[CHRONIQUE] Paradise Lost – The Plague Within

Paradise Lost a surpris tout le monde en annonçant la sortie d’un nouvel opus, « The Plague Within ». Nick Holmes s’étant engagé au sein de
Bloodbath, on ne pensait pas revoir le groupe de sitôt. Et avec, en plus de cela, un album de haute qualité.

Paradise Lost nous a livré un bon cru pour cette année 2015 : « The Plague Within », en plus d’avoir un superbe artwork signé par l’artiste polonais
Zbigniew M. Bielak, regorge de petites pépites, ce qui le place dans une bonne position dans la course à l’album de l’année.

Le plus étonnant sur cet album reste le chant de Nick Holmes, qui effectue un véritable saut dans le temps : sans doute influencé par Bloodbath,
le chanteur utilise le grunt sur pratiquement tout l’album. Et ce qui ne passait pas sur Bloodbath au premier abord tient la route sur
Paradise Lost, ce qui est surprenant. Sa voix vient parfaitement épouser la musique du groupe.

Sur l’album on sent que le groupe s’éclate, que ce soit sur un thème plus balck metal sur l’excellent « Flesh From Bones » ou plus rock’nroll sur « Cry Out, limite symphonique sur « Eternity Of Lies » (avec la présence d’une chanteuse notera-t-on). Ils passent d’un registre à l’autre avec une réelle aisance.

Sur la musique rien à redire. Tous les musiciens s’inspirent de différents albums du combo, notamment « Faith Divides Us, Death Unites Us ».L’ambiance est tout de même plus lourde, la guitare de Greg Macintosh prenant pied dans le Doom Metal. C’est un retour vers les racines du groupe brut et sincère.

Mais si ce retour aux sources du groupe est à noter, il n’est pas total : les harmonies, notamment aux violons, font penser à des albums plus
récents de Paradise Lost (« Tragic Idol » notamment). Cela créé une ambiance plus sombre, pas totalement Doom, mais habituel chez Paradise Lost. Dommage que tous les morceaux de l’opus ne soient pas du même niveau de puissance : cette maîtrise qui diffère selon les morceaux est le seul point noir de cet album.

Paradise Lost fournit donc un album plus lourd et plus sombre ue ces prédecesseurs. Puissance et qualité restent au rendez-vous malgré la différence
de niveau entre les morceaux. Le packaging, soigné, finira pour vous convaincre de vous le procurer.

9/10

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