtout l’affiche. Et quelle affiche cette année les enfants !
Des grands groupes internationnaux (Blind Guardian, Ensiferum, Carpenter Brut…) aux grands noms français (Mass Hysteria, Dagoba, Loudblast, Nightmare, Shâarghot ….) en passant par des groupes anciennement émergeants mais aujourd’hui confirmés (Parallyx, Akiavel, …) et avec encore pleins de groupes prometteurs. D’ailleurs ce n’est pas un mais deux groupes vainqueurs de deux tremplins différents qui auront l’occasion de se produire sur ce festival !
Bref, ce week-end promet d’être grandiose et ce, pour petit prix (entre 75 et 90 euros le pass 3 jours, en fonction des sites sur lequel vous l’achetez!)
Quelques années (et un Covid) après la sortie de « Break Your Body », les Shaârghot reviennent enfin avec une nouvelle galette « Vol III – Let Me Out » qui vient continuer l’histoire entamée, déjà, en 2015. Face à une attente grandissante des fans et d’autres d’ailleurs, le groupe était attendu au tournant. Bruno est revenu avec nous sur ce nouvel opus mais aussi sur le cheminement de Shaârghot depuis ces dernières années.
Metal-Actus : On a enfin un nouvel album de votre part, alors que le dernier datait de – si je ne me trompe pas – 2019 ! Alors certes, il y a eu votre court metrage « Black Wave » il y a eu des lives…
Bruno (guitare/percussions): Nous aussi on a été un peu frustrés (rires). On avait pleins de projets mais tout s’est arrêté en 2020 et au ralenti, notamment sur le tournage de nos clips, en 2021. On ne devait pas avoir autant d’attente entre deux albums.
Metal-Actus : J’ai entendu dire que vous aviez changé de direction sur ce volume III, et que finalement, vous avez rendu le Shaârghot plus énervé que dépressif. L’expression d’une certaine rancœur par rapport à la crise du COVID ?
Non car on s’applique à n’avoir aucune corrélation entre nos sentiments, comme une frustration, et notre manière composer. On a toujours pensé Shaârghot comme un univers à part entière dans lequel nos ressentiments du moment ne pouvaient pas avoir de place. Ce nouvel album, à mon sens, s’inscrit dans la continuité de « Break Your Body ». Mais comme tous les groupes, nous devons à un moment évoluer. Dans notre univers post-apocalyptique, c’est assez simple : on n’a plus de repère. Toute musique devient alors possible. On est alors partis dans différentes directions, en fonction de nos influences propres : ce qui a donné des morceaux plus électro-metal, plus dumbass, voir rap même, mais toujours à notre sauce. Beaucoup d’éclectisme donc (rires). On a tous travaillé ensemble sur le rendu final
Pourtant, ce « Let Me Out » semblait avoir un aspect plus personnel, alors que jusque-là ce n’était pas le cas, je me trompe ?
Comme je te le disais plus tôt, on ne laisse aucune émotion personnelle transparaître via le personnage du Shaârghot. Mais je te confirme que c’est plus personnel pour notre protagoniste ! Il est plus cérébral, plus psychologique. Ce troisième album met en avant son côté noir, exacerbé par le parasite.
Comment s’est passé l’enregistrement avec l’arrivée de Paul ? A-t-il pu s’intégrer facilement, proposer des idées ?
Tout s’est très
bien passé, et Paul a même œuvré dans le processus d’arrangement et de composition.
Nous avions commencé à bosser sur l’album à 4 pour être rejoint ensuite, 7 mois
plus tard, par Paul. Il a pu ainsi
apporter des modifications grâce au recul que nous n’avions pas. Et on voulait
intégrer à notre troupe depuis longtemps un véritable multiinstrumentiste. Paul
peut faire des samples, des percussions et de la guitare.
Pourquoi « Let Me Out » ? Pour signifier que le Shadow doit sortir ?
Elle décrit la phase clef quand un individu désire être un shadow : en injectant le parasite, on laisse sortir ce qui a de plus noir en nous. On met alors en avant notre état psychologique, pleins de failles.
Que peux-tu me dire sur « Red Light District », qui fut l’un des morceau mis en avant ?
C’est le morceau
qui met en avant notre thématique au sein du groupe et les codes couleurs qu’on
peut retrouver dans les clips précédents. C’est un titre dont on peut imaginer
l’atmosphère.
Je voudrais revenir sur le court métrage que vous avez réalisé durant la pandémie, « Black Wave » : avec le recul, quel est ta vision sur ce projet ?
Ce fut très long
et très éprouvant pour un court-métrage de ce type. C’était un vrai challenge
et on n’a aujourd’hui aucun regret. Même si, dans l’immédiat, il n’est pas
prévu de refaire un court métrage. On sait désormais qu’on en est capable.
Comment s’est passé la tournée ? Vous vous attendiez à autant de succès, malgré l’annulation de Punish Yourself sur vos dates ?
On s’attendait à voir du monde, vu la grosse progression de notre fanbase ces dernières années, mais pas autant. Et les Punish Yourself ont annulé tardivement et on s’est retrouvé dans une impasse : pas le choix, on y est allé. Et on a eu raison : on s’est retrouvé devant un très beau public.
Quels sont vos projets sur 2024 ?
On va changer de stratégie et passer un galon pour devenir de plus en plus professionnel. On part donc sur l’exploitation de cet album jusqu’en 2026 ! Côté shows, on a prévu des festivals à partir de mai, et des concerts en salle en automne, dont un à Paris, fin 2024-début 2025. On a aussi un clip qui sortira dans le courant du mois de mars.
En parlant de Paris, vous aviez une belle date ce 3 décembre au Trianon ! Comment elle s’est passée ?
C’était une date
particulière car on n’avait pas sorti l’album, et seuls certains qui avait précommandé
l’album, des petits chanceux, ont pu l’écouter avant. Mais nos cinq singles
avaient donné la couleur, on a eu tout de suite des retours, donc nous n’étions
pas non plus très inquiets. Et les retours en directs ce soir-là nous ont que
confortés.
Un dernier mot ?
Merci à notre public, fidèle et gentil (rires) et à bientôt !
Le prochain album de Shaârghot est enfin là ! Ce « Vol III – Let Me Out » sortira donc le 1er décembre prochain !
Par ailleurs, le groupe continue de publier ses nouveaux morceaux, et dévoilera « Something In My Head » ce 2 novembre. Le groupe sera, de plus, en concert le lendemain à l’Elysée Montmartre de Paris !
C’est ces 25 et 26 août que se déroulera la nouvelle édition du FuriosFest, toujours à Saint-Flour dans le Cantal , soit dans un peu moins d’une semaine maintenant ! Les pass 1 et 2 jours sont toujours disponibles à la vente. Et voici la très belle affiche de cette année !
Les Shaârghot viennent de publier le clip de « Black Wave », visible juste en-dessous. Il s’agit d’un extrait de l’album « Vol II – The Advent Of Shadows », toujours disponible.
C’est les 14 et 15 octobre prochain à Angers que se tiendra la nouvelle édition du Omega Sound Fest ! L’affiche de cette année vient tout juste d’être révélée et se découvre ci-dessous :
Les Shaârghot seront en concert au Trabendo de Paris le 13 novembre prochain.
Retrouvez toute l'actualité du Metal avec nos interviews d'artistes nationaux et internationaux, les chroniques des CD du moment et les infos sur vos artistes préférés