Whitesnake : Enfin les infos sur « Flesh & Blood », leur nouvel album

« Flesh & Blood » est le titre de ce nouvel album des Whitesnake. Prévu à la base pour fin 2018, il sortira finalement le 10 mai 2019 via Frontiers Music SRL.

Tracklist :

01 – Good To See You Again
02 – Gonna Be Alright
03 – Shut Up & Kiss Me
04 – Hey You (You Make Me Rock)
05 – Always & Forever
06 – When I Think Of You (Color Me Blue)
07 – Trouble Is Your Middle Name
08 – Flesh & Blood
09 – Well I Never
10 – Heart Of Stone
11 – Get Up
12 – After All
13 – Sands Of Time
14 – Can’t Do Right For Doing Wrong (chanson bonus)
15 – If I Can’t Have You (chanson bonus)
16 – Gonna Be Alright (X-Tendo Mix) (chanson bonus pour le DVD)
17 – Sands Of Time (Radio Mix) (chanson bonus pour le DVD)
18 – Shut Up And Kiss Me (Video Mix) (chanson bonus pour le DVD)

« Shut Up & Kiss Me » :

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[LIVE-REPORT] Dead Bones Bunny, Funny Ugly Cute Karma, Not Bad @ La Boule Noire (09/02/2019)

Si les Dead Bones Bunny sont un groupe relativement jeune (créé en 2017), ils ont su marquer les esprits : menée par la très charismatique Bunny Bones, la très joyeuse troupe multiplie les scènes parisiennes et françaises, jusqu’à celle, très prestigieuse, du Motocultor Festival 2018. Et quoi de mieux pour fêter la sortie de leur album éponyme qu’une « Bunny Party » en plein milieu de Paris ?

Les Dead Bones Bunny ont invité à la fête deux autres groupes parisiens : Not Bad est celui qui aura la lourde charge d’ouvrir pour le concert. Un choix risqué pour cette formation toute jeune de quelques semaines, dont aucun titre n’a, avant ce soir-là, été diffusé. Un sacré challenge qui a été remporté haut la main. La bande, avec notamment deux membres de Nemost (Arnold au chant et Bruno à la guitare) nous livre un metal très inspiré de la culture horrifique populaire (jusqu’à cette reprise du générique de la famille Addams version … spooky !) se situant à mi-chemin entre du Dark Tranquility pur et dur et du Devin Townsend plus déjanté. Et même les décors et les animations sont du meilleur effet (notamment avec ce Jason Voorhees plus vrai que nature qui terrifia la fosse). Petit plus, tous les membres du groupe affiche un grand sourire, et c’est communicatif et plaisant. Bref, on en demande encore et on espère avoir très vite des nouvelles de Not Bad.

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Difficile de définir la musique de Funny Ugly Cute Karma. Ce groupe, mené par Heidi Chaosheidi, fait figure de véritable ovni de la scène metal parisienne tant ça part dans tous les sens. C’est après avoir installé leur décor (constitué de ballons gonflables verts et d’un backdrop fait main du plus bel effet) qu’ils démarrent et sur les chapeaux de roues avec le premier single « On The Run », de leur EP « Before It Was Cool ». Avec une très belle assurance (ils avaient l’air plus confiants que sur leur release party) et avec un son parfait, les F.U.C.K. emmèneront sans difficultés la salle dans leur délire. Et ils ont pu nous faire découvrir quelques titres inédits, qui seront sur un premier album qu’on espère découvrir au plus vite ! Génial et jouissif, on a hâte, très hâte de les revoir sur scène !!!!

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Enfin les stars de la soirée prennent place sur scène et le public les attend de pied ferme (en affichant tous des serres-têtes aux oreilles de lapins, deux fans auront même leurs propres masques à la gloire de Bunny Bones). Dead Bones Bunny commence par « Not Wanted » et enflamme direct la foule. Le frontman, Tim, ne manque pas d’énergie et n’hésite pas à lancer le public, à aller de part et d’autre de la scène, complètement habité. Les autres membres du groupe ne sont pas en reste, du contrebassiste Gabriel (qui ira même jouer en pleine fosse) aux deux choristes Fafa et Cherry qui font tout sauf de la figuration !

Si elle ne sera pas sur scène sur tous les morceaux, Bunny Bones nous démontre qu’elle reste indispensable au bon fonctionnement du groupe : prenant dans les bras certains de ses collègues, intriguant les spectateurs de ses pas de danse assurés, les envoûtant même avec son slow « Bang Bang ».

Pour le reste du set, les Dead Bones Bunny ne laisseront aucun temps mort à son public complètement déchaîné, le point culminant étant cette reprise du générique de « Duck Tales » (alias Picsou par chez nous) repris en choeur par les fans (et avec la chorégraphie, s’il-vous-plaît). Le groupe se retire sous une ovation de la Boule Noire.

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Plus qu’une release party, c’était une véritable fête que nous ont proposé les Dead Bones Bunny, F.U.C.K. et Not Bad. Un concert mémorable qui a un putain de goût de reviens-y. On en veut encore !!!!

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[INTERVIEW] Junior (Except One) « Quand tu es passionné, tu créé tes propres opportunités »

Ils ont bien évolués les Except One ! Après la sortie de deux EP et quelques concerts (pour certains complets) dans toute la France, le groupe nous livre enfin son premier album, « Fallen ». Junior, guitariste du groupe, a accepté de nous en dire plus sur cette galette tant attendue.

Metal Actus : Vous avez eu des premiers retours sur « Fallen », votre premier album sorti fin 2018 ?

Junior : C’est positif, puisque les chroniques qu’on a pu avoir sont plutôt sympas et très honnêtes. Les gens sont étonnés, aussi, du changement qu’il pouvait y avoir sur l’album par rapport aux EP d’avant. Mais ça se passe vraiment très bien, on a même des professionnels qui nous contactent.

Quel genre de professionnel ?

Du manager, du label, des gens qui veulent faire des trucs avec nous … C’est cool ! On ne s’y attendait pas. On est nous-même étonnés! C’est deux, trois ans de travail qui paient.

Vous avez sorti deux EP auparavant. Pourquoi avoir choisi de franchir le pas et de sortir un album cette fois ? C’était le bon moment pour vous ?

On était prêts ! Que ce soit en terme de visuels, de structure du groupe – on est cinq et il faut trouver la bonne formule pour tomber tous d’accord – on avait écrit assez de chose et on ne voulait surtout pas faire quelque chose de pressé.

Tu dis « et pas faire quelque chose de pressé » : cela explique donc pourquoi vous avez mis autant de temps pour faire quelque chose qui est aussi abouti que « Fallen » ?

Nan, on s’est lancé quand on s’est senti prêt. C’est un an de composition, l’album ! Notre dernier EP étant sorti en 2015, on a eu un changement de line-up début 2016, et on a commencé à composer avec ce line-up en novembre 2016. Si tu regardes la jaquette, on a enregistré en novembre 2017. Il n’y eu qu’un an durant lequel on a enregistré, on a tourné des clips, on a fait des photos, on a fait pleins de choses qui allaient autour ! L’album devait sortir initialement en mai 2018 et on a décidé de le retarder pour ne le sortir qu’au mois de novembre, par rapport à notre actualité et aux choses qu’on aurait pu signer.

Pourquoi avoir choisi de nommer votre album « Fallen » ?

Le titre représente bien tous nos écrits qu’on peut avoir dans l’album. L’éthymologie du mot « Fallen » peut être interprétée de pleins de façons : le côté guerrier, le côté société, voir celui juste personnel – ça peut arriver – …. On considère que cet album est censé aider à ouvrir les yeux – bon ici les oreilles plutôt – des personnes. C’est quelque chose d’assez engagé pour nous, on ne s’en cache pas, on est à s’engager, on souhaite un réveil, que les gens s’aiment les uns et autres, s’il-vous-plaît ! (rires).

Est-ce que tu pourrais mettre cette signification en corrélation avec ce qui se passe aujourd’hui, les gens qui s’attaquent un peu les uns et les autres, notamment avec l’émergence des gilets jaunes ?

On n’y a pas pensé. On l’avait peut-être senti mais on n’y avait pas pensé. Malheureusement, l’album est la représentation exacte dans les paroles aujourd’hui alors que nous l’avons composé il y a deux ans. On ne l’a pas prédit mais nous, on le sentait. On est choqué de ce qu’il se passe, on est déçu de ce qu’il se passe. On ne voulait pas que ça en arrive à là, on ne voulait pas que l’album soit l’exacte représentation du terrain qu’on a maintenant.

Pourquoi avoir sorti « Nothing » en tant que clip ?

Parce que je me voyais mal mettre en scène le fait de taper les forces de l’ordre (rires). « Break The Wall » est violente, très violente et très naturelle dans les paroles. « Nothing », à contrario, représente tout ce qui se passe dans l’album, tu as plusieurs riffs que tu peux retrouver dans l’album et, plus important, tu as nos intentions musicales : tu peux t’identifier à cette petite fille un peu paumée qui essaie d’avancer par elle-même. Et tu peux te dire «Ok, maintenant, je dois agir, je dois m’exprimer ». Au final, nous ne sommes que des enfants ! Je ne pense pas qu’on devienne un jour des adultes et on ne fait qu’avancer comme on peut.

On reste des enfants toute notre vie ?

Je pense. Peter Pan represents ! (rires) Mais je pense qu’on est des enfants parce qu’on nous a enlevé cette capacité à choisir notre vie. C’est aussi ce qu’on dit dans la galette : on prend sur soi. C’est la société qui nous dit quoi faire, comment nous habiller, ce qu’on doit manger….et on l’obtient car on veut rentrer dans ce moule. C’est une facilité de vie dans laquelle on ne se reconnait pas aujourd’hui.

Que peux-tu me dire sur « Monster » ?

Il y a un bon passage hardcore et moi, je viens de cette scène ! (rires) « Monster », elle est vraiment passe-partout, tu peux l’entendre dans tous les milieux metal. Et il y a cette intro où on prend un chouille de temps (rires). Au niveau des paroles, ça dit « je suis un monstre par rapport à moi-même » donc je deviens donc le monstre que je ne voulais pas que tu sois en fait car à force de t’empêcher de quelque chose, tu le deviens. Les gens savent très bien que nous avons tous un monstre en nous voire autour de nous. C’est un monstre puissant, il faut savoir le maîtriser, se battre contre lui et parfois l’utiliser. Alors ce n’est pas forcément une mauvaise chose car c’est par rapport à quelqu’un mais c’est juste un ressenti. C’est très dur de mettre des mots par rapport à ça. Quand on la joue en live, c’est le bordel tout de suite. Tout le monde devrait l’écouter je pense.

Vous avez assurés deux premières parties à la fois prestigieuses et pour le moins étonnantes : celle de Lacuna Coil et celle de Lovebite. Comment vous vous êtes retrouvés sur ces deux dates, plus particulièrement sur celle de Lovebite qui est arrivée assez sur le tard ?

Nous travaillons maintenant avec un bookeur, un manager. Cette structure travaille très bien et nous a pris sous son aile. C’était donc des dates de test pour nous. Lovebite, j’en garde un souvenir de dingue et c’est eux qui nous ont dit « oui », comme Lacuna Coil. Puis elles sont super adorables même si le problème des différences culturelles se posaient (elles sont japonaises). C’est un show ! Tout est millimétré, mais on à beaucoup appris. Faire la première partie de Lacuna Coil, c’était juste monstrueux. Et ils étaient tout gentils. Ce sont des amours en fait, mais tous ! Que ce soit les musiciens, toute la structure technique derrière, c’est juste cool. Et te dire que des gens aussi simples, qui n’ont pas besoin de mentir sur ce qu’ils sont, sur ce qu’ils font, soient si haut, ça te fait sentir te pousser des ailes en fait. On se dit qu’on peut y arriver.

Ils sont donc été une source de motivation ?

C’est clair. Aujourd’hui, Except One, c’est 45 concerts depuis que ça existe. Ce n’est pas grand chose car ça fait depuis 2012 qu’on joue.

Mais depuis la dernière fois que je vous aie vu (en 2015 au Studio Campus en première partie des anglais De Profundis) vous avez fait une impressionnante évolution !

Je pense que ce n’est que du travail, et quand je te disais plus tôt qu’on était prêts à sortir l’album, et bien avec le line-up qu’on est, il n’y a pas de secret : c’est de l’investissement personnel, du travail, de la volonté. Et c’est compliqué de s’impliquer quand tu as à côté un boulot lambda qui paie.

Comme beaucoup de monde !

Mais ouais ! Quand tu es passionné, tu créé tes propres opportunités! Et par rapport à tout ça on ne s’est pas mis de pression sur le futur du groupe, on s’est juste demandé comment on allait parvenir à intéresser les membres de notre bande. Comment faire en sorte et convaincre ceux qui sont intéressé de sacrifier une partie de leur vie pour ça.

En parlant du coup de line-up, le vôtre à pas mal évolué depuis ces dernières années. Comment vous vous êtes ajustés pour pouvoir, justement, avancer ?

Il faut garder à l’esprit que concernant les membres originels restant, il n’y a plus qu’Estelle et moi. Quand on a changé de session rythmique, c’était très compliqué parce que tu changes à la fois de batteur et de bassiste. Et on a pu les recruter rapidement. On a eu de la chance, celle du musicien, de trouver des personnes qui s’entendent vachement bien, qui sont hyper proches des uns des autres, qui ne se connaissaient pas d’avant. Au niveau de l’intégration, c’est assez simple : tu postules, on te fait faire un test de manière honnête et on passe du temps avec toi, pour voir si ça matche. Et je pense qu’une nouvelle fois, c’est une sorte d’aimant, on a attiré les bons profils. Quand on a commencé à composer, on est parti de Paris, on s’est enfermé plusieurs week-ends de suite à la campagne, tous ensemble. Et c’est du coup devenu plus que des amis, c’est devenu de la famille. Après, ça aurait pu ne pas marcher, mais ça l’a fait et on est très heureux de ça.

Un dernier mot ?

C’est grâce à vous le public, que tout ça nous arrive. Continuez de lire, continuez d’écouter tout ce qui se passe autour de vous. C’est hyper important, il y a de vraies pépites ! Avec Except One, je vis un rêve de gamin, on a fait plus que beaucoup de groupes français et c’est grâce à vous. Donc, merci mille fois !

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Exumer : Tous les détails du nouvel album !

Le cinquième album des Exumer, intitulé « Hostile Defiance », sortira le 5 avril prochain via Metal Blade Records.

Tracklist :

01 – Hostile Defiance
02 – Raptor
03 – Carnage Rider
04 – Dust Eater
05 – King’s End
06 – Descent
07 – Trapper
08 – The Order Of Shadows
09 – Vertical Violence
10 – Splinter
11 – He’s A Woman – She’s A Man (Scorpions cover – Bonus track)
12 – Supposed To Rot (Entombed cover – Bonus track)

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A noter que le groupe sera en concert au Secret Place de Montpellier le 2 avril prochain !

[CHRONIQUE] Swallow The Sun – When A Shadow Is Forced Into The Light

Swallow The Sun est un des groupes dont on parle le moins dans les médias : peut-être est-ce leur choix ou peut-être est-ce les médias qui justement, n’osent pas chroniquer cette musique, pour certains si difficile à chroniquer, pour d’autres beaucoup trop semblable à un certain Paradise Lost. Pourtant bien installés dans le paysage musical international, les finlandais réussissent à faire mouche avec plusieurs albums aussi géniaux qu’inoubliables .

C’est le cas encore une fois de « When A Shadow Is Forced Into The Light », leur nouveau bébé sorti en ce début d’année. Une esthétique une nouvelle fois soignée, dont les envolées feraient même penser aux meilleurs albums des Supertramp, alliée à la puissance lourde des grunts de Mikko Kotamäki et à la violence des riffs de Markus Jämsen et de Juha Raivio.

Avec des morceaux plus court que l’imposant « Lumina Aurea », morceau long de 14 minutes qui avait fait l’objet d’un EP, « When A Shadow Is Forced Into The Light » n’en est pas moins dénué d’émotions, tellement même que cela vous retournera le cerveau et les tripes. Cet album réussit à instaurer une aura mystique, qui nous attire autant qu’elle nous effraie.

Bref, une nouvelle fois, Swallow The Sun montre tout son potentiel avec ce nouvel opus, peut-être plus direct mais tout autant chargé par la beauté des émotions et la laideur de la violence. Quand le désespoir rencontre la lumière. Un diamant à l’état brut. Ruez-vous dessus.

9,5/10

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[ALERTE FESTIVAL] Le Borgholm Brinner fait une nouvelle annonce!

Le Borgholm Brinner est ce festival organisé par le groupe suédois In Flames. Pour sa deuxième édition, il se tiendra une nouvelle fois au château de Borgholm, sur l’île de Öland (Suède) les 2 et 3 août prochain.

Il a été annoncé que Architects et Witchcraft rejoignait l’affiche 2019, qui se compose déjà de :

Opeth
At The Gates
Of Mice And Men
In Flames

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