[INTERVIEW] Yann (Balls Out) : « C’est le premier pas vers une nouvelle ère »

Créé en 2016, Balls Out revient cette année plus posé et sûr de lui avec un nouvel EP, « Vol 1 : Get Dirty ». Ce dernier est le premier volet d’une trilogie de CD élaborée par les français. Yann, guitariste du groupe, a accepté de revenir sur cette galette et l’évolution de sa troupe.

Metal-Actus : Avez-vous eu des premiers retours concernant cette nouvelle galette ?

Yann (guitare) : Oui nous avons aperçu des chroniques très positives, 5 ou 6 et une constructive négative, qui nous disait qu’on ne se réinventait pas. On a pris la remarque en compte pour notre trilogie d’EP, on va tâcher d’aller plus loin dans notre exploration de sons heavy.

Malgré cette chronique négative, dirais-tu que cet EP signe une rupture d’avec votre dernier EP (NDLR : « Let Me In », sorti en 2018) ?

Tout à fait : avec « Let Me In (I’ve Know Someone Inside) », on était plus hard rock. Avec « Get Dirty », on tend plus vers le heavy. Et le deuxième volet de notre trilogie sera définitivement heavy metal, avec des influences propres. C’est donc quelque chose d’assez nouveau et inédit pour nous !

Vous êtes en duo avec Rusty Brown (Electric Mary) sur le morceau-titre de l’EP. Peux-tu nous en dire plus sur cette collaboration, et sur la mise en avant de ce morceau ?

On s’était dit que de partager en premier lieu le featuring, qui porte en plus le titre de l’EP, cela lui apporterait une certaine légitimité ! On s’est rencontré en 2019, sur une première partie qu’on assurait : on a bien picolé ensemble (rires) et on est surtout devenus potes tout de suite. On est resté en contact depuis. Et lorsqu’on a pensé à faire une collaboration sur l’EP, on a immédiatement demandé à Rusty qui a aussitôt accepté ! On lui a alors envoyé une maquette et il a fait ça très vite de son côté, en Australie.

Pourquoi ce choix au niveau de la pochette ?

On voulait avoir l’air sale, pour représenter le titre de l’album. On s’est donc mis du café sur la gueule, et on a fait les photos comme ça (rires).

Que peux-tu me dire sur « Back To Real » ?

« Back To Real » a été enregistré en avance en 2020. Ce morceau représente une vraie étape dans la façon de composer du groupe, car on est plus posé dans les riffs, on s’est concentré sur la construction de la chanson avec un pont, elle est plus longue, il y a éléments nouveaux pour nous, … C’est le premier pas pour Balls Out vers une nouvelle ère.

Que peux-tu nous dire sur « El Guapo » ?

C’est notre déclaration d’amour au rock n roll, et, à notre façon, c’est aussi une promesse qu’on se fait de ne pas se changer.

Tu parlais d’une trilogie d’EP. Du coup, où en est le deuxième volet ?

Le deuxième EP est écrit, toutes chansons ont été arrêtées et on devrait entrer en studio d’ici février 2022.

D’ailleurs par rapport à la situation actuelle et aux divers confinements, ça n’a pas été trop compliqué de bosser sur votre EP ?

On a fait l’enregistrement de « Get Dirty » durant le premier confinement, sans aucun souci. Et on a opté de suite pour une sortie uniquement en digital, ce qui réglait notre problème sur les matières premières. Nous devrions sortir les EP physiquement à la sortie de notre troisième volet !

Quel est ton souhait pour l’avenir ?

On comprend que les gens en aient marre d’attendre des concerts, alors on espère que 2022 sera à la hauteur de nos espérances ! On a prévu pas mal de dates, notamment au mois de février, et au mois de mai on fera quelques premières parties et des festivals.

Un dernier mot ?

J’aimerais apporter tout mon soutien à toute la scène musicale, qui en a bavé et en bave encore durant ces temps pandémiques. Et faîtes de même, soutenez vos salles, vos groupes locaux, afin qu’après toute cette période d’apnée, on puisse retrouver un semblant de la vie d’avant.

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