[LIVE-REPORT] Amour, Bonne bière et Grande Musique – Nos impressions sur le Kave Fest, le petit festival qui devient (très) grand (mais pas trop hein !)

La neuvième édition du Kave Fest s’est tenu une nouvelle fois à Gisors, du 4 au 6 juillet. Et on a tout plein de choses à lui dire.

(Cet article est fait sans aucun partenariat, nous n’avions même pas d’accréditation cette année faute de l’avoir demandé !)

Cher Kave Fest,

Je suis allé, comme tous les ans, faire mon pèlerinage annuel chez toi, dans tes terres de Gisors, dans le parc de ce somptueux château. Tu as encore dressé tes tentes, monté ta scène (un poil plus centrée vers le château que l’année dernière) et invité des personnalités, des musiciens, de plus en plus prestigieux.

Et dire que tout a commencé dans un …jardin, à Chatou, en banlieue parisienne sur une petite journée. Comme parti d’une immense blague et pourtant, une première édition tellement bien rôdée qu’elle va fidéliser d’emblée quelques dizaines de festivaliers, des amis et des bénévoles qui reviendront les années suivantes (et qui deviendront ton Krew). Et la blague perdurera jusqu’à devenir bien plus sérieuse, encore mieux rôdée, tellement professionnelle que vous deviez, sans doute, crouler sous les demandes des groupes français !

Et puis un jour, le jardin de Chatou devint trop petit pour accueillir tout tes nouveaux fidèles. Alors tu t’es remis à la recherche d’un nouveau lieu de pèlerinage. Et tu as trouvé Gisors et son château. Un peu loin, certes, mais toujours aussi accessible par le train.

Mais un bon plan ne se déroulant jamais sans accroc, ce dernier, prenant l’apparence d’une nouvelle maladie, qu’on appellera dans un premier temps le Coronavirus (et rien à voir avec la bière du même nom), mettra un vrai coup d’arrêt au projet. Alors tu as attendu, tu as peaufiné tes envies, pour revenir, plus fort, en 2022.

Et quelle édition en 2022 ! Malgré quelques faiblesses que tu réajusteras (comme les tous petits hamburgers que tu proposeras), la transition s’effectuera à merveille ! Outre l’affiche de dingue, la qualité des stands, les animations médiévales proposées, la qualité de la bière servie (oui, il faut le dire, absolument) ont fait de cet endroit un cocon, un vrai, dans lequel on se sent comme à la maison.

Les éditions se suivront : 2023 avec Myrath et ten56. en tête d’affiche, 2024 avec un troisième jour, avec Plini et SepticFlesh mais aussi l’ouverture d’une nouvelle zone dans le château, la BasseKour, avec des spectacles de magie, d’hypnotisme, de danse du feu et de musique médiévale ! C’est une vraie bulle, dans laquelle on a l’impression d’être à l’écart du festival sans pour autant le quitter.

Et vient 2025, la dernière édition en date. Avec des têtes d’affiche internationales (Coheed And Cambria est rare en France, on les a vus au Kave Fest !), des groupes français majeurs (Klone, vous avez fait pleurer beaucoup de monde, nous y compris, vous avez encore fait un set SOMPTUEUX), mais surtout, encore et toujours, de belles découvertes (les filles de Saint-Agnes ! Le punk déjanté de Mirabelle ! Les Revnoir qu’on ne connaissait que de nom et qu’on ne regrette pas d’avoir vu ! Et deux très belles découvertes dans des genres assez opposés : les blackeux français Griffon et les tchèques de StellAris qu’on vous conseille d’écouter et de soutenir !

Alors l’année prochaine c’est tes dix ans.

Dix ans déjà! On a hâte de savoir ce que tu nous a réservé Kave Fest !

Alors on profite de cet article pour te remercier toi, ton créateur, Selim Hadriche, sa famille, sans qui tout ceci ne serait jamais arrivé (jamais mes parents m’auraient laissé organiser un festival de Metal dans le jardin !), tes fidèles, d’abord au sein de ton krew, mais aussi au sein de ton public, toujours plus nombreux d’année en année, tes partenaires, ta sécurité (qui a demandé des slams au public sur Boston Manor !)…Bref, tous les acteurs qui font de toi un festival unique dans lequel on se sent comme à la maison….

Et on se revoit l’année prochaine sans faute !

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