[CHRONIQUE] Solstafir – Endless Twilight of Codependent Love

Les Solstafir fêtent déjà leurs 25 ans de carrière avec leur septième album, «Endless Twilight of Codependent Love» (via Season Of Mist), qui sort en ce début novembre. Les islandais nous offrent un nouveau chapitre plus accessible, direct mais aussi plus optimiste et lumineux.

Qu’ils sont loins les débuts du groupe vikings/blackeux ! Les Solstafir s’en sont rapidement éloignés en proposant un post-black metal aux racines folks tout d’abord, puis de plus en plus épuré par la suite. Et avec ce nouvel album, «Endless Twilight of Codependent Love», le groupe arrive à mélanger le passé et le présent pour présenter leur propre vision de l’avenir, plus joyeuse et lumineuse que ce qu’on avait entendu sur les précédentes galettes.

C’est paradoxal car ce nouveau jet est plus violent, plus rentre-dedans, et bien moins aérien. Les riffs de Sæþór Maríus « Pjúddi » Sæþórsson et de Aðalbjörn « Addi » Tryggvason sont grailleux, ténébreux, très black metal et faisant tout de suite penser au premier album des islandais, «Í Blóði og Anda». L’aspect mélancolique des envolées mélodiques est mis de côté, les islandais choisissent de s’adresser à nous de façon plus directe. Les paroles sont célestes, plus positives. Et non seulement ça marche, mais ça nous divertit et, conséquence, ça nous fait du bien.

Le groupe choisit ici de prendre un virage plus progressif, avec un chant de Tryggvason passant du grave à l’aigü, faisant (trop) penser au style de chant de Einar Solberg des Leprous. Idem sur l’harmonisation, typique des suédois.

«Endless Twilight of Codependent Love» est un album puissant et direct, lumineux, qui marque l’amorce d’un virage vers le progressif, dans lequel Solstafir semble encore se chercher. Divertissant et bien produit, il ravira autant les fans de la première heure que les non-connaisseurs du groupe.

8,5/10

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