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Poison Headache : Nouveau single

« Sin Eater » est le titre de ce premier single de Poison Headache, extrait de leur nouvel album éponyme, dont la sortie est prévue pour le 3 juin prochain. Il est disponible via le site de Noisey Vice.

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Tracklist :

01 – Sin Eater
02 – Pity The Backseat
03 – Rot With Me
04 – Conspirator
05 – Gray Skies
06 – Benumbed
07 – Death’s Design
08 – Hail, Colossus
09 – Never. Again.
10 – Discloser

[ALERTE CONCERT] Destruction en tournée européenne

Le groupe Destruction sera de passage en France cet automne, en compagnie de Flotsam & Jetsam, Enforcer et Nervosa. Ils défendront leur nouvel album, « Under Attack », prévu pour le 13 mai prochain via Nuclear Blast.

15/09/2016 @ Z7, Pratteln (Suisse)
16/09/2016 @ Backstage, Munich (Allemagne)
17/09/2016 @ Circolo Colony, Brescia (Italie)
18/09/2016 @ Rockfabrik, Ludwigsburg (Allemagne)
21/09/2016 @ La Laiterie, Strasbourg (France)
22/09/2016 @ La Belle Electrique, Grenoble (France)
23/09/2016 @ Le Moulin, Marseille (France)
24/09/2016 @ Metronum, Toulouse (France)

25/09/2016 @ Razz2, Barcelone (Espagne)
27/09/2016 @ Personalisé, Seville (Espagne)
28/09/2016 @ RCA Club, Lisbonne (Portugal)
29/09/2016 @ Hard Club, Porto (Portugal)
30/09/2016 @ Arena, Madrid (Espagne)
01/10/2016 @ Live Stage, Bilbao (Espagne)
02/10/2016 @ La Machine du Moulin Rouge, Paris (France)
04/10/2016 @ Audio, Glasgow (Royaume-Uni)
05/10/2016 @ Voodoo Lounge, Dublin (Irlande)
06/10/2016 @ Club Academy, Manchester (Royaume-Uni)
07/10/2016 @ Underworld, Londres (Royaume-Uni)
08/10/2016 @ Lucky, Rjissen (Pays-Bas)
09/10/2016 @ Indua, Drachten (Pays-bas)
11/10/2016 @ Tempête du Club, Prag
12/10/2016 @ Hirsch, Nürnberg (Allemagne)
13/10/2016 @ Kubana, Siegburg (Allemagne)
14/10/2016 @ Conrad Sohm, Dornbirn (Autriche)
15/10/2015 @ Muziekodroom, Hasselt (Belgique)
16/10/2016 @ 7er club, Mannheim (Allemagne)

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AC/DC : Les fans pourront se faire rembourser leurs billets à Marseille

A l’instar de leurs collègues à Londres, le producteur de spectacles Gérard Drouot propose aux fans d’AC/DC qui le souhaitent de se faire rembourser leurs billets pour le concert du groupe, qui se tiendra le 13 mai prochain au stade Vélodrome de Marseille :

Voici le communiqué : « [DEMANDE DE REMBOURSEMENT – AC/DC]

Le « Rock Or Bust Tour » d’AC/DC reprend la route ! Le 7 mai prochain, le groupe rock légendaire se produira à Lisbonne. Brian Johnson, chanteur du groupe depuis 35 ans, s’est vu contraint par ses docteurs d’arrêter tout concert en raison de sérieux problèmes d’audition.
AC/DC tient cependant à respecter leurs engagements concernant cette tournée et, surtout, tient plus que tout à ne pas décevoir tous ceux qui ont soutenu le groupe durant toutes ces années.
AC/DC va donc reprendre le cours normal de sa tournée Rock or Bust avec Axl Rose au chant. Le vendredi 13 mai prochain, AC/DC se produira au stade Vélodrome à Marseille !
Let there be rock!

Bien que les conditions d’achat des tickets ne prévoient aucun remboursement dans un tel cas de figure, il a été exceptionnellement décidé de les autoriser pour cet événement. Les remboursements seront donc possibles à partir de ce lundi 2 Mai et ce jusqu’au vendredi 6 Mai – 20h. Les tickets remis ainsi en vente seront disponibles dans tous vos points de vente habituels.

► Voici les modalités de remboursement si vous ne souhaitez plus assister au concert d’AC/DC :

• Les spectateurs ne souhaitant plus assister au concert à cette date peuvent se faire rembourser leur billet auprès du point de vente où il a été acheté uniquement.
• Le remboursement de tickets se fait exclusivement à la demande de l’acheteur d’origine.
• Le prix inscrit sur votre ticket est remboursé (frais de location inclus). Les éventuels frais de port/gestion ne sont pas remboursables.
• Les demandes de remboursement ne peuvent être faites que jusqu’au vendredi 6 Mai 20h. Plus aucune demande ne sera possible passé ce délai.

► Les points de vente officiels
• Pour les billets achetés sur le réseau France Billet : Fnac – Carrefour – Magasins U – Géant – Intermarché, fnacspectacles.com, nous vous conseillons de vous rendre en magasin afin d’obtenir le remboursement immédiat de votre billet. Si vous êtes détenteur d’un e-billet, merci de contacter le numéro suivant : 01 41 57 32 19.
• Pour les billets achetés sur le réseau Ticketmaster :
Par internet (site www.ticketmaster.fr et sites partenaires) : les billets sont à renvoyer avant le vendredi 06 mai (date limite de l’envoi postal) à l’adresse suivante :
Service Clients TICKETNET WEB
101 avenue François Arago
92000 Nanterre – France
En magasin (Enseignes Auchan – E. Leclerc – Cora – Cultura – Furet du nord) : jusqu’au vendredi 06 mai inclus, les billets seront remboursés directement sur le point de vente où l’achat a été effectué.
• Pour les billets achetés sur le réseau Digitick, merci de contacter leur service client au 04 91 05 58 52 ou par email à hotline@digitick.com.
• Pour les billets achetés sur le site GDP.fr ou topbillet.com, merci d’adresser un email à info@gdp.fr en indiquant les informations suivantes : Nom de famille, Prénom, Téléphone, Email, Numéro de commande, nombre et catégorie de billets (Cat 1, Cat 2, Pelouse….). Merci de joindre un RIB à chaque envoi.
L’Equipe Gérard Drouot Productions »

ACDC

[INTERVIEW] Benjamin Bury (guitare/chant) – Sidilarsen

A l’occasion de la sortie de DanceFloor Bastards, Benjamin Bury, guitariste et chanteur de Sidilarsen nous a accordé quelques minutes au détour d’un bar. En vous souhaitant une bonne lecture !

Metal Actus : Bien le bonjour ! Déjà, comment te sens-tu ?

Benjamin Bury (chant/guitare) : Bien ! Il fait beau… On est bien à Paris ! On aura pas trop le temps d’en profiter car demain on est en résidence, on aurait aimé prendre plus de temps. Mais ça va, tout se passe bien, et on a hâte que l’album sorte.

Un nouvel album qui se nomme « DanceFloor Bastards ». Serait-ce un retour à vos origines, puisque certains, à vos débuts, n’avaient pas hésité à vous mettre dans la case « Dance Metal » ?

Dans le contexte français de l’époque, on avait mis « Dance Metal » pour être provacateur. Cela remonte à fort longtemps d’ailleurs (rires). On voulait être le côté un peu dance de l’époque qui cartonnait en France avec du metal. C’était pour choquer, ça a duré un moment, on a trouvé ça réducteur après, et assez vite. Et notre musique a aussi évolué au fil du temps. On est plus passé sur un électro rock metal. Ce n’est pas non plus d’une très grande originalité d’utiliser des machines dans la musique.
Et pour nous « Dancefloor », c’est tout simplement la scène, Il n’y a aucune connotation particulière même si en France, ça fait toujours penser au côté dansant. Et « bastards » parce qu’on est de très gros salopards, et puis voilà (rires). C’est évocateur, il y a un côté un peu
énergique et assez brutal, organique et rock. Et puis on trouvait que le morceau titre de l’album le représentait bien, alors, pourquoi aller chercher plus loin ? (rires)

Vous passez la plupart des genres au crible, du côté plus pop rock à l’indus à la Rammstein. Une liberté de ton qui détonne, quand on a tendance à catégoriser les groupes dans une seule case ces temps-ci. Est-ce que c’est ce qui caractérise Sidilarsen à ton avis ?

La seule solution pour faire comme tout le monde serait qu’il y ait un dictateur qui impose aux autres – et c’est parfois ce qui arrive dans d’autres groupes (rires) – en un battement de cil, le même genre de tempo et le même genre de son du début à la fin. Et on n’en a pas envie. Pour que tout le monde s’exprime, il suffit de laisser de la liberté. Mais du coup, on a l’impression, quand on écoute l’album en entier, même s’il y a 13 titres et que c’est un bon pavé, que l’écoute est assez facile, assez fluide, parce qu’on a tout de même fait attention à ne pas partir dans des directions opposées ou contradictoires. Il y a quand même une unité, sans être pour autant un album concept. Tous les morceaux sont dignes d’être sous l’étendard « Dancefloor Bastards ». Mais ils sont forcément différents aussi, car on est deux au chant, avec des personnalités qui ne sont pas les mêmes. Et tout le monde a pu s’exprimer, et à la fin, ça devient du Sidilarsen. C’est le plus important.

Etait-il plus difficile à composer que les autres albums ?

C’était parfois douloureux mais était assez facile dans les faits, et l’enregistrement s’est passé simplement parce que on s’est laissé de la liberté, on a très bien su comment utiliser le peu de temps qu’on avait, et on n’a pas forcément fait dans l’ordre : enregistrer tout le chant d’un coup par exemple, mais le faire quand on en a envie. Cela nous permet de garder de la fraîcheur sur l’interprétation, avoir de la spontanéité. On avait besoin de ça. Et je pense et même je suis sûre que ça se ressent sur cet album : on n’avait plus rien à se prouver.

Vous avez hâte de présenter ces nouveaux morceaux en live ? Le titre « Go Fast » va super bien rendre selon moi !

Mais grave ! On a essayé quelques morceaux là, en répétition. On en rajoutera pour le vrai début de la tournée des clubs à l’automne prochains, mais là, on va commencer à en roder quelques uns sur les festivals dès début mai.

Vos paroles couvrent de vastes sujets, notamment avec « Méditérranée Damnée », qui fait tout de suite penser à l’actuelle crise des réfugiés. Sidilarsen, porte-parole du monde ?

C’est un bien grand mot (rires). Non, simplement, on pose des questions au travers des moreaux parce que il y en a beaucoup à se poser, car il y a des bases qu’on pensait solides qui ont très dangereusement tremblé et très fort dernièrement. On n’est plus dans un monde de certitudes, et donc il est devenu plus que jamais hyper important de s’écouter, de se comprendre, de se parler, et ce n’est pas possible qu’une partie du monde soit opposé à l’autre, on sait tous très bien que ça ne marchera pas. Ce n’est pas pour dire qu’on a trouvé la solution, on essaie d’emprunter des chemins de traverse qui peuvent relier les gens, et qui correspondent à ce que nous on vit dans nos vies, sans avoir la prétention de comprendre des choses dans le détails qui se passent ailleurs. Donc on donne un ressenti personnel. Il y a une dimension universelle, parce que on a cette volonté de rassembler, mais on ne veut surtout pas s’ériger en prophète ou en dictateur des spotlights. Ce serait ridicule. On ne se sent ni obligé, ni porte-parole.
Mais ce que je trouve étonnant, c’est que si peu de groupes « s’engagent » ou dépendent de la réalité de la société dans laquelle ils vivent, notamment ceux qui bénéficient d’une audience très large. Il y en a qui ne disent rien, par peur de perdre deux ou trois auditeurs…. Mais bon.

J’ai été surprise par « Le Jour Médian », morceau très doux par rapport au reste de votre album. Peut-tu me conter son histoire ?

Il est effectivement tout doux mais il est profond, très mélancolique. Tu n’as pas envie de faire des masses la teuf à la fin (rires). C’est David qui l’a écrit, ça lui est très personnel, sachant que je m’y reconnais très bien aussi parce que ça parle de « midlife crisis », la crise des quarantes ans, il vient d’y passer et moi je le suis de très près derrière (rires). Il a fait un bilan, et ça a un écho par rapport aussi au monde dans lequel on vit : vers où on va ? Vers une restriction des libertés soit disant faite pour nous protéger et qui nous prolonge dans la peur ou est-ce qu’on arrive à la surmonter ? Pourra-t-on continuer à ouvrir les bras, avec un apriori plutôt positif et ne pas se dire « il vient forcément nous buter » ? J’ai été beaucoup touché la première fois qu’il m’a fait lire ce texte. Et on a décidé de le mettre l’album, même s’il était réticent dès le départ car ce serait très intimiste. Et c’est ce contraste là, le côté qui peut être très grave, un peu dangereux comme ça du texte alliée à la douceur de la musique qui fait que c’est un intermède à l’album. Il avait besoin de ça aussi ! Pour lui ce fut assez libérateur.

A propos de l’artwork, j’ai vu que le tire-bouchon était de retour ! Pourquoi l’avoir remis sur le tapis et stylisé ainsi ?

Pour la première fois depuis longtemps, on a travaillé avec un nouvel artiste – qui n’est pas graphiste d’ailleurs; il est peintre, dessinateur, tatoueur. Donc c’est fait à la main. Et du coup, il y a ce côte très organique, vivant, sale, le côté non parfait, qui dépasse un peu des bords, et on voulait ça, on trouvait que ça ressemblait à ce qu’on voulait faire avec cet album. On n’avait pas de visuel en tête, on a donné ça comme base de travail. Et il a fait ce dessin, cette tête de buffle, ça nous a plut, on l’a pris.
Le tire-bouchon revient parce qu’on voulait quelque chose de fort, et de très facilement identifiable, et autant graphiquement puissant, et pour le coup, on savait que le tire-bouchon fonctionnerait, comme à chaque fois. Mais il est aussi présent sur cette cover car on a retrouvé cette espère d’insouciance qu’on avait au début. Cela peut surprendre par rapport à ce que j’ai dit sur les thèmes abordés, mais on retrouve ce côté sur cet album, qu’on prenne du plaisir. On ne fait pas ça pour répondre à je ne sais quelle exigence, sinon, on n’y serait pas allé. Et sur les deux premiers albums, c’était ça! on ne se posait pas autant de question. Et on a retrouvé ce sentiment de liberté, de spontanéité : c’est juste du rock, tu n’es pas en train de réécrire la Constitution ! (rires)

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Que peut-on vous souhaiter pour le futur ?

Du plaisir, un maximum de dates, un maximum de monde qui vient nous voir et que l’album plaise et soit diffusé à un maximum de gens.

As-tu un dernier mot ?

J’encourage tout le monde à sortir et à voir les groupes en live. C’est là que c’est le plus concret. Et mine de rien, il se passe des choss, même si ça ne change pas le monde. Et vive la scène française. Concernant Sidilarsen, on vous dit à bientôt sur scène ! Il y a de quoi être surpris par la cuvée 2016, et il y a de quoi passer un bon moment.