C’est ce 19 septembre que sortira le prochain album des Paradise Lost, « Ascension » ! Le groupe (qui a de nouveau accueilli Jeff Singer en tant que batteur) vient d’en dévoiler la somptueuse pochette ainsi qu’un premier single, « Silence To The Grave ».
Six ans ! C’est le temps qu’ont pris les suisses d’Eluveitie pour pondre un nouvel album, sobrement nommé « Anv ». Un album sombre et captivant avec lequel Eluveitie retrouve de sa superbe et fait oublier les déboires passés. Car malgré un opus folk prometteur, les années qui ont suivi le premier tremblement de terre line-upien du groupe de metal celte (à savoir les départ d’Anna Murphy, Merlin Sutter et Ivo Henzi en 2016) n’ont pas été toutes roses, le groupe ayant eu le plus grand mal à rebondir et à imposer ses nouveaux membres aux fans du monde entier. Mais l’eau coulant sous les ponts, et les gens oubliant, Eluveitie a pu prendre le recul nécessaire pour se travailler et revenir bien plus forts.
« Anv » est moins accessible que ces deux grands frères, mais va également être un album « old school », sans avoir un concept fort et précis : mais ce n’est pas pour autant un album fait à la va-vite, mais, au contraire, c’est un objet soigné, avec un son d’une clarté à en faire pâlir les plus grand groupes actuels – et ce n’est pas rien quand vous faîtes un truc aussi compliqué à enregistrer que du celtic folk metal – des paroles puissantes, des morceaux qui vont vous faire dresser les poils comme des I (mon dieu, cette fin de « Premonition » avec ces cris de Chrigel Glanzmann (chant/mandoline).
Anv prend différentes couleurs et va s’imposer comme l’ultime voyage sensoriel pour tout fan du genre celtic folk qui se respecte : des influences death mélo à la suédoise sur les deux premiers morceaux (particulièrement « Taranoias ») à quelque chose de plus agressif et noir sur « Premonition » ou encore « Awen », qui revêt d’ailleurs une personnalité néo-metal surprenante, qu’on ne pensait jamais entendre de la part d’Eluveitie, mais qui pourtant marche à la perfection.
Bien évidemment, la douceur n’est pas oublié avec les morceaux menés par Fabienne Erni (Chant/harpe) : « Anv » avec ses chœurs aériens, la très entêtante « All Is One » (qui n’arrive pourtant pas à la cheville de « A Rose For Epona » dans la catégorie des morceaux les plus gnangnan des suisses), ou encore la sublime « Aeon Of The Crescent Moon », une ballade noire au groovy endiablé à vous en faire péter les cervicales. Enfin, nous avons un final en apothéose avec « The Prophecy », morceau complètement fou ou chacun des membre du groupe semble habité par une force mythique.
Alors qu’en penser de cet « Anv » ? L’album est un superbe objet qui va se placer entre un son passé glorieux et un avenir réussi fait de risques et d’expériences sur de nouvelles sonorités, et qui permet, enfin, à Eluveitie de se renouveler (et bordel, ce n’était pas trop tôt). Un album varié, raffiné, noir, violent, qui touche parfois au sublime, mais aussi, et malheureusement, à un pathos qu’il faudrait que les suisses oublient (oui, la balade Power Metal n’était vraiment pas nécessaire). Un beau voyage sensoriel qui conviendra à la plupart des métalleux, qu’ils écoutent ou non Eluveitie.
Sixième album des maestros du Death Metal lyrique – FleshGod Apocalypse – « Opera » n’est pas seulement un hommage à cet art né à Florence, en Italie, mais aussi un opus thérapeutique pour son chanteur, Francesco Paoli, alors en très longue convalescence après un grave accident d’alpinisme. Nous pensions par ailleurs, après le départ de Paolo Rossi et l’immense succès de la dernière galette du groupe, « Veleno » (2019) que ces derniers ne produiraient plus rien de significatif. On se trompait lourdement.
Se jouant des frontières des genres – musicaux ou non – Fleshgod Apocalypse se permet des tempos différents, des sonorités différentes, des atmosphères différentes, allant bien au-delà du Death Metal : loin d’être un album linéaire et indigeste – que peut apporter l’orchestration à outrance (n’est-ce pas Nightwish ?), chacun des éléments est dosé avec sagesse et permet d’équilibre le tout pour livrer à la fois un ensemble robuste, puissant, mais aussi dramatique et grandiloquent, à l’image de nos italiens. On ressent même une immense dose d’épisme dans chacun des morceaux d’ « Opera », ce qui ne s’entendait pas autant sur les précédents opus du groupe.
Les morceaux alternent donc entre des moments plus calmes et des chevauchées entraînantes. Une basse, jouée par Francesco Paoli (qui a repris le flambeau depuis le départ de son collègue) est complètement mise à nu sur « Pendulum », donnant un air doom totalement inattendu à la chanson. La divine Veronica Bordacchini, désormais complètement intégrée et de plus en plus impliquée dans Fleshgod Apocalypse, royale avec sa voix de soprano sur « Ode To Art » qui vire plus rock sans problème dès le morceau suivant « I Can Never Die ». Mais ce sont surtout des textes forts (« Matricide 8.21 » et « Morphine Walz » en tête) qui vont, avec la puissance de l’orchestration, complètement vous transcender (on vous met au défi de ne pas vous lever sur « Morphine Walz » pour tout détruire autour de vous d’ailleurs). « Per Aspera Ad Astra » est une pépite qu’on aime d’amour et de violence !
On a donc ici, alors qu’on pensait que le groupe avait atteint son apogée, un album exceptionnel : Fleshgod Apocalypse nous prouve qu’ils en ont encore dans le bide en nous livrant quelque chose d’épique et de majestueux, un poil trop grandiloquent certes, mais on s’y attendait de la part des italiens. Une belle pépite qui nous aidera à passer le cap de la rentrée. L’album de cette fin d’été.
Huit ans … L’attente pour ce nouvel album de Pain a été très longue pour de nombreux fans. En cause, peut-être un manque d’implication et une certaine lassitude de Peter Tägtgren, préférant se consacrer à d’autres projets comme Hypocrisy ou encore Lindemann. Parti de ce dernier, et après quelques concerts de chauffe en 2023, le patron semble vouloir revenir aux affaires avec un opus assez vindicatif « I Am ».
D’ailleurs, peut-on y voir le signe que cet opus a été pondu dans la douleur ? En tout cas, cet « I Am » est un album fort, où le chanteur y fait sa propre introspection, sa propre analyse de soi, en tout cas sur les deux dernières années (selon ses dires).
Des textes puissants, parfois incitant à la rébellion, qui pourront parler à certains d’entre vous et qui donne un caractère plus sérieux à un projet musical qui n’était au départ, qu’un passe-temps, un jouet du suédois pour souffler entre deux périodes d’Hypocrisy.
Mais rassurez-vous, si l’album semble plus personnel, le reste ne change pas ! On retrouve tous les éléments qui ont fait et font toujours le succès de Pain : le côté indus techno dansant et groovy qui fait le charme et l’identité du groupe, alliés à de puissants riffs. On retiendra surtout l’excellent « Party In My Head », déjà sorti en 2021 (et on vous met au défi de ne pas chantonner l’air après l’écoute), le puissant « Push The Pusher » qui vous fera tellement tourner la tête qu’il vous en brisera les cervicales, ou le groovy « I Just Dropped By (To Say Goodbye) » sur lequel vous pourrez caler les mouvements de danse que vous n’aviez jamais osé faire jusque là.
Nous aimons tout particulièrement aussi « Don’t Wake The Dead » faisant presque sauter la frontière avec du death mélodique et venant nous titiller le coeur. Le très eightie’s « Go With The Flow » par son ambiance electro pop qui nous ramène à une époque pas si lointaine, quoi qu’en dise les médisants sur ce morceau qui aura pas mal fait parler de lui parmi les fans.
D’ailleurs, le maître Peter Tägtgren se montre en grande voix, et fait preuve d’une belle tonalité comme à son accoutume !
Nous avons été surpris de trouver de nouveau le titre « My Angel », en collaboration avec la française Cécile Siméone, sur un album de Pain, près de 13 ans après sa sortie initiale. Pourquoi remettre ce morceau sur un album, sans, d’autant plus, le rebosser derrière ? Parce que son propos colle avec les dernières actualités ? Mystère. Idem mais autre cadre pour « Fair Game » qui est, en fait, un morceau proposé par Peter Tägtren à un autre groupe qui l’avait refusé. Ce dernier, au ton hyper larmoyant ne colle pas à l’album, et même à la musique de Pain, nous sortant définitivement du cadre. Heureusement qu’elle termine l’album.
C’est donc un excellent et fort album – mais un brin inégal – que nous sert Pain avec « I Am ». Souligné par une excellente production, l’album saura vous ravir et vous divertir. Un très bon cru, encore une fois, signé Peter Tägtren !
« Forever And A Day » est donc le titre de ce nouveau morceau – et nouvelle lyric-vidéo ! – des Blackbriard ! C’est un extrait du prochain album du groupe, « A Dark Euphony », prévu pour ce 29 septembre via Nuclear Blast.
Tracklist :
1. An Unwelcome Guest 2. Far Distant Land 3. Spirit of Forgetfulness 4. Bloody Footprints in the Snow 5. The Evergreen and The Weeping Tree 6. Cicada 7. My Soul´s Demise 8. We Make Mist 9. Thumbelina 10. Forever and a Day 11. Crimson Faces
« A Sign Of Things To Come » est donc le titre de ce prochain album studio des Sylosis ! Le groupe en a d’ailleurs dévoilé un extrait, « Descent », qui se découvre juste en-dessous :
Liste des titres :
01 – Deadwood
02 – A Sign Of Things To Come
03 – Pariahs
04 – Poison For The Lost
05 – Descent
06 – Absent
07 – Eye For An Eye
08 – Judas
09 – Thorns
10 – A Godless Throne
Par ailleurs, le groupe sera en concert aux dates suivantes, en première partie de Malevolence :
« With Idle Hands » est donc le titre de ce petit clip signé Celeste ! C’est un extrait du prochain EP du groupe, « Epilogue(s) », prévu pour ce 17 novembre via Nuclear Blast.
« Death’s Forgotten Children » est donc le titre de ce second single des Carnifex ! Il est en collaboration avec Tom Barber des Chelsea Grin.
Leur prochain album, « Necromanteum », sortira ce 6 octobre via Nuclear Blast Records.
Liste des titres :
01 – Torn In Two
02 – Death’s Forgotten Children
03 – Necromanteum
04 – Crowned In Everblack
05 – The Pathless Forest
06 – How The Knife Gets Twisted
07 – Architect Of Misanthropy
08 – Infinite Night Terror
09 – Bleed More
10 – Heaven And Hell At Once
« Necromanteum » :
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