Tu n’as pas eu ton pass pour le Hellfest, et tu te sens déboussolé, désoeuvré, déprimé ? Pas de panique, on a une sélection pour toi de petits festivals bien sympathiques à travers la France à faire cette été, qui sauront satisfaire tes jolies petites cages à miel. Alors prépare ton sac à dos car tu vas voyager…
Et cette fois on est de retour en Île-de-France, et plus précisément à la Ferté-sous-Jarre pour le Fertois Metal Fest ! Petit festival mais hautement sympathique, avec une équipe de passionnés les plus gentils du monde (oui) qui fera, cette année, sa septième édition.
Et sur cette beauté qu’est cette affiche, on retrouve de grands groupes : Headcharger, LocoMuerte, Koritni, Harsh, Porno Graphic Messiah ou encore Attractive Chaos parmi les plus connus.
Une belle petite ambiance familiale règne sur ces terres. Et pour un tout petit prix : 40 euros le pass 2 jours, camping inclus (mais sans la tente, tient à préciser le site web !). Et ça se passe le dernier week-end d’août, le 30 et le 31 ! Histoire d’attaquer la rentrée plus sereinement !
Après une petite pandémie et des gros changements de line-up, les Koritni, toujours menés par Lex, sortent « Long Overdue », leur nouvel album, au titre particulièrement bien choisi en cette occasion. Le chanteur (et maintenant guitariste) de la formation internationale a accepté de nous dire quelques mots sur cette galette, mais aussi sur leur prochain concert parisien ce vendredi, au téléphone, depuis le jardin de sa maison.
Metal-Actus : Comment tu te portes, en ce long week-end ?
Lex (chant/guitare) : à merveille ! L’été est en train d’arriver, et je commence pleinement à profiter du jardin. On a acheté notre maison ici, en France, deux mois avant le premier confinement et on a longtemps été dans les travaux, donc ça fait plaisir que tout cela soit derrière nous !
Je constate que tu as pu t’occuper durant les différents confinements, mais quant est-il du restant des Koritni ?
Certains ont trouvé le temps plus long que d’autres,
notamment ceux qui étaient en appartement sur Paris. Personnellement, je trouve
que c’était le moment approprié pour se recentrer et faire de la musique :
cela fait cinq ans, quand tu y repenses, qu’on n’a pas créé de musique, donc je
m’y suis remis et j’ai réappris à faire de la guitare au passage ! (rires)
Enfin, pour moi, cela a été une période fantastique que ce soit
professionnellement (j’ai tout de même écrit un album (rires)) que
personnellement – on a rénové une maison, eu un chien, et un bébé aussi (rires)
mais aussi on a fait plein de barbecues dans le jardin.
D’ailleurs, tu as fait des ajustements de line-up avant la sortie de cet album ! Comment tu as accueilli cette « chair fraîche » et comment vous vous êtes réunis autour de cet album ?
C’est assez agréable de pouvoir se réunir rapidement, car on
est plus proche géographiquement parlant (rires). En ce qui concerne le nouvel
album, j’ai privilégié l’efficacité et comme Luke (Cuerden) et Eddy (Santacreu)
sont partis, je me suis occupé seul de la composition de l’opus, tout seul dans
ma chambre. Tu comprends maintenant pourquoi j’ai du réapprendre à jouer de la
guitare (rires). J’envoyais tout de même les premiers résultats à Tom (Fremont)
voir ce qu’il en pensait, s’il voulait changer quelques petites parties. Et ça
a été très efficace comme méthode – ce que j’ai préféré par rapport à avant.
Même si on fera sans doute différemment pour le prochain album, pour laisser à
chacun une place pour sa créativité.
Le titre « Go Hard Or Go Home” a un petit côté rock américain sudiste assez surprenant. Que peux-tu m’en dire dessus ?
C’est la première chanson que j’ai écrite pour l’album – en répétant
à la guitare, avec un seul doigt (rires). Concernant les paroles, c’est un peu une
histoire revisitée de Cendrillon : c’est un vieux gars qui va boire un
soir, promettant d’être chez lui à minuit pétantes, mais il est toujours en
train de picoler à cette heure-là (rires).
« Take It Off » a, lui, un joli petit côté bluesy. Comment tu l’as créé ?
Sur celle-là, j’ai commencé par la musique : elle a ce
petit côté sleazy, sexuel, coquin… bref elle contient tout ce qui fait de nous
d’ignobles et sauvages petits humains (rires). Je trouve que le groove de ce
morceau est unique, avec un petit solo à la guitare dont je suis assez fier. C’est
ma préférée de cet album.
Koritni sera en concert ce 2 juin aux Etoiles à Paris ! Que peut-on attendre de cette date ?
Déjà nous voir tous les quatre jouer sur scène (rires). Et je serai à la guitare pendant tout le set, ce qui va représenter un challenge les premiers temps pour moi ! On fera également quatre reprises, juste pour se faire plaisir et donner du peps au show. On a tous hâte d’y être !
D’autres dates de concerts sont-elles prévues ?
Pour l’instant on va jouer à Bilbao, et on a encore des dates à annoncer dans quelques semaines, notamment dans l’Est de l’Europe. Maintenant que nous n’avons plus les contraintes logistiques des uns et des autres pour organiser des tournées, ce sera plus facile à programmer sur du court et du moyen terme.
Un dernier mot ?
Je suis très heureux de tous ces retours positifs sur notre album, malgré le gros changement de line-up auquel nous avons dû faire face dans le groupe. On se voit aux concerts autour d’une bonne bière !
C’est ce mardi 6 novembre que Glenn Hugues, le célèbre bassiste chanteur de Deep Purple (période 1973-1976) investira la scène de l’Elysée Montmartre de Paris pour des reprises des plus célèbres titres de la formation ! Lex, de Koritni, se chargera de chauffer la salle avec un set acoustique.
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